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L'UNITÉ ITALIENNE

Publié le 27/02/2008

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En dépit de l'échec des révolutions de 1848, de plus en plus nombreux sont les Italiens qui veulent l'unité de leur pays et l'expulsion des Autrichiens. ? LE ROYAUME DE PIÉMONT-SARDAIGNE Malgré ses défaites de 1849, il est l'espoir des patriotes et des libéraux qui viennent en grand nombre se réfugier dans sa capitale, Turin. Victor-Emmanuel II et son ministre Cavour développent son économie et renforcent son armée. Ils obtiennent l'alliance de Napoléon III en 1858 contre la promesse de céder la Savoie et Nice à la France. ? LA GUERRE D'ITALIE L'alliance militaire franco-sarde prévoit une guerre contre l'Autriche, la création d'un royaume de Haute-Italie au profit de Victor-Emmanuel II. Les Autrichiens menacés déclarent la guerre au Piémont-Sardaigne (avril 1859) et la France intervient immédiatement. Après deux victoires Magenta et Solferino (juin 1859), Napoléon III signe la paix de Zurich (novembre 1859). Le Piémont-Sardaigne gagne sur l'Autriche la Lombardie mais non la Vénétie, il annexe les États de l'Italie centrale, ce qui vaut la Savoie et Nice à la France (plébiscites du 22 avril 1860).

« L' Unité italienne Jusqu 'au XIX' siècle, l'Italie reste divisée et dominée par les puissances étrangères.

L'unification se fait grâce à une combinaison de facteurs apparemment opposés: des accords politiques internatio naux et l'émergence d'un sentiment national révolutionnaire.

A près des siècles de division territoriale et de faiblesse politique, l'Italie retrouve provisoi­ rement une unité sous Napoléon Bonaparte qui intègre la Péninsule à son Empire.

Mais après la c hut e de Napoléon , le Congrès de Vienne ( 1815 ) rétablit en Italie les souverains précédem­ ment renversés.

[;Italie est alors div isée en neuf États , la plupart sous la domination de l'Autriche , qui gouverne aussi directement deux provinces du Nord , la Lombardie et la Vénétie .

Face au retour de l'absolutisme et de la domi­ nation étrangère , un mouvement libéral se déve­ loppe dans tout le pays.

Il apparaît d'abord parmi les cadres de l'administration et de l'armée sous forme de sociétés secrètes don t la principale est la «Carbonaria ".

Ces sociétés secrètes son t à l'ori­ gine des insurrections de Naples (1820 ) , du Pié­ mont (1821 ) et de la Romagne (1831 ), violem­ m e nt réprimées par les forces autrichiennes , à la demande des souverains italiens.

L'échec des sociétés secrètes conduit à d'autres tentatives.

D 'abord libéral , le mouvement prend alors un caractère national et s'organise autour de l'exilé Giuseppe Mazzini (1805-1872 ), f o ndateur de la •deune Italie " ( 1831 ), dont le but est la libération et l'unification de l'Italie par la R épublique.

S'étendant aux classes moyennes et aux masses populaires , le mouvement suscite des révoltes qui , cependan t, échouent.

Pour Mazzini et d'autres Ita liens , le moment propice semble pourtant se présenter en 184 8, l'année des révolutions européennes.

L'agitation s'accroît en Italie dès 1846 , après la l evée de la cens ure e t l'introduction de certaines réform es par un pape plutôt lib éra l, Pie I X , dans les États pontificaux.

Une malencontreuse intervention autrichienne à Ferrare suscite alors l'indignation d e la population et de violents sou lèvemen ts éclatent dans toute l'Italie en février 1848 .

Prenant peur , les souverains italiens fini ssent par accepter certaines revendications cons tituti onn ell es.

En mars 1848 , profitant des troubles révolu­ tionnaires qui éclatent à Vienne et paralysent l'Au­ triche , la Lombard ie et la Vénéti~ expu lsent les Autrichiens.

Au Piémont , l'un des Etats italiens les plus puissants , le roi Cha rles-A lbert prend la tête du mouvement de libérat ion.

L'offens ive piémon­ taise apparaît un temps comme le symbo le du mouvement national.

Mais Charles-Albert, malgré quelques succès contre les Autrichiens , est battu à Custozza Qui llet 1848) puis à Novare (mars 184 9).

Il est contraint d' abd iqu er en faveur de son fils, Victor-Emmanuel.

Le mouvement national rebon­ dit à Rome, où le pape s'enfuit et où une Répu­ blique romaine est instaurée en février 1849 , diri­ gée par un triumvirat où siège Mazzini.

Cette République est éphémère.

Lou is Napo­ léon Bonaparte, souhaitant se conci lier l'opinion catho lique française , envoie ses troupes pour rétablir le pouvoir du pape.

En août 1849, les Autrichiens occupen t la Lomb ardie , abo liss ent la République vénitienne et mettent un terme à la révolution italienne.

Avec la victoire de la réac­ tion autrichienne, ce son t les libertés italiennes qui disparaissent à nouveau.

Seul le Piémont Une constitution est proclamée à Rome .....

en 1848.

L' éphémère République romaine montrait aux Italiens que Rome pouvait devenir une fois encore , selon le mot de Mazzini , •le temple de leur pays commun •.

' Giuseppe Mazzini , fondateur du mouvement •Jeune Italie •, dont le but est d 'instaurer une Italie républicaine et unifiée.

reste un État cons tituti onnel , avec un parlement élu au suffrage censitaire et qui repr~sente les class es les plus riches.

C'est dans cet Etat qu'un homm e politique r emarquab le, le com te Cami llo Cavour (18 10-1861), est nommé Premier ministre du roi Victor-Emmanuel Il.

Il sera l'ar tisan de l'unification italienne.

Cavou r trans forme le Pié­ mont en un État moderne libéral.

Ayant compris la nécessité pour l es Italiens d 'avo ir des appuis extérieurs pour r éaliser l'unité ita li enne et chas­ ser les Autrichiens , il renforce la position interna­ tionale du Piémont et envoie un contingent pié­ montais se battre aux côtés de l'Angleterre et de la France au cours de la guer re de Crimée (1855) .

Les succès de Cavour Cavour est récompensé de ses efforts en 1858 , quand Napoléon Ill s' intéresse à la cause italien­ ne.

Outre une certaine sympathie qu'il éprouve pour l es idées nationalistes , l'empereur ch e rch e aussi à assurer des avan tages territoriaux à la France.

Lors d 'une réunion secrète à Plombières, en juillet 1858 , Napoléon Ill promet donc son aide à Cavour pour la création d'un royaume en It alie du Nord , en échange de Nice et de la Savoie.

Il est al ors convenu que la France s'enga ­ gera aux côtés du Piémont con tre l'Autriche.. »

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