L'Union soviétique de Khrouchtchev
Publié le 04/02/2013
Extrait du document
Les échecs intérieurs. Sur le plan économique, les résultats sont
décevants. Au début des années 60, de mauvaises récoltes font
réapparaître la pénurie alimentaire et les prix montent. Le
mécontentement se manifeste épisodiquement et localement par
des troubles. La liberté de création est remise en cause par le
parti : persécution de !'écrivain Boris Pasternak, prix Nobel en
19 5 8. Les militaires sont montés contre Khrouchtchev qui a
rogné sur leurs crédits pour financer ses réformes. Visiblement,
il n'y a pas d'unité de vue parmi les dirigeants de l'URSS et
nombreux sont les cadres qui reprochent à Khrouchtchev son
activité brouillonne, ses déplacements continuels, son souci de
tenir en permanence le devant de la scène, lui qui a dénoncé le
culte de la personnalité.
«
CONSEILS DE RÉDACilON
Bien que l'énoncé du sujet incite à choisir un plan thématique,
il est bien difficile de ne pas suivre une démarche chronologi que car l'URSS de 1964 n'est plus celle de 1953, ou même de 19 5 5.
Seul un plan chronologique peut rendre compte des
réformes entreprises et de leur destin.
Introduction
Elle sera centrée sur cette idée : c'est une période de boulever
sements intérieurs (déstalinisation ...
) et extérieurs (dégel...) qui
annonce des temps nouveaux, après 25 ans de stalinisme.
1 L'URSS en 1953-1955 : après Staline
I Tableau de l'Union soviétique au lendemain de la mort de Staline.
Le pouvoir politique, très concentré, à caractère dictato
rial et tyrannique cède la place à une direction collégiale.
L'économie, nettement déséquilibrée au profit de l'industrie
lourde, a négligé des secteurs essentiels : agriculture, biens de
consommation, transports.
La société est fortement encadrée
(bureaucratie, police secrète, goulag) et la vie quotidienne difficile : pénurie alimentaire et vestimentaire, marché noir,
salaires bas.
2 La direction collégiale.
Les principaux dirigeants, qui veulent
supprimer le pouvoir personnel, reviennent à ce système préco-
nisé jadis par Lénine.
Les dix titulaires du Présidium du Comité
central (le nouveau nom du Politbureau) exercent donc le
pouvoir.
Par méfiance à l'égard de Béria (qui sera éliminé peu
après), ils mettent à leur tête le libéral Malenkov qui devient
président
du Conseil des ministres, encadré par Molotov, Boulganine, Kaganovitch, Vorochilov, Mikoïan et Khroucht
chev.
La nouvelle équipe rétablit la • légalité socialiste » (en
quatre ans les
2/3 des camps de travail sont supprimés et des
centaines de milliers de condamnés réhabilités) : c'est pour le
peuple soviétique la fin de la peur.
Cette détente politique
s'accompagne d'une amélioration des conditions de vie : possi
bilité de changer d'usine, baisse des prix à la consommation,
priorité aux logements sur les grands travaux
de prestige.
La production de biens de consommation (aliments, vêtements) est
favorisée.
La vie littéraire est libérée de ses entraves : désormais 2 1.
»
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