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Louvois, ministre de la Guerre de Louis XIV

Publié le 29/08/2013

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louvois

Ambitieux, Louvois cherche à devenir le premier et le plus écouté des conseillers du roi. Colbert lui barre quelque temps la route avant d'être supplanté. Dès lors l'influence de Louvois devient prépon¬dérante dans les affaires de l'État. L'ambitieux et intrai¬table politique parvient à acheter la charge de surinten¬dant des Bâtiments, des Arts et Manufactures, ce qui lui permet d'avoir la haute main sur l'industrie, mais égale 

 

LES DRAGONNADES

Après la révocation,

le 18 octobre 1685, de

l'édit de Nantes qui fixait

le statut des protestants

de France, l'intendant

du Poitou convainc

Louvois du principe

des dragonnades.

Il s'agit de loger par la force

des soldats dans les maisons

protestantes. Ordre est

donné aux dragons de

"vivre à discrétion"

et d'obtenir par toutes sortes

de sévices infligés à leurs

hôtes leur conversion au

catholicisme. Les

résultats sont tels que

Louvois décide d'étendre

cette politique répressive

à l'ensemble du royaume.

Louis XIV est d'abord

réticent, mais finit par se

laisser gagner aux idées

de son influent ministre.

En quelques mois,

"les missionnaires bottés",

obtiennent plus de 38 000

conversions forcées. C'est

en Languedoc et dans le

Béarn que les dragonnades

sont les plus cruelles.

La détermination de Louvois

dans cette entreprise lui

vaudra sa disgrâce quelques

années plus tard.

 

ment de prendre en charge l'immense chantier du château de Versailles. Cette accumula¬tion de responsabilités a un but bien précis : avoir les mains libres pour réorganiser l'armée du roi.

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LES DRAGONNADES Après la révocation , le 18 octobre 1685, de l'édit de Nantes qui fixait le statut des protestants de France, l'intendant du Poitou convainc Louvois du principe des dragonnades .

li s'agit de loger par la force des soldats dans les maisons protestantes .

Ordre est donné aux dragons de "vivre à discrétion " et d'obtenir par toutes sortes de sévices infligés à leurs hôtes leur conversion au catholicisme .

Les résultats sont tels que Louvois décide d 'étendre cette politique répressive à l'ensemble du royaume .

Louis XIV est d 'abord réticent, mais finit par se laisser gagner aux idées de son influent ministre.

En quelques mois, "les missionnaires bottés ", obtiennent plus de 38 000 conversions forcées.

C'est en Languedoc et dans le Béarn que les dragonnades sont les plus cruelles .

La détermination de Louvois dans cette entreprise lui vaudra sa disgrâce quelques années plus tard.

ment de prendre en charge l ' immense chantier du c hâteau de Versailles .

Cette accumula­ tion de responsabilités a un but bien précis : avoir les mains libres pour réorganiser l'armée du roi.

Une armée moderne La grande œuvre de Michel Le Tellier et de son fils Louvois est la mise en place d'une ar­ mée moderne, la première d'Europe .

Les deux hommes se répartissent les tâches.

Tandis que Michel Le Tellier l égifère, Louvois, toujours par monts et par vaux, inspecte l'état des garnisons et des sys­ tèmes de défense .

La réorga­ nisation passe par la création de nombreux grades et fonc ­ tions comme ceux de commis­ saires des guerres , d'inten­ dants d'armées, d' inspecteurs aux revues.

Louvois se heurte à la noblesse quand il veut supprimer la véna lité de cer­ tains grades .

Il sévit contre l'absentéisme, instaure la dis­ cipline et réprime les pil l ages et les exactions gratuites .

Le ministre fixe également une hiérarchie des grades en fonc­ tion de l'ancienneté et crée des grades non vénaux (qui ne s'achètent pas) pour les offi- ciers méritants mais pauvres.

Généralisant le port de l'uni­ forme lié à un régiment , Lou­ vois fonde en 1671 l'hôtel des Invalides pour les soldats blessés .

Sa toute-puissance, sa volonté de tout régenter lui attirent l 'hostilité des hauts gradés de l'armée qui vo ient leur puissance amputée.

C'est le cas du maréchal de Turen­ ne .

Mais l'action du ministre , qui jusqu'à la mort de son pè­ re en 1685 continue d'associer ce dernier à ses décisions, ne connaît pas de limites.

Lou­ vois réorganise la cavalerie en régiments, remplace l'épée par le sabre, crée les régi­ ments des dragons et des hus­ sards .

Le premier , pour éviter le racolage des sergents recru­ teurs .

Pour répondre aux be­ soins en hommes que récla­ ment les guerres du roi Soleil , il tente d'instaurer un service militaire obligatoire et natio­ nal.

Si l'entreprise n'aboutit pas totalement, cette conscri­ ption par tirage au sort qui s'ef­ fectue au niveau des paroisses permet de créer trente régi­ ments .

Mais le tempé rame nt belliqueux de Louvois ne plaît pas à tout le monde, en parti­ culier à Madame de Maintenon qui parviendra à l' éloigner dé­ finitivement du pouvoir.

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