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Louis XV le Bien-Aimé

Publié le 31/03/2013

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C'est grâce à cette union fidèle que Louis XV conserve le droit d'être surnommé le bien-aimé, bien-aimé d'une femme remarquable. À la Pompadour, succèdera dans le coeur du souverain la jeune Jeanne Bécu, comtesse du Barry. Au centre des intrigues de la cour qu'elle ne maîtrise que maladroitement, elle contribuera au mouvement de réprobation que suscite le roi. Louis XV le bien-aimé finira détesté de son peuple ...

« devient à son tour la maîtres­ se de Louis XV sur qui elle exerce un fort ascendant.

UN SURNOM OUI NE LE QUITTERA PLUS En 1744, sous l'influence des partisans de la guerre et de sa maîtresse Marie-Anne de Nesle, Louis XV se lance dans une nouvelle campagne militaire contre l'Autriche.

Le souverain abandonnant sa morgue prend lui-même la tête de son armée.

En Lorraine, il tombe gravement malade.

La mort semble proche et, autour de lui, on parle de lui administrer les derniers sacrements.

Marie-Anne est à ses côtés quand Marie Leczinska arrive de Versailles au chevet de son mari.

Le roi bannit la jolie duchesse et réclame un pardon que la reine est toute prête à lui accorder.

La nouvelle de cette réconciliation est acclamée à travers tout le pays.

À Paris, un poète surnomme alors Louis XV le " Bien-Almé ".

(Ci-dessous, portrait de la marquise de Pompadour par Boucher.) Il succombe à la Pompadour Marie-Anne disparue préma­ turément, Louis XV repart en quête du grand amour.

Dans l'effervescence intellectuelle d'un siècle que l'on n'appelle pas encore celui des Lu­ mières, une jeune femme brille particulièrement.

Née Jeanne-Antoinette Poisson le 29 décembre 1721, la jeune épouse du seigneur Lenor­ mant d'Etioles fréquente les meilleurs salons où elle fait la connaissance de Marivaux, Montesquieu, Fontenelle, Vol­ taire.

La rencontre a lieu en février 1745 lors d'un bal mas­ qué .

Elle est costumée en bergère, il est déguisé en if.

Il succombe à son regard, elle est éblouie par sa prestance.

Louis XV lui offre des apparte­ ments à Versailles et le titre qui lui manque pour servir d'écrin à sa beauté qui est si grande : marquise de Pom­ padour.

La cour déteste vite la "grisette du roi" .

En réalité, cette femme exceptionnelle va, non seulement distraire le roi, mais avoir une réelle influence sur les affaires du royaume.

Il semblerait que leurs relations physiques se soient rapidement arrêtées.

Mais Louis XV continue de voir chaque jour celle qu'il a faite marquise.

La Pompadour incite le roi à créer la manu­ facture de Sèvres et l'École militaire.

Son influence se fait sentir pendant vingt ans avant qu'épuisée par la tu­ berculose, la marquise, âgée de 42 ans, ne s 'éteigne victi­ me d'une fluxion de poitrine.

C'est grâce à cette union fidè­ le que Louis XV conserve le droit d'être surnommé le bien-aimé, bien-aimé d'une femme remarquable.

À la Pompadour, succèdera dans le cœur du souverain la jeune )eanne Bécu, comtesse du Barry.

Au centre des intrigues de la cour qu'elle ne maîtrise que maladroitement, elle contribuera au mouvement de réprobation que suscite le roi.

Louis XV le bien-aimé finira détesté de son peuple .... »

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