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Louis XIV, l'enfant du miracle

Publié le 26/08/2013

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louis xiv

A ceux qui lui parlent de miracle, Louis XIII répond "que ce n'en était point un qu'un mari qui couchât avec sa femme lui fît un enfant". Cette grossesse, qui sera suivie d'une seconde, tient du miracle mais ne change guère les sentiments du roi pour sa femme. Mlle de la Fayette ayant choisi les ordres, Richelieu propose à Louis XIII de prendre Mlle de Chéme-rault — une espionne à sa solde — pour maîtresse. Le roi refuse fermement et Mlle de Hautefort, son ancienne maîtresse, retrouve les bonnes grâces de Louis XIII qui se console également avec le nouveau grand maître de sa garde-robe, Cinq-Mars. Il reste cinq années à vivre à Louis XIII. Malgré ses précautions avant de mourir, le roi ne peut empêcher une régence coassurée par Anne d'Autriche et le duc d'Orléans. Saint-Simon rapporte cette cruelle anecdote : tandis que Louis XIII reçoit les derniers sacrements, des éclats de rire fusent du salon voisin. "Ce ne peut être que la Reine et Monsieur" dit le roi. Et il a raison.

louis xiv

« un héritier au royaume .

On raconte encore que dès le lendemain de la fameuse nuit, monsieur Vincent , le fu­ tur Saint Vincent -de-Paul, se serait rendu au Louvre pour annoncer à la reine , âgée de 36 ans , l'arrivée d'un heureux événement .

Quant à la cour , elle bruisse des rumeurs les plus folles comme celle qui voudrait que la reine soit res­ tée stérile vingt-deux ans pour n'avoir jamais ôté une bague que lui aurait offert son père, Philippe Ill d'Es­ pagne .

Huit semaines plus tard, la "Gazette" de Théophraste Renaudot annonce la nouvel ­ le : la noblesse est conviée à Saint-Germain-en-Laye où le roi et la reine sont sur le point d'annoncer un heureux événement .

Dans la maison de Gaston d 'Orléans, le frère du roi , l'ambiance est à la morosité .

Pour monter sur le trône, ce dernier ne peut guère espérer qu 'une fausse­ couche de la reine ou la nais­ sance d'une fille .

Rumeurs sur la paternité Louis XIII, quant à lui, est com­ blé par la grossesse de la reine .

Mais à la cour, des rumeurs cir­ culent sur la réelle paternité du souverain .

Rumeurs qui aga­ cent le roi car il ne doute pas d'être le père du futur enfant.

La surveillance de la reine est bien trop serrée pour qu 'elle ANNE D'AUTRICHE Personnage attachant de l'histoire de France, Anne d'Autriche, fille de Philippe Ill d'Espagne, des­ cendante de Charles-Quint, est une belle femme qui mange beaucoup, dort longtemps.

Grande, un peu forte, Anne, im­ mortalisée notamment par Ru­ bens , possède une gorge bien faite, une jolie bouche.

Elle s'ha­ bille avec élégance mais sans luxe ostentatoire .

Rarement, elle apparaît maquillée.

La des­ cendante de Charles-Quint aime les hommes - qu 'on se souvienne de Buckingham -mais ne sut jamais plaire au roi.

Son manque de discernement politique est évident; du mon ­ de, la reine ne perçoit que les intrigues de la Cour .

Entre dévo­ tion -elle passe parfois plusieurs heures dans son oratoire -et représentation, Anne d'Autriche joue toutefois rôle politique ma­ jeur quand elle assure la Régence dans l'attente de la majorité de Louis XIV .

(Ci-dessus, médaillon représentant Anne d 'Au­ triche , régente, en déesse Minerve.) lfl!mE OITI ONS ~ ATLAS ait eu l'occasion de rencontrer quiconque sans que le roi n'en soit prévenu sur-le-champ .

A ceux qui lui parlent de miracle, Lou is XIII répond "que ce n'en était point un qu'un mari qui couchât avec sa femme lui fit un enfant ".

Cette grossesse, qui sera suivie d'une seconde, tient du miracle mais ne chan­ ge guère les sentiments du roi pour sa femme .

Mlle de la Fayette ayant choisi les ordres, Richelieu propose à Louis XIII de prendre Mlle de Chéme­ rault -une espionne à sa solde -pour maîtresse .

Le roi refuse fermement et Mlle de Haute­ fort, son ancienne maîtresse, retrouve les bonnes grâces de Louis XIII qui se console égale­ ment avec le nouveau grand maître de sa garde-robe, Cinq­ Mars .

li reste cinq années à vivre à Louis XllL Malgré ses précautions avant de mourir, le roi ne peut empêcher une ré­ gence coassurée par Anne d'Autriche et le duc d'Orléans .

Saint-Simon rapporte cette cruelle anecdote : tandis que Louis XIII reçoit les derniers sa­ crements , des éclats de rire fu­ sent du salon voisin.

"Ce ne peut être que la Reine et Mon ­ sieur " dit le roi.

Et il a raison.. »

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