Lorsque Philippe II monte sur le trône (1180-1223), des forces nouvelles sont en place, dont il saura diriger l'élan pour consolider définitivement la royauté française.
Publié le 23/10/2012
Extrait du document
«
aussi une contribution financière, dont la plus courante consiste à réunir
la rançon d’un seigneur fait prisonnier.
Le conseil oblige le vassal à
siéger à la cour seigneuriale (“ plaid ” de justice).
En retour le seigneur
doit au vassal “ protection ” et “ entretien ”, ce qui se traduit par la
concession gratuite de terres.
Ce fief, concédé à l’origine de manière
viagère, est devenu progressivement un bien héréditaire.
Si les seigneurs,
maîtres en leur domaine, peuvent exercer le pouvoir de commander et de
punir, tous, du plus petit au plus grand, doivent rendre un hommage
prioritaire au seigneur-lige, c’est à dire au roi.
Dans les structures
médiévales la chevalerie est une caste à part.
Née au début du XI e siècle
en Occident, elle se développe considérablement au XII e siècle.
Qu’il
appartienne à la haute aristocratie ou à un lignage de moindre
importance, le chevalier doit être suffisamment riche pour acquérir un
équipement très coûteux (heaume, haubert, lance, épée, baudrier) et un
cheval de combat.
Car le chevalier est avant tout un homme de guerre.
Dès l’enfance il apprend à manier des armes et à supporter le port de
l’armure.
Très tôt la chevalerie prend un caractère sacré que lui confère
le rite de l’adoubement, au cours duquel un jeune écuyer est intronisé
chevalier.
En même temps qu’il jure de sa foi chrétienne, de défendre
l’Église, de protéger son seigneur et les pauvres, il reçoit ses armes et des
éperons bénis par un prêtre.
Faire partie de la chevalerie c’est partager un
même idéal (valeur militaire) et respecter un même code moral (loyauté
au combat, mépris du profit, idéalisation de l’amour humain).
A la suite
des différentes croisades, les chevaliers, engagés dans la lutte contre les
Infidèles, sont devenu de redoutables “ Soldats du Christ ”, ce qui
conduira à la création d’ ordres religieux militaires (Templiers).
Constituée à l’origine par des éléments issus de la noblesse, la chevalerie
a progressivement ouvert ses rangs à des gentilshommes de plus modeste
naissance, petits hobereaux ou seigneurs de village.
Une nouvelle classe
est née de paysans qui se sont considérablement enrichis, ont acquis des
terres, puis, pour les plus entreprenants, une châtellenie.
Quelques uns
ont ainsi pu accéder à la chevalerie.
Les exemples sont encore très rares
d’une spectaculaire promotion sociale en ce début du XIII e siècle.
Mais
une prospérité générale et un formidable dynamisme dans tous les
domaines marquent le règne de Philippe Auguste et la fin du siècle.
Tout
d’abord l’expansion démographique fait un bond et se poursuit sans.
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