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L'Organisation des Nations unies (O.N.U.) : ses origines, son fonctionnement, son évolution, son œuvre

Publié le 17/01/2022

Extrait du document


 
 (L'analyse de ce dernier point devra s'appuyer sur quelques exemples précis.)
 
 analyse du sujet
 
 • Un plan en deux parties s'impose. La première sera consacrée à la présentation de l'O.N.U. Sa rédaction n'offre pas de grande difficulté : il suffit, en effet, de décrire successivement chacun des principaux organismes en précisant bien la composition, le mode de fonctionnement et le rôle de chacun.
 
 • Pour la deuxième partie, consacrée aux activités de l'O.N.U., il vaut mieux adopter un plan thématique en reprenant, un par un, les principaux domaines dans lesquels l'organisation mondiale s'efforce de promouvoir, malgré tous les obstacles de divers types qu'elle rencontre, les grands principes énoncés dans la charte.

« 1960-1961). • Des fonctionnaires originaires de toutes les nations, mais théoriquement indépendants de leur gouvernement. 4.

Les organismes secondaires • L'Ecosoc ou Conseil économique et social.

Cinquante-quatre membres élus par l'Assemblée, pour trois ans.

Ilexamine toutes les questions concernant la coopération économique internationale et les progrès sociaux. • La Cour internationale de justice de La Haye.

Quinze membres élus par l'Assemblée.

Ils prononcent un sermentd'impartialité et sont inamovibles.

Le Conseil tranche les conflits qui sont portés devant lui et donne des avis enmatière de droit international. • Le Conseil de tutelle.

Il est chargé d'administrer les territoires encore sous la tutelle de l'O.N.U.

: quelques îles duPacifique. • Des organismes reliés : B.I.R.D., F.M.I., U.N.E.S.C.O., U.N.I.C.E.F., F.A.O., B.I.T., O.M.S., etc.

II.

Les activités 1.

Le maintien de la paix et de la sécurité internationale Un rôle qui appartient avant tout au Conseil de sécurité et plus particulièrement aux cinq « Grands ».

Maisl'Assemblée peut voter des « recommandations » et peut être directement saisie des affaires en cas de paralysie duConseil (résolution Acheson). • Des recommandations concernant le désarmement ou toute autre question touchant la paix (cf.

le problèmepalestinien). • Des condamnations.

Les interventions soviétique en Hongrie et franco-britannique à Suez, par exemple,condamnées par l'Assemblée. • Des interventions armées.

Les troupes de l'O.N.U.

contre les « agresseurs » nord-coréens et chinois, en 1950-1953.

Les « casques bleus » s'interposent entre les combattants israéliens et égyptiens dans le Sinaï (1956).

Ilsréduisent la sécession katangaise (1960-1964).

Les F.I.N.U.L.

au Liban. • L'action diplomatique.

Le Conseil propose des solutions aux adversaires éventuels.

Les « bons offices » dusecrétaire général ou de ses envoyés. 2.

Les progrès politiques • La décolonisation — Un principe inscrit dans la charte des Nations unies : le droit de tout peuple à disposer progressivement de sonindépendance. — L'indépendance accordée à des territoires sous mandat de la S.D.N.

: la Syrie et le Liban (1947), le partage de laPalestine et la création de l'État d'Israël (1948). — La surveillance des territoires non encore autonomes.

L'O.N.U.

réclame des « renseignements » aux puissancescoloniales et vérifie si des progrès vers l'aptitude à l'indépendance sont réalisés.

En 1957, l'O.N.U.

se penche sur leproblème algérien malgré les protestations de la France qui fait valoir que les « départements algériens » ne relèventque des « affaires intérieures » françaises. — L'exigence.

En 1960, par sa déclaration anticolonialiste, la majorité de l'Assemblée réclame l'indépendanceimmédiate pour tous les territoires encore sous tutelle coloniale.• Les Droits de l'Homme — Une déclaration universelle des Droits de l'Homme proclamée en 1948.

L'année 1968, année des Droits del'Homme. — Des droits politiques : droit à la vie, à la liberté, interdiction de l'esclavage, interdiction des arrestations etdétentions arbitraires, etc.

L'O.N.U.

condamne l'apartheid en Afrique du Sud mais les grands principes se heurtent leplus souvent à la mauvaise volonté des Etats soucieux d'éviter l'ingérence de l'O.N.U.

dans ce qu'ils appellent leurs «affaires intérieures ». — Des droits économiques et sociaux sont reconnus par la charte, concurremment aux droits politiques : droit à lasécurité sociale, au travail, au repos, à l'éducation, à un niveau de vie suffisant, à la liberté syndicale.

Uneimpuissance évidente de l'O.N.U.

pour les faire appliquer, mais une base juridique qui justifie les efforts de certainsorganismes comme le B.I.T., l'U.N.E.S.C.O., etc.. »

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