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L'opération «Jéricho»

Publié le 27/02/2008

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Bel exemple de solidarité franco-britannique. «Quand j'ai appris que l'attaque sur la prison d'Amiens avait fait 95 tués et 87 blessés, j'ai d'abord pensé que Ponchardier eût mieux fait de ne pas la susciter.» C'est le colonel Rémy qui parle. Le lecteur jugera. A la fin de l'année 1943, onze F.T.P.F. de la région de Mers-les-Bains ont été fusillés à la prison d'Amiens. Jean Beaurin, champion du sabotage, y est incarcéré. Il doit être fusillé le 20 février, mais Ponchardier et «Pépé», chef d'un groupe armé de la région, décident de le libérer. Beaurin n'est pas seul; 500 prisonniers politiques et résistants sont enfermés à Amiens. Au début de janvier 1944, le commandant «Eugène» a lancé une opération contre la prison de Saint-Quentin. Celle-ci a échoué; de plus, elle a contribué à renforcer les systèmes de surveillance. Tout paraît se liguer contre «Pépé» et Ponchardier, qui voient, en outre, deux de leurs camarades arrêtés au dernier moment. Les deux responsables sont sur le point de renoncer, mais les parents des condamnés les supplient de persévérer.

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