LIVRET N° 2 VERITES BIBLIQUES L'OFFRANDE BIBLIQUE Le Bonheur de donner à Dieu Clément LE COSSEC TOUT VIENT DE TOI SEIGNEUR ET NOUS RECEVONS DE TA MAIN CE QUE NOUS T'OFFRONS (1 Chroniques 29 :14) L'OFFRANDE BIBLIQUE LE BONHEUR DE DONNER A DIEU CONCERNE CHAQUE CHRETIEN OFFRIR, DONNER, sont des mots qui jalonnent les pages de la Bible. Ce sont des actions qui font partie de la vie quotidienne. On reçoit et on donne ; on donne et on reçoit. La vie chrétienne n'échappe à cette loi. L'argent occupe une place si importante qu'il peut être un serviteur pour notre bien et celui de l'oeuvre de Dieu ou être un tyran si nous nous y attachons au point de devenir avare pour Dieu. Nous sommes devenus enfants de Dieu par la foi en Jésus -Christ que Dieu a donné par amour pour nous. Maintenant, par amour pour Dieu et pour le prochain, la Bible nous exhorte à OFFRIR, à DONNER. L'OFFRANDE BIBLIQUE n'a rien à voir avec les cotisations à des soc iétés de bienfaisance, ni avec les collectes pour les oeuvres humaines charitables en dehors de la foi chrétienne. L'OFFRANDE BIBLIQUE se donne à DIEU. Elle lui est consacrée pour être utilisée selon les instructions de Sa Parole. C'est donc un privilège p our chaque chrétien, vivant sa foi, d'y prendre part. Une étude attentive des textes bibliques est nécessaire afin de savoir combien il faut donner pour être conforme à la volonté de Dieu et comment il faut donner pour Lui être agréable. DES L'ORIGINE DE L'HUMANITE, LES HOMMES ONT APPORTE A DIEU LEURS OFFRANDES Les deux fils d'Adam, Abel et Caïn, édifièrent chacun un autel sur lequel ils présentèrent à Dieu leurs dons. « Abel fut berger et Caïn fut laboureur. Au bout de quelque temps, Caïn fit à l'Eternel : - une offrande des fruits de la terre, et Abel, de son côté, en fit une : - des premiers-nés de son troupeau et de leur graisse. L'Eternel porta un regard favorable sur Abel et sur son offrande ; mais il ne porta pas un regard favorable sur Caïn et sur son offrande. » (Gen. 4 :3) Chacun de ces deux frères a eu la même intention et cependant, seule l'offrande d'Abel fut agréée de Dieu. Ceci nous révèle qu'il ne suffit pas d'apporter son offrande à Dieu, mais encore faut-il le faire conformément à SA volonté exprimée dans la Bible. Je suis certain que vous souhaitez aussi avoir sur votre offrande le regard favorable de Dieu. C'est pourquoi je désire vous aider en méditant les textes bibliques qui expliquent comment avoir l'approbation de Dieu. En tout temps, à travers les âges, les hommes ont cherché la faveur de Dieu et sa protection. Dans leur ignorance, ils se sont fait des « idoles », des « dieux » auxquels ils ont apporté des offrandes. Lorsque je visitais le magnifique temple de Maduraï, au sud de l'Inde, j'observais les hindous qui allaient et venaient dans le sanctuaire obscur, aux imposantes colonnades, vers leur « dieu » de bronze à tête d'éléphant et aux bras multiples, pour lui apporter leurs offrandes. Des hommes jeunes arrivaient d'un pas alerte, portant des corbeilles de fruits qu'ils remettaient aux prêtres hindous pour obtenir les faveurs du « dieu ». Nous qui sommes sauvés, « nés de nouveau » et engagés à servir Jésus-Christ, nous ne sommes plus dans les ténèbres comme ceux pour lesquels DIEU est lointain et inconnu. Nous avons entre nos mains LA PAROLE DE DIEU. Elle est une lampe sur notre sentier et nous désirons nous laisser éclairer par elle. Nous allons donc la consulter tout au long de notre méditation pour bien connaître ce qu'elle nous enseigne au sujet de l'OFFRANDE BIBLIQUE. A travers la Bible apparaissent trois étapes bien distinctes. Chacune contient une instruction fort utile pour nous apprendre à DONNER notre offrande à Dieu : 1 . Avant l'institution de la loi de Moïse 2 . Selon la loi de Moïse 3 . Sous la grâce, selon le Nouveau Testament. 1. L'OFFRANDE AVANT LA LOI Abraham était un croyant, il avait foi en l'existence d'un Dieu unique. Il reçut de Dieu l'appel à se rendre en Israël. Dieu lui fit la promesse que cette terre appartiendrait à ses descendants qui formeraient un peuple et apporteraient une grande bénédiction au monde. Alors qu'il était dans cette terre promise, après avoir quitté son pays de Mésopotamie, il rencontra dans la vallée, dite du roi, MELCHISEDEK, un homme de Dieu qui était à la fois Roi et Sacrificateur du Très -Haut. Au cours de cette rencontre « Melchisédek bénit Abraham et Abraham lui donna la dîme de tout ». (Gén. 14 :20) . Cette pratique de l'offrande de la dîme continua à se pratiquer dans la famille d'Abraham de père en fils. Son petit-fils, Jacob, fit plus tard cette promesse à Dieu : »Je te donnerai la DIME DE TOUT CE QUE TU ME DONNERAS » (Genèse 28 :20/22). Cette décision de Jacob était purement volontaire. C'était un engagement de sa part pour témoigner à Dieu sa reconnaissance et sa foi. Il ne s'agissait pas d'une loi, d'une coutume imposée, mais d'un principe estimé normal, équitable et exprimé par David dans sa prière lorsque le peuple d'Israël apporta ses offrandes volontaires pour la construction du Temple de Jérusalem : « TOUT VIENT DE FOI SEIGNEUR ET NOUS RECEVONS DE TA MAIN CE QUE NOUS T'OFFRONS ». (1 Chroniques 29 :14) 2 . L'OFFRANDE SELON LA LOI DE MOISE Parmi les différentes lois que Moïse a données au peuple de la part de Dieu, lorsqu'il le conduisait à travers le désert du Sinaï, on note à propos de l'offrande : « TU APPORTERAS A LA MAISON DE L'ETERNEL TON DIEU LES PREMICES DES PREMIERS FRUITS DE LA TERRE ». (Exode 23 :19) Ainsi Dieu était le premier servi et le mieux servi, puisqu'Il recevait les premiers fruits et la lus belle part de ces fruits. Sous la grâce, on ne peut pas faire moins. Souvent on prend comme prétexte le fait de ne plus être sous la loi pour se dérober à ce devoir, qui en fait, est une bénédiction pour celui qui place Dieu le premier. Par conséquent, en rentrant du travail, après avoir gagné notre argent, la première chose à faire c'est de prélever la part qui revient à Dieu, et de la mettre de côté pour la consacrer à SON OEUVRE. A l'époque de Moïse la dîme était considérée comme un dû à Dieu puisque c'était de droit SA PART : « TOUTE DIME DE LA TERRE , SOIT DES RECOLTES, SOIT DU FRUIT DES ARBRES , APPARTIENT A L'ETERNEL ». (Lévitique 27 :30) C'est pour cette raison que le prophète Malachie interpelle le peuple d'Israël en ces termes : « UN HOMME TROMPE-T-IL DIEU ? CAR VOUS ME TROMPEZ ET VOUS DITES : EN QUOI T'AVONS-NOUS TROMPE ? DANS LES DIMES ET LES OFFRANDES ». (Malachie 3 :8) Après cette réprimande, le prophète exhorte de la part de Dieu, le peuple d'Israël, en lui adressant cet ordre pressant : « APPORTEZ A LA MAISON DU TRESOR TOUTES LES DIMES, AFIN QU'IL Y AIT DE LA NOURRITURE DANS MA MAISON. » (Malachie 3 :10/11) Toutes ces exhortations au peuple d'Israël, peuple choisi de Dieu (Romains 11 :1), sont autant de leçons pour notre instruction (1 Corinthiens 10 :6). L'offrande à Dieu est un acte sérieux. Or, il arrive que bien souvent nous sommes négligents, soit que nous oublions d'apporter à Dieu ce que nous nous étions engagés à lui donner par obéissance à Sa Parole et par la foi, soit que nous ne donnons pas tout ce que nous avions promis à cause des nécessités de la vie qui devient de plus en plus difficile lorsqu'il faut « nouer les deux bouts ». Nous n'avons pas l'intention de tromper Dieu. Nous désirons être fidèle et loyal envers Lui. Laissons-nous donc interpeler à notre tour par SA Parole. Il est bon de se laisser instruire par elle constamment, afin de ne pas oub lier ce qu'il faut faire pour être agréable à Dieu. 3 . L'OFFRANDE SELON LE NOUVEAU TESTAMENT Tout comme le peuple d'Israël avant la venue de Jésus-Christ apportait à Dieu sa dîme et ses offrandes, le chrétien est invité à consacrer à Dieu une pa rt de ce qui lui appartient. Etant sous la grâce, nous nous demandons si cette part, exigée par Dieu dans l'Ancien Testament, nous concerne en tant que chrétiens. Pour savoir si l'exemple du peuple d'Israël doit être suivi par l'Eglise de Jésus -Christ, nous nous devons de consulter l'enseignement qui nous est donné dans le Nouveau Testament. DONNER SELON LES MOYENS « Que chacun de vous, le premier jour de la semaine, mette à part chez lui ce qu'il pourra, selon sa prospérité. » (1 Corinthiens 16 :2) Ce sont là les instructions que l'apôtre Paul donnait à toutes les églises de la Galatie à propos d'une collecte en faveur des chrétiens de Jérusalem qui avaient besoin d'être secourus à une époque où sévissait la famine. Les apôtres Barnabas et P aul furent chargés de faire parvenir ces offrandes aux pasteurs de l'Eglise de Jérusalem. (Actes 11 :27/30) L'ordre de l'apôtre Paul ax églises ne mentionne pas la dîme, mais insiste sur : 1 . Les possibilités : CE QU'IL POURRA 2 . La prospérité : selon les moyens (Actes 11 :29) et même au-delà des moy...