L'insurrection en Hongrie
Publié le 11/04/2019
Extrait du document
1892-1971
Mâtyâs Râkosi
Militant clandestin du parti communiste hongrois en 1924,
Râkosi est condamné en 1925 à huit ans de prison, puis en 1935 à la perpétuité. En 1940, il est libéré et il gagne l'URSS. À partir de 1945, il est secrétaire général du parti communiste dans son pays, et assure ensuite la fonction de vice-Premier ministre durant sept ans. En 1952, il est à la tête du gouvernement. Au début de la déstalinisation, il est déposé en tant que chef du parti et se retire en URSS. Il est exclu du parti en 1962.
1896-1958
Imre Nagy
Premier ministre (1953-1955 et 1956), il tente en vain d'imposer un ordre social démocratique. Dans le cadre du soulèvement d'octobre 1956 il annonce l'instauration du multipartisme et, au début de novembre, le retrait du pacte de Varsovie. Après l'invasion de l'armée Rouge, Nagy s'enfuit en Yougoslavie qu'il quitte après avoir reçu la garantie de l'immunité. Mais il est emprisonné et, en 1958, exécuté pour haute trahison.
1909-1949
Lâszlo Rajk
Le militant communiste de la guerre d'Espagne est ministre de l'Intérieur de 1946 à 1948, puis en 1948 et 1949 ministre des affaires étrangères; c'est en assumant cette fonction qu'il est accusé d'espionnage pour les États-Unis et de déviationnisme en soutenant Tito; il est exécuté en 1949 et réhabilité en 1955.
1912-1989
Jânos Kâdâr
Bien qu'il se soit efforcé d'instaurer de prudentes réformes dans sa politique intérieure, sa politique extérieure est tournée vers l'URSS. Il constitue en 1956, pendant le soulèvement, un contre-gouvernement et appelle l'armée Rouge à l'aide contre Imre Nagy. Chef du parti jusqu'en mai 1988 et chef de l'État jusqu'en 1968, il permet à son pays, grâce à son \"communisme goulasch\" et à sa politique de réformes, d'atteindre le plus haut niveau de vie des pays de l'Est.
«
25000 morts.
En tant que nouveau chef du parti communiste,
Kádár procède à la normalisation du pays en ordonnant des
déportations et en se livrant à une épuration.
Environ 200000
Hongrois s'enfuient en Autriche.
Imre Nagy est déporté en
Roumanie et exécuté en 1958.
Sa réhabilitation intervient en
1979, vingt et un ans plus tard.
2.
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- 1956: L’insurrection en Hongrie
- HISTOIRE DE SAINTE ÉLISABETH DE HONGRIE. (résumé)
- Islande Reykjavik Finlande Finlande Suède Suède Norvège Fédération de Russie Helsinki Stockholm Oslo Tallinn Estonie Moscou Riga Lettonie Lituanie Danemark Vilnius Copenhague Dublin Irlande Russie Biélorussie Royaume-Uni Londres Minsk Amsterdam Pays-Bas Kiev Varsovie Berlin Allemagne Pologne Ukraine Bruxelles Belgique Paris G-D Luxembourg Luxembourg Prague Rép. Tchèque Slovaquie France Liechtenstein Suisse Vaduz Berne Saint-Marin Saint-Marin Monaco M
- ART DÉCORATIF ROMAIN DE LA « BASSE ÉPOQUE » APRÈS LES DÉCOUVERTES EN AUTRICHE-HONGRIE (L’ )
- LE Jazz de 1940 à 1949 : D'une insurrection