L'Institut français d'archéologie orientale

« L'entre-deux-guerres A vec l'aménagement pro­ gressif de l'Institut dans le palais Mounira, les activi ­ tés sur le terrain ralentissent.

Néanmoins, une équipe tra­ vaille au Ouadi Hammamat, relevant les nombreuses ins­ criptions gravées dans les carrières.

Pierre Lacau succède alors à Émile Chassinat pour sept ans .

Les fouilles reprennent dans la nécropole royale d'Abou Roach, interrompues par la Première Guerre mon­ diale.

Lacau est alors rempla­ cé par Georges Foucart, qui dirige l'Institut pendant près de quinze ans.

L'helléniste Pierre Jouguet lui succède en 1928.

L'l.F.A .O se consacre alors à l'étude de deux sites.

Bernard Bruyère fouille le vil­ lage et les sépultures des ar- tisans de Deir el-Medineh.

Les magnifiques peintures des tombes et le mobilier re­ marquablement bien conser­ vé de certaines d'entre elles en font un site unique, d'un intérêt exceptionnel puisqu'il illustre la vie quotidienne des artisans qui aménagèrent les tombes de la Vallée des Rois sous le Nouvel Empire.

En 1921, l'Institut entame par ailleurs (en collaboration avec une équipe polonaise) une série de campagnes ar­ chéologique~ sur le ~ite de Tell Edfou, en Haute-Egypte.

Il participe également aux fouilles menées par le musée du Louvre à Médamoud et à Tôd entre 1929 et 1951.

Di­ verses sculptures et reliefs re­ marquables représentant le roi Sésostris Ill jeune ou âgé sont mises au jour.

La décou­ verte du trésor de Tôd fait partie des moments forts de l'histoire de l'l.F.A.O.

Parallèlement aux fouilles, l ' Institut continue à publier les textes et les décors des monuments accessibles.

Du­ rant la Seconde Guerre mon­ diale, l'Institut poursuit ses activités au ralenti, mais stop­ pe les fouilles sur le terrain .

L'après-guerre C harles Kuentz, secrétaire­ bibliothécaire de l'Insti­ tut succède à Jouguet en 1940.

Les fouilles reprennent, freinées cependant par l'agi­ tation politique qui règne en Égypte.

Jean Sainte-Fare Gar-. »