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L'Institut français d'archéologie orientale

Publié le 16/09/2014

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A la suite de l'expédition de Bonaparte en Égypte, les relations entre la France et l'Égypte se développent. Ingénieurs et savants s'installent au Caire pour travailler avec Méhémet Ali, vice-roi d'Égypte, à la moderni­sation du pays. De plus en plus de Français s'in­téressent à la civilisation égyptienne et, progressi­vement, l'idée de fonder au Caire un institut des­tiné aux chercheurs prend forme.

« Gaston Maspero est le pre­ mier directeur de !'École, de 1881 à 1884.

Mais, nommé conservateur du musée de Boulaq et directeur général des fouilles d'Égypte pour succéder à Mariette, il aban­ donne son poste de directeur ÉMILE CHASSINAT Avant de devenir directeur de l'Institut, Émile Gaston Chassinat (1868-1948), ancien élève de l'école des Hautes Etudes, travaille quelque temps pour le département des Antiquités égyptiennes du musée du Louvre.

En 1895, il est nommé à /'École du Caire.

Son travail porte notamment sur le temple d'Edfou, les sarcophages des grands prêtres d'Amon et les tombes de Meir, d'Assiout.

au profit d'Eugène Lefébure, puis d'Eugène Grébaut.

Dans le projet initial, assez complexe, élaboré par Mas­ pero, trois sections sont pro­ posées.

La premièr~ se préoc­ cupe uniquemënt de la civili­ sation égyptienne (archéolo­ gie et philologie) depuis l'époque pharaonique jus­ qu'au xv111 · siècle de notre ère.

La deuxième, archéo­ logique également, concerne l'étude des civilisations orien­ tales autres qu'égyptiennes (phénicienne, arabe, perse) et des langues orientales an­ ciennes ou récentes.

Enfin, la troisième section doit se consacrer à l'histoire de l'art des peuples étudiés dans les deux autres sections.

En créant cette école, ses fondateurs espèrent assurer aux chercheurs à leur retour en France une place dans l'enseignement universitaire, la conservation ou les biblio­ thèques.

Les premières années L e projet de Maspero sert de base à l'organisation de l'École telle que nous la connaissons aujourd'hui.

Les débuts sont difficiles, et les dix-sept premières années se­ ront une période d'adapta­ tion.

L'École ne possédant pas de locaux propres, Mas­ pero et ses collègues·s!instal­ lent dans la maison de Mme Zariffa Effendi, « accoucheu­ se des harems khédiviaux ».

La demeure insalubre, dé­ pourvue de meubles, est ré­ gulièrement visitée par les. »

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