Devoir de Philosophie

L'industrie japonaise ?

Publié le 27/02/2008

Extrait du document

« bolchevisme". 3.

Léchée de la collaboration • Le bilan négatif de Vichy.

La politique de collaboration dans laquelle Pétain a persévéré n'a presque rien épargnéaux Français.

L'occupation se durcit progressivement et s'étend à toute la France en novembre 1942.

La "relève"des prisonniers fut un marché de dupes : très peu de prisonniers ont été libérés.

L'alsace-Lorraine a été annexée defait et les jeunes gens envoyés, malgré eux, dans l'armée allemande.

La collaboration a réduit à néant le capital deconfiance dont bénéficiait initialement le maréchal Pétain, elle a discrédité le régime de Vichy et aggravé lesdivisions entre les Français. • Le fiasco final.

Toute la collaboration reposait sur l'hypothèse d'une victoire allemande.

La défaite d'Hitler consacrela déconfiture de la collaboration.

En 1944, lors de la retraite allemande, les "Vichyssois", y compris le maréchalPétain, se réfugieront outre-Rhin. II.

La résistance : l'« Armée de l'ombre » 1.

Un sursaut patriotique et démocratique • Un mouvement spontané.

Parallèlement à la guerre des armées, la guerre souterraine est menée en France et àl'extérieur par des patriotes et des adversaires politiques du nazisme et du fascisme : c'est la Résistance. • L'appel du 18 juin 1940.

C'est hors de France, à Londres, que le général de Gaulle "premier résistant de France" invite les Français, par un message radiodiffusé, à poursuivre le combat.

Il est peu entendu et peu suivi.

En France,la majorité de la nation abasourdie par la défaite, se résigne et fait confiance au maréchal Pétain qui a fait "don desa personne" au pays. • Un renforcement progressif. — Dès le 11 novembre 1940, des étudiants manifestent sur les Champs-Elysées et à l'Arc-de-triomphe à Paris. — Les premiers mouvements se développent clandestinement dans la zone non occupée et leur action est surtoutdirigée contre la « révolution nationale », œuvre du régime de vichy ; — En zone occupée participe à l'action clandestine des intellectuels, des syndicalistes, des représentants de laFrance libre envoyés par de Gaulle, puis l'ensemble des communistes à partir de juin 1941.

En zone occupée lecombat est plus directement engagé contre les occupants allemands. • Un flot montant.

Le poids de l'Occupation, l'extension de la collaboration, les crimes de la Gestapo, le refus du STOet les perspectives d'une victoire plus claires après 1942, concourent au renforcement de la Résistance. • Une unité tardive.

Surmontant ses divisions, la Résistance intérieure finit par se rassembler autour du général deGaulle ; en 1943, son délégué, Jean Moulin, crée le "Conseil National de la Résistance" (CNR).

Au début de 1944, laformation des "Forces Françaises de l'Intérieur" (FFI) permet de coordonner les actions militaires avec les "FrancsTireurs et Partisans" communistes, contre l'Occupant. 2.

Les formes de la Résistance • La Résistance prend diverses formes, inégalement dangereuses : — La propagande : tracts, journaux, livres clandestins, radio libre de Londres entretiennent le moral des Françaisattaqué par les collaborateurs, les incitent à s'engager dans la Résistance ou à la soutenir de leur sympathie. — L'aide aux alliés.

Des réseaux de résistance transmettent à Londres par radio des renseignements sur lesdéfenses, les mouvements de troupes de l'ennemi.

Des filières d'évasion vers l'Espagne pour les prisonniers évadéset les aviateurs alliés abattus au cours de leurs raids sont mises sur pied. — Les combats contre les Occupants.

C'est la forme la plus périlleuse et elle prend de multiples aspects : attentatscontre les soldats et les officiers allemands (suivis de cruelles représailles, des otages sont fusillés), sabotagescontre les voies de communication et les installations au service des Allemands.

Enfin, action de guérilla desmaquisards, dans les régions montagneuses surtout. 3.

Une importante contribution à la victoire • Au moment du débarquement en Normandie.

Les coups de main des Résistants ont retardé l'acheminement derenforts et de munitions vers le front de Normandie au moment décisif du débarquement. • L'insurrection de Paris.

Elle évitera la destruction de la capitale, ordonnée par Hitler. • La libération du territoire national.

La Résistance y participe activement, surtout dans le Sud du pays.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles