L'industrie de la République populaire de Chine
Publié le 22/04/2011
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analyse du sujet Ce type de sujet, très classique, ne présente aucune difficulté de compréhension. Cependant on ne doit pas oublier que la géographie n'est pas un recueil de productions. Il faut connaître celles-ci, mais obligatoirement en plus expliquer leur origine, leur répartition, leur organisation, leur rôle dans l'économie. Et ceci en privilégiant toujours les caractères principaux du phénomène. développement Introduction Pour présenter ce sujet, on peut retenir trois points : • La Chine présente les traits d'un pays en cours d'industrialisation, disposant de ressources naturelles importantes. Elle tient un bon rang mondial pour quelques productions de base telles que : la houille (3e rang mondial avec 618 millions de tonnes en 1978), l'acier (5e rang avec 31,7 millions de tonnes en 1978). La position est un peu moins bonne pour le pétrole, l'électricité, le ciment.
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par les dirigeants.
3.
Un ambitieux programme d'équipement industriel
• La sidérurgie y détient un rôle central : elle devrait fournir 60 millions de tonnes d'acier en 1985.
Dix nouveauxcombinats doivent être construits, ainsi que neuf complexes de métaux non ferreux.
Huit nouvelles mines decharbon, dix gisements d'hydrocarbures doivent être mis en exploitation sans compter la modernisation des sitesexistants.
Les infrastructures sont en cours d'amélioration, avec la construction de six grandes voies ferrées, cinqports, un chantier naval, des oléoducs, des raffineries de pétrole.
• La Chine cherche également à renforcer les industries de matériel agricole et à se doter d'industries de pointeélectriques et électroniques pour répondre au programme de modernisation des technologies et d'amélioration de laproductivité.
• Enfin, les dirigeants cherchent à implanter des industries de main-d'œuvre produisant des biens de consommationbon marché, soit pour le marché intérieur, soit pour exporter afin d'améliorer la balance commerciale.
Ce vasteprogramme repose sur d'importants contrats passés avec les pays étrangers (Japon et R.F.A., surtout, puis États-Unis, Grande-Bretagne, France) et sur une profonde modification des systèmes de production.
II.
Des aspects contradictoires reflétant une évolution mouvementée
Une industrie à la fois disséminée, concentrée, et orientée vers la spécialisation.
1.
Une industrie disséminée
Cet éparpillement d'innombrables ateliers dans les campagnes et dans les villes correspondait à quatreconsidérations dans les années 50 et 60 : donner du travail au plus grand nombre d'habitants, assurer lefonctionnement de l'économie en cas de guerre, permettre aux régions et aux communes populaires de se suffire àelles-mêmes pour la majorité des produits indispensables, éviter enfin la naissance d'une technocratie intellectuelleurbaine (les universités sont dotées d'ateliers de fabrication).
2.
Une industrie concentrée à deux niveaux
• Concentration géographique, autour de quelques grands gisements de matières premières.
Contrairement au casprécédent, des efforts considérables de productivité ont été réaaisés dans de véritables combinats métallurgiquesen Chine du Nord et du Nord-Est.
Ces grands foyers, localisés sur le croquis, sont en train de s'enrichir de puissants complexes industriels dont lescontrats viennent d'être passés avec le Japon.
• Concentration technique dans les fabrications.
Le principe « compter sur ses propres forces » fut appliqué aveccertains excès à l'époque du « grand bond en avant » de 1958.
Les usines étaient obligées de fabriquer tous leséléments nécessaires au produit final : ainsi, toutes les pièces d'un véhicule étaient fabriquées dans la même unitéindustrielle.
Cette indépendance à l'échelon local ou provincial est l'objet d'une profonde remise en cause depuistrois ans.
3.
Une industrie en voie de spécialisation
• On cherche à supprimer la notion d'unités complètes qui
sont accusées de freiner la productivité et l'augmentation de la production, de fournir des produits de mauvaisequalité à un coût trop élevé.
L'objectif est de produire en grande série et d'assurer une complémentarité entreusines ou provinces désormais spécialisées.
Chaque province n'a plus à fabriquer l'ensemble des équipements dontelle a besoin.
• Ce qui renforce la centralisation de la production, mais nécessite aussi une meilleure qualification professionnelle,un bon fonctionnement des transports d'une usine à une autre, une centralisation étatique des plans de fabrication.
• C'est une nouvelle révolution qui commence.
Pour la mener à bien, six grandes régions économiques ont étécréées, dans lesquelles la production doit venir d'entreprises spécialisées, intégrées dans un réseaud'interdépendances.
III.
Trois espaces industriels dominants
En attendant la réalisation des six grandes régions économiques, on peut regrouper les principaux centres industrielsen trois ensembles : l'axe ouest-est du Yang-Tsé, la région carrefour de Pékin, la Mandchourie centrale etméridionale..
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- Pékin, en pinyin Beijing (« capitale du Nord »), capitale de la République populaire de Chine, au nord de la plaine centrale chinoise, et à 140 km de la mer Jaune (golfe de Bohai).
- Après la proclamation de la République populaire de Chine en 1949, le gouvernement de Pékin considérant le Xinjiang comme partie intégrante du territoire chinois, envoya en octobre 1950 l'armée populaire occuper le Tibet.
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