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L'industrie américaine dans les années 1990 (histoire)

Publié le 22/03/2020

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histoire

Des structures solides. La formidable capacité de créativité de l'in­dustrie repose sur une organisation associant firmes géantes et petites entreprises. Son efficacité tient à une productivité élevée liée à une re­cherche dynamique, à l'excellence des techniques de gestion, à une avance technologique, au système bancaire, à la liaison étroite entre les dirigeants politiques, patronaux et militaires (le \"complexe\" militaro­industriel) ; enfin à l'importance des ressources naturelles et humaines (126,4 M d'actifs dont 26,2 % dans le secteur secondaire).

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« L'industrie ..

Une puissance inégale ■ Le quart de la production mondiale.

Au palmarès mondial, la position américaine est brillante : 1 "' producteur d'aluminium, de textiles synthétiques, 2" producteur d'automobiles, 3e d'acier. ■ Des structures solides.

La formidable capacité de créativité de l'in­ dustrie repose sur une organisation associant firmes géantes et petites entreprises.

Son efficacité tient à une productivité élevée liée à une re­ cherche dynamique, à l'excellence des techniques de gestion, à une avance technologique, au système bancaire, à la liaison étroite entre les dirigeants politiques, patronaux et militaires (le « complexe " militaro­ industriel) ; enfin à l'importance des ressources naturelles et humaines (126,4 M * d'actifs dont 26,2 % dans le secteur secondaire). ■ Un certain effacement industriel.

La perte de compétitivité s'ins­ crit dans le recul de la position mondiale de l'industrie sur les marchés extérieurs et un déficit dans les échanges industriels.

Recul relatif car il ne tient pas compte des activités des multinationales américaines.

Tou­ tefois, il y a des secteurs en difficulté ou en reconversion. & Déclin des secteurs traditionnels ■ Un affaiblissement des industries lourdes.

La sidérurgie, malgré ses efforts de modernisation supporte mal la concurrence étrangère (Corée du Sud, Brésil , ...

) aux dépens des vieilles réglons sidérurgiques du Nord-Est (fig.

3).

Mais, l'industrie de l'elumlnium demeure prospère, alors que le reste de la métallurgie lourde stagne. ■ La métallurgie de transformation.

Certaines branches souffrent d'une surcapacité et d'un ralentissement de la demande : machines-outils, machines agricoles.

D'autres branches ont surmonté le marasme : l'industrie automobile depuis 1983 ; mais les firmes élrangèr8s produisent de plus en plus aux États-Unis.

■ Les Industries de consommation.

Le textile a amélioré sa productMté et con&e1Ve le marché intérieur.

Si les textiles traditionnels (laine.

colon) reculent, la produc­ tion de fibres synthétiques aseure toujoul'l:o plus de 20 % de la production mondiale.

& L'essor des industries de pointe ■ 45 % des nouveaux emplois industriels.

Ordinateurs, communi­ cations, composants électroniques, biotechnologies, robotique, aéro­ spatiale, armements sont les locomotives de l'industrie américaine. ■ Une avance maintenue : la haute technologie.

La primauté amé­ ricaine s'affirme dans le nucléaire (réacteurs atomiques), l'aérospatiale et l'aéronautique.

Elle reste écrasante dans le domaine de l'électronique. Les 4 premiers constructeurs en informatique sont américains et contrô­ lent 55 % de la production mondiale dont 30 % pour la seule firme IBM qui fabrique également les robots les plus sophistiqués.. »

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