L'industrialisation du Tiers monde : contraintes et difficultés, politiques de développement et résultats. Le cas de la République populaire de Chine ne sera pas envisagé.
Publié le 02/02/2013
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dans la plupart des pays, changé quelque peu la face des choses. Actuellement dans tous les secteurs des pays sous-développés apparaissent comme producteurs de biens industriels, des domaines les plus « classiques « (textile, chaussure, agro-alimentaire... ) aux plus modernes (aéronautique, aérospatiale, nucléaire, électronique ... ).
L'industrialisation a été, et demeure dans une large mesure, l'objectif primordial des pays sous-développés. A l'image de ce qui s'est produit au xviiie et surtout au xixe siècle en Europe, le décollage économique paraît s'identifier au développement d'un système industriel puissant.
«
décollage économique paraît s'identifier au développement d'un système industriel puissant.
Des efforts considérables ont donc été
faits dans ce sens depuis un quart de siècle dans la plupart du PVD, au point de négliger trop souvent l'agriculture et les problèmes
alimentaires.
Et pourtant, malgré ces efforts et leur diversité, les
résultats sont loin d'être probants.
1 Un volonté primordiale
- L'ensemble des pays sous-développés, par exemple dans les
instances qui les regroupent telle l'ONUDI, a maintes fois
réaffirmé sa volonté d'industrialisation.
En 1976 à Lima l'objectif mis en avant fut de réaliser 2 5 % des produits manufacturés du monde à la fin du siècle.
- Les États, pris individuellement, ont partout mis cet objectif en avant et, dans leurs diverses formes de planification, attribué une part majeure de leurs moyens en investissements à ce domaine ou à ses bases : !'Algérie avec la pétroléochimie et la sidérurgie,
le Brésil avec l'énergie et les transports par exemple.
- Il n'est pas jusqu'aux pays les plus démunis qui n'aient tenté de développer ces activités en reprenant à leur compte des
industries de biens de consommation ou en cherchant à valoriser
leurs produits d'exportation (fonderies, huileries ...
): l'Afrique Noire en fournit de multiples illustrations.
II Des stratégies diverses
L'implantation ou le développement d'activités industrielles dans
les pays sous-développés s'est pourtant heurtée à de nombreux obstacles : manque de moyens, manque de traditions ...
Tout cela
a impliqué la mise en œuvre de stratégies multiples que l'on peut
classer de différentes manières.
- Primauté de l'état ou du privé : • Sous forme de sociétés d'état ou de sociétés mixtes, la puissance publique a de toute façon un rôle essentiel.
Il peut être un monopole dans les économies étatisées (ex : Cuba) ou occuper une place simplement dominante (ex : Inde ou Algérie).
• Le capital privé peut cependant avoir une place non négligeable,
variable selon les secteurs (primauté aux industries légères).
Il est
même fortement développé au Brésil ou en Inde.
- Primauté de !'ouverture ou du protectionnisme : • Certains pays, socialistes en tête, ont choisi le développement « auto-centré ».
Cela n'interdit pas le recours aux implantations
-angères mais les limite et les contrôle (ex : Algérie)..
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