L'impôt sur les portes et fenêtres
Publié le 27/02/2008
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Un impôt sur la vanité.
Face à la gravité de la crise financière, le Directoire est contraint d'augmenter les impôts et d'en créer de nouveaux. La Révolution a déjà institué des impôts somptuaires, notamment sur les domestiques, les voitures et les chevaux; en l'an VII (1798), le Directoire en ajoute un autre : la contribution sur les portes et fenêtres.
Dans le courant de vendémiaire an VII, Destrem, ancien député à l'Assemblée législative et membre du Conseil des Cinq-Cents, est le rapporteur de la Commission des Finances chargé de défendre ce projet de loi qu'il justifie ainsi : « Il n'y a rien qui se proportionne mieux aux fortunes que l'étendue et la commodité des habitations et, par conséquent, le nombre des portes et fenêtres. Ainsi, l'homme qui décore sa maison de beaucoup de fenêtres, celui qui est bien aise de jouir de beaucoup de croisées, de se promener sur des balcons... sera taxé en proportion de sa jouissance.
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