L’IMPACT DE LA CRISE DE 1929: DÉSÉQUILIBRES ÉCONOMIQUES ET SOCIAUX (COURS COMPLET)

« CHAPITRE 1: L’IMPACT DE LA CRISE DE 1929: DÉSÉQUILIBRES ÉCONOMIQUES ET SOCIAUX Intro: Il convient tout d’abord de définir la notion de « crise » = chute brutale entraînant des conséquences majeures.

Selon « Géocofluences », désigne aussi une « évolution longue qui révèle des faiblesses structurelles, inhérentes à un système». -> En d’autres mots, la crise renvoie à une rupture de la stabilité d’un système La Grande Dépression, qui a duré de 1929 à 1939, est la pire récession économique que l'histoire du monde industrialisé aie connue.

Elle a effectivement entraîné des changements fondamentaux dans les institutions économiques et la politique.

La crise a débuté après le krach boursier d'octobre 1929, qui a plongé Wall Street dans la panique et ruiné des millions d'investisseurs.

Bien qu'elle ait pris naissance aux États-Unis, la Grande Dépression a provoqué des baisses drastiques de la production, un chômage sans précédent et une forte déflation dans presque tous les pays du monde.

Elle provoque de ce fait une remise en cause du modèle politique et économique fondé sur le libéralisme et la non-intervention de l’État. Comment la crise de 1929 bouleverse-t-elle les sociétés démocratiques capitalistes à l’échelle mondiale ? I.

D’une crise américaine à une crise mondiale A.

1929, le krach de Wall Street : mécanismes d’une crise capitaliste 1GM: les puissances européennes sont ruinées et endettées -> les USA ‣ Après entrent alors ds période de grande prospérité + deviennent la nouvelle économie monde (rayonnement politique, financier et éco) —> placent ainsi une grande partie du monde dans leur dépendance.

Par exemple en investissant ds de nouvelles régions (Amérique du Sud notamment), en dominant les échanges commerciaux Roaring Twenties » (début années 1920): forte croissance basée sur ‣ «l’accélération de l’industrialisation (taylorisme, fordisme)+ urbanisation -> prospérité éco basée sur essor de la société de consommation.

La banque prête à tout-va. boursier du 24 octobre 1929 (symboliquement appelé « Jeudi Noir »): les ‣ Krach cours de la bourse chutent brutalement-> la Bourse de Wall Street (symbole puissance financière) s’emballe = mvmt de panique général des spéculateurs(de classe moyenne), (en une journée, 13 M d’actions sont vendues). 29 (« Mardi Noir »): le mvmt s’amplifie, c’est au tour des hommes ‣ Mardi d’affaires de prendre peur et vendre massivement leurs actions. -> effondrement indice de Dow Jones (= indice boursier américain)+ du cour des actions + système bancaire (effet Domino).

Krach boursier inévitable. -> Les investisseurs demandent aux banques de rembourser -> caisses vides, les banques font faillites et ferment. -> rétraction crédit + chute des prix + effondrement commerce international — > début de la Grande Dépression, une crise économique sans précédent B.

Une crise américaine partir de 1925, le climat s’assombrit (malaise économique indéniable): 3 causes ‣ Àprincipales: usage sans limite du crédit car taux d’intérêts très bas-> frénésie de consommation et donc prod de masse. spéculation boursière (les gens misent sur le marché pour s’enrichir car les cours augmentent rapidement donc profits immédiats), entraîne une cotation (=affectation d’un prix) des valeurs bien supérieurs à celle de la croissance de la prod indu-> montée de la bulle spéculative Surproduction industrielle: prod > à demande (=prod indu augmente plus vite que la consommation)= point de saturation dès mars 1928, chômage significatif et incessant dans les grandes villes ,1 ‣ Ainsi, salarié sur 10 sans emploi (1ers signes de misère sociale) boursière: fragilité financière de + en + marquée, inadaptation totale du ‣ Crise marché de production qui continue de produire en masse = surproduction Aucune mesure prise par le président Hoover qui reste sur son principe de libéralisme (=non-intervention de l’Etat dans l’éco) -> les gens continuent de spéculer en bourse. — > Les prémices de la crise étaient donc visibles dès 1928 car la prospérité était en réalité superficielle et fragile.

« le krach boursier n’est pas le responsable de la crise mais c’est un ensemble des crises nationales qui a fait la crise de 1929» (historien Jacques Marseille). C.

Qui devient mondiale fait de l’interdépendance des économies + place prépondérante des USA dans ‣ Du le système mondial -> la crise se propage comme une onde de choc dans le monde entier entre 1929 et 1932.

On parle de « Cancer Américain ». touche tout d’abord l’Amérique et le Japon, puis rapidement tous les pays ‣ Elle fortement industrialisés à travers le monde.

Sauf l’URSS car régime communiste, et certains pays en Afrique.

La France n’est touchée qu’en 1932 car pas autant industrialisée que ses voisins, eco davantage ancrée ds l’agriculture. ‣ 3 causes principales: Les USA rapatrient leurs capitaux investis dans le monde-> provoquent faillite des Etats qui devaient rembourser dettes ou financer certains projets (Allemagne et Autriche) Montée du protectionnisme aux USA (élévation des droits de douanes à l’importation) -> diminution du commerce international + touche fortement les pays exportateurs de matières premières ou agricoles Dévaluation livre sterling (perd 30% de sa valeur) -> dislocation du système financier international gouvernements ne réagissent pas aussitôt-> majorité de pop active succombe ‣ Les au chômage + manifeste mécontentement -> bouleverse les fondements éco des démocrates libérales incapables de sortir de la dépression. Conclusion: Le krach boursier du 24 octobre 1929 marque le début de la crise financière (dont les prémices étaient déja visibles depuis quelques années), qui se transforme en crise éco puis social et fait précipiter tout le pays.

Afin de limiter leurs pertes, les investisseurs américains rapatrient précipitamment leurs capitaux placés à l’étranger -> propageant la crise à l’ensemble des pays industrialisés, tout plus ou moins fortement liées aux USA qui se trouvent plongés à leur tour dans la « Grande Dépression » (sauf la France en 1932).

Par conséquent, tous les pays commencent à poser des mesures protectionnistes, provoquant alors une chute du commerce international sans précédent. II.

Ayant de profondes conséquences sociales fragilisant les démocraties A.

Les populations durement touchées : émergence du chômage de masse de la crise financière aux USA sont indéniables car elle touche tous ‣ Conséquences les secteurs d’activités: pays compte bientôt 13M de chômeurs (soit 25% de la population active) car ‣ Le licenciement massif dans les usines.

Ex: Ford se voit obligé de licencier 75% de ses salariés du fait de la chute la prod indu (baisse de 46%) de 1929 à 1932).

Ce phénomène se produit progressivement dans tous les pays touchés par la crise. chômage touche de nbrx catégories de personnes (ouvrier, employés, artisans, ‣ Le ainsi que chefs d’entreprise) également les campagnes, car prix des prod agricoles baissent de 50 à ‣ Touche 80%, d’où une surproduction massive = perte d’emplois La prise en charge des sans-emplois s’avère insuffisante.

La plupart des gens de la classe moyenne se retrouve sans logement.

Hausse de la pauvreté et par conséquent des bidonvilles (Hooverville). désastre éco + chômage de masse et pauvreté extreme-> entraînent une remise ‣ Le en cause de l’Etat et de son rôle, qui lui, continue d’adopter des mesures protectionnistes et de poursuivre sa politique de déflation (n’améliorant en rien la situation). tensions sociales reflètent rejet et déception face à l’inaction du président ‣ Fortes Hoover = mécontentent social.

Rejet amplifié par la répression sévère des mouvements sociaux (marches de la faim, manifestation…) B.

La remise en cause du libéralisme principes du libéralisme s’avèrent inefficaces face à la crise (car baissse de ‣ Les commerce international = surproduction, accumulation de stocks= chômage + faillite entreprises) ‣ Aux USA, deux philosophies de gouvernement s’opposent: Les Républicains soutiennent le libéralisme de Hoover, qui refuse l’intervention de l’Etat au nom de la liberté individuelle. Tandis que les démocrates encouragent la candidature de Roosevelt, qui défend les idées néo-libérales de Keynes.

Selon lui, il est nécessaire que l’Etat intervienne dans l’économie.

Il devrait en effet œuvrer pour une meilleure répartition de la fortune (= impôts sur le revenu), un équilibre entre production et consommation, et relancer la prod, réguler les marchés, en incitant les gens à consommer (et non à épargner)… le gouvernement doit donc endosser une mission sociale, on parle d’Etat-Providence. Grâce à ses idées basées sur le dynamisme du gouvernement, Roosevelt est élu président des USA, le 8 novembre 1932. C.

Des sociétés déstabilisées : ex de l’Amérique du Sud : la montée des populismes contraction du marché + déflation aux USA -> affectent brutalement l’éco des ‣ La pays de l’Amérique latine reposant majoritairement sur les exportations de produits agricoles.

Ce phénomène impacte tout les domaines: Crise sociale: rapide baisse de revenus + fermeture d’entreprises + hausse chômage. Crise financière sans précédente: rétraction du crédit à l’échelle internationale alors que certains pays avaient de grosse dettes à rembourser Crise économique: effondrement économique massif; PNB baisse de + 30% au Brésil, la surproduction prend une telle ampleur que certains récoltes sont utilisées comme combustibles. Instabilités politiques: Les tensions sociales remettent en cause le fondement du libéralisme + favorisent l’arrivée de dirigeants populistes qui prétendent défendre intérêts du peuple.

Ils adoptent progressivement un fort dirigisme économique antilibéral considéré comme la solution à la crise éco (ex: nationalisations du pétrole et aciéries au Brésil) + lancent réformes sociales en faveur des droits de travailleurs. Populisme= tenir un discours qui satisfait le peuple Conclusion: Suite à la durabilité de la crise qui devient une dépression éco, le chômage devient aussitôt un problème majeur et le PIB des pays baisse drastiquement et continuellement (d’abord de la production industrielle puis agricole).

L’impact social est dramatique et donne naissance à une véritable misère sociale.

Ainsi, le libéralisme.... »