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L'immigration juive en Palestine, des premiers kibboutz à la fondation de l'État d'Israël

Publié le 29/03/2019

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L'immigration juive en Palestine,

des premiers kibboutz à la fondation de l'État d'Israël

Commencée au xiiie siècle avant notre ère, la d!aspora du peuple juif - la dispersion - s'est poursuivie à travers les siècles, alimentant le rêve d'un retour à la terre d'origine, la Palestine. À la fin du xixe siècle, la montée de l'antisémitisme, les pogroms et les discriminations infligés aux juifs d'Europe centrale et notamment de Russie favorisent l'émergence d'un mouvement en faveur de la fondation d'un État juif en Palestine, alors partie intégrante de l'Empire ottoman.

Hovévé Sion. À la fin du xixe siècle, malgré l'antisémitisme régnant dans certains milieux, les juifs d'Europe occidentale semblent assez bien intégrés. Il n'en est pas de même en Europe centrale où, victimes de pogromset de mesures discriminatoires, les juifs constituent des communautés traditionnelles bien distinctes. C'est au sein de cescommunautés que se constituent les premiers mouvements sionistes, appelant les juifs à retourner sur la terre de leurs ancêtres. l'une des premières associations est Hovévé Sion - les Amis de Sion - en référence à l'une des collines de Jérusalem, Sion, où David avait édifié une citadelle. Sion désigne également un lieu de prière et d'étude où, depuis le Moyen Âge, des juifs se rendent pour étudier les textes sacrés. En 1882, Hovévé Sion organise la première vague d'immigration aliyah (ascension, en référence à celle de la colline de Sion). l'association préconise le travail de la terre, qui doit éveiller un sentiment sincère et fort, susceptible de renforcer le sentiment d'appartenance à un même peuple. Les pionniers de la première aliyah ont cependant quelques difficultés à s'adapter. leur inexpérience agricole et l'aridité du climat en découragent plus

 

Les banquiers Rothschild soutiennent l'implantation de colonies juives en Palestine. Dans d'autres pays, des organisations caritatives, dans le domaine médical notamment bénéficient de leur aide.

d'un. le soutien financier du banquier Edmond de Rothschild, par l'intermédiaire de la Banque coloniale juive et du Fonds national juif, permet certes de surmonter les difficultés matérielles, mais ne va pas sans créer des dissensions au sein de cette petite communauté dont les idéaux sont mal compris par les milieux financiers. À la veille du siècle, la colonisation sioniste reste ainsi marginale.

 

les premières coopératives agricoles. la deuxième vague d'immigration (19031914) amène en Palestine une génération plus nombreuse et surtout plus motivée. Elle a trouvé un porte-parole en Theodor Herzl, auteur de L'État juif 

immigration

« Colonie juive en Palestine.

Depuis 636 sous domination musulmane, la Pales tine passe pendant la Première guerre mondiale aux mains des Britanniques.

Leur présence est entérinée par le mandat que leur confie la SDN en 1922.

tenter de répondre en apaisant tour à tour les exige nces des deux communau tés.

La montée des tensions en Palestine.

Malgré les difficu ltés, la colonis ation juive se poursuit.

Lors de la troisième a/iyah (1919 -1923), 35 000 juifs s'inst allent en Palestine.

La quatrième vague d'immi­ gration (1924 -1931) en amène plus du double.

La ville de Tel Aviv, fondée en 19 09, compte à la fin des années 1920 16 0 000 habitants.

Des colonies agricoles perfo rmant es côto ient des entreprises ind ustrielles.

Cette politique d'implan­ tation bénéficie du soutien de l'Orga­ ni sation juive mondiale et du Fonds national juif qui achète des terres pour les ju ifs.

L'interdiction faite par la première syn dicale ouvrière juiv e, I'Histad rout, fondée par Ben Gourion, d'engager de la main d'œuvre non juive car moins bien payée est à l'origine des premières tensions entre Palesti niens et colons juifs.

Les réactions antisionis tes sont cepe ndan t le fait d'un e toute petite comm unauté arabe national iste, galva­ ni sée notamm ent par le mu fti de Jérusalem Amin ei-Husseini, très hostile à la présence juive en Palestine.

Du côté juif se constitue, sous l'influence d'un sion iste radical, Vladimir Jabotinsky, une mil ice, la Haganah, chargée d'assurer la police et la défense des établis sements ju ifs en Pales tine et qui allait dev enir l'embr yon de l'armée israélie nne.

En 19 29 s'engage entre les deux camps une première épreuve de force qui aboutit à de véritables pogroms.

Les Britanniques décident d'obte mpérer en fave ur des Arabes.

Le mémor andum Passfield en 19 30 préconise la limi tation de l'immi -gratien juive, limitation levée dès 1931 sous la pre ssion de l'Organ isation mondiale juive.

Tout au long des années 19 30, la situation s'envenime en raison notamment du flux constant d'immigrés fuyant le régime nazi.

Du côté arabe se constituent des partis politiq ues, dont le Parti national palestinien qui se montre très intra nsige ant.

Du côté juif se forment deux group uscu les terroris tes issus d'une sciss ion avec la Haganah, l'Irgoun Zwaï Leuni et le groupe Stern.

Leur objectif n'est pas tant d'i mposer leur volon té aux Arabes que de contra indre les Brita nniques à accepter leur s exigenc es natio nalistes.

Le Livre blanc de 1939 préconisant de nouveau la limi tation de l'imm igration juive exacerbe encore les tensions.

Enfin, l' ext ermi nation des juifs par IP.

rég ime nazi radicalise les positions des orga­ ni sations sionistes jusq u'i ci modér ées.

Les actions terroris tes se multipl ient, ta ndi s que s'organis ent des réseaux cla ndes tins d'immigr ation.

À par tir de 19 47, les Brit anniqu es s'en remettent aux Nations unies.

Le plan de partage adop té par l'organ isation, favorable aux juifs, est aussit ôt rejeté par le Haut comité arabe.

Le 14 mai 1948, alors que s'achève le mand at brit anni que sur la Palestine, un comité exécutif dirigé par Ben Gourion se constitue, et proclame le jour même l'i ndépenda nce de I'Ëtat d'Israël.

Rec onnue par les puissances alliées, elle déclenche immédiatement l'arrivée des troupes arabes.

A l'école sioniste de Jérusalem, de jeunes immigrées s'initient au trava il de la terre.. »

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