L'immigration aux États-Unis
Publié le 02/01/2020
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s'accroît avec l'arrivée massive d'immigrants d'Europe du Sud et de l’Est (Italiens, Austro-Hongrois, Polonais, Russes). Les barrières linguistiques, religieuses (les nouveaux arrivants sont catholiques, juifs ou orthodoxes) et culturelles sont fortes et menacent le modèle de l’intégration américaine, basée sur le melting-pot (ou creuset).
La volonté de valoriser une immigration nord-européenne
et la crainte du chômage entraînent ainsi à partir de la fin de la Première Guerre mondiale une politique de restriction migratoire.
Des quotas annuels fixés pour chaque nationalité sont mis en place : sur la base du recensement de 1910,3% (puis 2 9b en 1924) du nombre des habitants d'origine étrangère (naturalisés ou non) sont admis à pénétrer aux États-Unis. L'immigration asiatique est interdite en 1917. En 1921, la Loi des quotas limite le nombre de nouveaux arrivants à 357 803 par an.
• Les chemins de fer transcontinentaux, dont le premier est achevé en 1869, assurent la maîtrise de cet espace que des vagues de pionniers achèvent d'occuper vers 1900.
Cette occupation du territoire est fortement encouragée leHomestead Ad, voté en 1862 par le Congrès, concède gratuitement 160 arpents (64 hectares) par famille à condition qu'ils soient exploités pendant 5 ans. Dès 1862, la colonisation de l'Ouest entraîne des affrontements avec les Indiens. Privées de leurs terrains de chasse et menacées dans leur existence même, les tribus résistent par les armes aux confiscations de terres. Les guerres indiennes durent près de 30 ans et se terminent par la défaite des Indiens
elles marquent la fin de la Frontière. En 1890, la conquête de l'Ouest est achevée le Bureau de Recensement à Washington déclare la fermeture de la Frontière Peu à peu, les États-Unis étendent leur territoire, intégrant un nombre croissant d'États dans l'Union. Cette construction s'achève en 1912, avec l’admission du Nouveau-Mexique et de l'Arizona.
pays connaît des densités plus faibles. Aujourd'hui, les États-Unis sont marqués par une opposition entre les côtes est et ouest qui regroupent 72 % de la population d'une part, les Grandes Plaines et les Rocheuses d'autre part, qui constituent les « États-Unis du vide t avec une densité moyenne de 29 hab/km2 La population américaine n'est cependant pas encore stabilisée et le pays connaît des migrations intérieures importantes, La tendance actuelle est à un rééquilibrage en faveur du Sud et de l’Ouest : le Nord-Est et le Midwest, attractifs depuis le xix* siècle, deviennent répulsifs. La Sun Belt (terme qui désigne ITiéliotropisme démographique et le déplacement des populations vers les États du Sud) attire nombre de retraités
«
s'accroît avec l'arrivée massive d'immigrants d'Europe du Sud et de l'Est (Italiens, Austm-Hongrois, Polonais, Russes).
les barrières linguistiques, religieuses (les nouveaux · arrivants sont catholiques, juifs ou orthodoxes) et culturelles sont fortes et menacent le modèle de l'intégration américaine, basée sur le melting-pot (ou creuset).
la volonté de valoriser une immigration nord-européenne et la crainte du chômage entraînent ainsi à partir de la fin de la Première Guerre mondiale une politique de restriction migratoire.
Des quotas annuels fixés pour chaque nationalité sont mis en place : sur la base du recensement de 1910, 3 % (puis 2 % en 1924) du nombre des habitants d'origine étrangère (naturalisés ou non) sont admis à pénétrer aux États-Unis.
l'immigration asiatique est interdite en 1917.
En 1921, la loi des quotas limite le nombre de nouveaux arrivants à 357 803 par an.
A partir des années 1930, l'immigration baisse de façon générale : la législation sur les quotas, la crise de 1929 et la succession des deux guerres mondiales infléchissent le mouvement
l.'année 1929 marque le début de la Grande Crise konOM/que et le quota total d'immigrants est ramené à 150 ooo personnes.
le pays est lourdement touché par la crise : le chômage ne cesse d'augmenter, le rêve américain ne fonctionne plus.
l.'immigration cesse, pour devenir même négative : de 1932 à 1935, 138 911 personnes quittent les États-Unis.
l.'arrivée d'Hitler au pouvoir en 1933 et les persécutions provoquent dès 1935 un afflux important de Juifs fuyant l'Allemagne.
les flux migratoires demeurent majoritairement européens, mais le pourcentage des Canadiens et Mexicains augmente, pour atteindre plus d'un tiers des nouveaux arrivants.
En 1955, 48 % des immigrants proviennent d'Amérique, du Canada et du Mexique, mais aussi d'Amérique centrale et du Sud.
Un mouvement pendulaire caractérise l'immigration mexicaine : massivement reconduits à la frontière pendant la crise de 1929, les Mexicains sont à partir de 1942 largement sollicités par le programme bracero (le terme bracero
désigne le travailleur saisonnier d'origine hispanique) : ils constituent alors une main-d'ŒIM'I! nombreuse et disponible, employée dans les grandes exploitations agricoles de Californie, du Nouveau-Mexique, et du sud des États-Unis en leur ensemble.
Dès 1954 cependant.
ils sont à nouveau expulsés.
L'IMMIGRATION DEPUIS 1965
A partir de 1965, le boom économique -.,............,.."""" __ permet à
nouveau " un afflux , d7n1111igrants .
· i important · ; Entre 1965 et 1994, on compte 24 millions de nouvelles arrivées.
les quotas nationaux sont supprimés en 1965, remplacés par deux quotas globaux, l'un pour les Amériques, l'autre pour le reste du monde.
Ces quotas privilégient l'immigration américaine.
Durant cette période, la composition de l'immigration est considérablement modifiée : elle est principalement hispanique et asiatique.
le pourcentage d'immigrants provenant d'Asie est ainsi passé de 0 ,2 % entre 1820 et 1920, à 0,7 % entre 1921 et 1965, pour littéralement exploser entre 1966 et 1990 avec 41 % des nouveaux arrivants.
Depuis 1991, il représente environ 30 % de l'immigration totale.
le pourcentage d'immigrants venus d'Amérique latine est quant à lui passé de 8 % entre 1820 et 1920, à 38 % entre 1921 et 1965, et 42 % entre 1966 et 1990.
Depuis 1991, il est d'environ 55 % .
la représentation européenne est passée de 88 % à 53 % puis 16 %, pour approcher les 12 % aujourd'hui.
l.'immigration clandestine est considérable, évaluée à 1 million d'entrées par an.
Plusieurs plans se sont succédé, visant à lutter contre celle-ci, en particulier celle d'origine hispanique.
Elle concerne principalement les Mexicains (on les appelle les wftbadrs).
Ceux-.
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