Liberté de circulation au seins de l’UE
Publié le 03/12/2023
Extrait du document
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Introduction : La liberté de circulation et de séjour des personnes dans l’Union
constitue la pierre angulaire de la citoyenneté Européenne.
La suppression progressive
des frontières intérieures en application des accords de Schengen a été suivie par
l’adoption de la directive 2004/38/CE.
La directive 2004/38 codifie tous les aspects de
la liberté de circulation qui est une des quatre libertés fondamentales du marché
intérieur.
Le marché intérieur de l'Union européenne est un marché unique dans lequel
les biens, les services, les capitaux et les personnes circulent librement et à l'intérieur
duquel les citoyens européens peuvent vivre, travailler, étudier ou faire des affaires
librement.
Cette directive présente les différentes conditions du droit des citoyens de
l’Union et des membres de leur famille à circuler et à séjourner librement sur le
territoire des États membres.
Mais aussi, le droit de séjour permanent et les
limitations possibles.
Malgré l’importance de ce droit, d’importants obstacles entravent
toujours son application.
Evolutions :
Le concept de liberté de circulation des personnes a changé de signification depuis sa
création.
Les premières dispositions adoptées en 1957 par le traité de Rome instituant
la Communauté économique européenne portaient simplement sur la liberté de
circulation des travailleurs et sur la liberté d’établissement, et donc sur les salariés et
les prestataires de services.
Liberté de circulation dans l’espace Schengen :
En 1984, suite à de nombreux bloquages aux frontières par des chauffeurs routiers
mécontents de toutes les formalités administratives et des attentes excessives en
douane, la France, le Luxembourg, l’Allemagne, les Pays Bas et la Belgique signe en
1985, à Schengen, un accord prévoyant la suppression graduelle des contrôles aux
frontières.
L’idée de cet accord est de réaliser un espace sans contrôle aux frontières
intérieures avec un renforcement des contrôles aux frontières extérieures.
Aujourd’hui
22 des 28 pays de l’Union Européenne sont membres de l’espace Schengen.
Quatre
pays non membres de l’Union EUropéenne applique également les accords de
Schengen : la Suisse, la Norvège, l’Islande et le Lichtenstein.
Les pays membres de
l’espace Schengen continue de contrôler les frontières électriques et afin de garantir la
sécurité coopèrent et échangent de nombreuses informations.
Ils ont ainsi crée le
système d’information Schengen : le SIS.
Il s’agit d’une base de donnée commune qui
peut être consultée par les services des douanes, des migrations ou par les services
de police des pays de l’espace Schengen.
Le SIS contient des millions de signalements
: interdiction d’entrée dans l’espace Schengen, mandat d’arrêt Européen, personnes
protées disparues, objets égarés ou volés.
Les pays de l’espace Schengen ont aussi mis en place des règles communes pour le
franchissent des frontières, pour le traitement des demandes d’asile et ont adoptés un
visa commun pour les courts séjours de moins de 3 mois....
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