Libération de Paris
Publié le 27/02/2008
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L'Insurrection de Paris. Plus que toute autre nation peut-être, les Français sont prompts à s'enflammer pour l'honneur national, aussi l'occupation de la France par les Allemands fut-elle très violemment ressentie, car elle bafouait ce sentiment. Il est donc parfaitement compréhensible que, le 14 juillet 1940, deux semaines après la signature de l'armistice, les Français célébrèrent la prise de la Bastille, symbole d'indépendance et de liberté, comme une journée de deuil.
C'est à Paris, qui avait été livré aux Allemands sans combat, que la honte et la fureur engendrée par celle-ci furent les plus vives; et, dans cette même ville, en juin 1944, après le débarquement des Alliés en Normandie, la population conduisit sa libération de l'occupation ennemie de manière particulièrement heureuse.
Les Parisiens se refusaient à l'idée que des étrangers — Anglais, Américains, Canadiens et Polonais — viennent délivrer leur ville de la mainmise nazie. Or, les Alliés n'avaient aucune intention de disputer Paris aux Allemands vu son absence d'importance stratégique. Leur projet était, bien au contraire, d'encercler la capitale française et d'obliger la garnison ennemie à se rendre, vraisemblablement dans le courant du mois de septembre. Cette tactique fut cependant devancée lorsque, le 10 août 1944, les cheminots se mirent en grève et entreprirent d'arracher les voies, de détruire les aiguillages, d'endommager les locomotives et, de manière générale, de saboter toutes les issues que les Allemands projetaient d'utiliser pour regagner leur pays. Trois jours plus tard, désespérés et furieux, les occupants commencèrent à désarmer la police parisienne, le seul corps armé français de la capitale, dont les membres étaient, presque tous, férocement antinazis. Plutôt que de perdre leurs armes, principal matériel de combat de la Résistance parisienne, 20000 policiers environ devancèrent les Allemands en se mettant en grève; en outre, selon une tradition de longue date en France, ils dressèrent des barricades.
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- RICHELIEU, Armand Emmanuel du Plessis, duc de (1766-1822) Homme politique, il émigre en Russie pendant la révolution et devient Premier ministre sous la Restauration : il signe le second traité de Paris et obtient la libération du territoire national en 1818.
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