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L'Hongrie en 1956 (histoire)

Publié le 04/07/2012

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En Allemagne de l'Est (1953) comme en Hongrie (1956) et en Tchécoslovaquie (1968), les successeurs de Staline recourent à la force armée pour maintenir les populations sous leur tutelle.

 

Les gouvernants installent une frontière étanche au milieu de l'Europe, le «rideau de fer«, pour empêcher leurs sujets de s'enfuir vers l'Occident. Le «Mur de Berlin« parachève en 1961 cette coupure de l'Europe. Il est érigé entre les secteurs occidentaux et soviétique de l'ancienne capitale de l'Allemagne.

 

La répression ne peut toutefois éradiquer les mouvements clandestins de résistance. Ces derniers bénéficient de la protection de la conférence européenne d'Helsinki.

 

La Pologne est bientôt en première ligne dans la lutte contre la dictature. Les résistants, issus du monde ouvrier et profondément attachés à leur foi catholique, trouvent un supplément d'énergie dans l'accession à la papauté de l'archevêque de Cracovie, un cardinal charismatique, Karol Wojtila, sous le nom de Jean-Paul II.

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« • La vie reprend son cours normal.

Cette pause dure six jours pendant lesquels Nagy donne la mesure de sa personnalité .

li lui faut en effet composer avec les insurgés et avec les conseils ouvriers .

Dans leur grande majorité, ces derniers soutiennent son action : il y a parmi eux des communistes comme le colonel 1'6/Ma/éter qui devient général et ministre de la Défense , des socialistes, des catholiques comme le cardinal Mindszenty, ou encore des ouvriers et des étudiants.

Tous sont animés d'un esprit patriotique ancré dans la tradition politique hongroise depuis 1848 .

• Le 31 octobre, Nagy annonce à la radio que Moscou approuve son programme de réformes.

Le lendemain , il fait connaître son intention de résilier les obligations de la Hongrie au sein du pacte de Varsovie et de déclarer la neutralité du pays.

lE RETOURNEMENT DE NIKITA KHROUCHTCHEV • Devant la tournure des événements, Khrouchtchev en conclut que le parti communiste hongrois est en train d'agoniser.ll décide donc de reprendre la main et de préparer la contre -attaque.

Dans ses mémoires, le numéro un soviétique relate la détermination de l'URSS de mettre fin à ce que Moscou qualifiera de «contre-révolution».

Les troupes soviétiques, qui avaient quitté Budapest et se trouvent alors en province, commencent à faire mouvement vers la capitale .

• A Budapest, le 1 " novembre, le comité d 'organisation du parti, qui remplace le pr>, permet au pays de connaître une prospérité sans égal dans le bloc communiste .

Dès lors, le système répressif marque le pas.

Peu à peu, le rôle de normalisateur de Kadar s'estompe au point qu'il bénéficiera jusqu'à la fin de son mandat de secrétaire général du parti, en 1988 , d'une popularité certaine.

Il est vrai que, plus de vingt ans après les événements, nombreux sont les Hongrois qui n'ont pas connu les terribles journées de novembre 1956 .

LE PIOCÈS DES IESIIONSAIW DE LA UvoumoN HONGIOISE • Parmi les personnalités arr~ées par les Soviétiques à l'ISSUe de la répression de la révolution , neuf sont traduites en justice en juin 1958 .

•Il s'agit, pour les hommes politiques, d1mre Nagy, de Ferenc Donath, ministre de Hongrie.

membre du Comité central du Parti communiste hongrois, du général Pal Maléter etde:z.Mfl Jlllfy, ancien Premier • On compte également trois journalistes -J6zsef Szilélgyi, Mild6s Gimes et Mild6s Viisârhelyi -, sandor Kopacsi, chef de la police de Budapest.

ainsi que le pasteur calviniste Ferenc Jânosi , gendre de Nagy.

• Le 16 juin, Imre Nagy, Pâl Maléter et Mikl6s Gimes sont exécutés.

Leurs corps sont jetés dans une fosse commune située dans la parcelle n • 301 du nouveau cimetière de Rakoskereszbir, loin du centre de la capitale .

!:existence de celle-ô ne sera réllélée que beaucoup plus tard.

• Quant à .klzsef Szilâgyi, il semble qu'il soit mort avant méme la tenue du procès , sans doute assassiné lors d'un interrogatoire.. »

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