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l'historien et les mémoires de la seconde guerre mondiale en France

Publié le 04/10/2013

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Thème 1 : Le rapport des sociétés à leur passé (les mémoires : lecture historique) Chapitre 1 : L'historien et les mémoires de la seconde guerre mondiale en France : L'historien et la mémoire : histoire -> discipline qui étudie le passé (lui-même). Les faits doivent être neutres contrairement à la mémoire (subjectif). L'historien s'intéresse à la compréhension d'un évènement donc la mémoire est un sujet d'étude pour l'historien. La valeur historique d'un témoignage : mémoire ? souvenir. La mémoire est l'ensemble des souvenirs. Le témoignage peut plus relever de la théorie que de la réalité. Au final l'histoire est rarement neutre (ex : utilisation du traité de Versailles comme humiliation par Hitler). Le traumatisme de la guerre A/ Bilan lourd sur le plan humain, matériel et moral : Bilan humain : 50 à 60 millions de morts (victimes militaires < victimes civiles) + certaines régions ont plus souffert : régions bombardées, massacre de civils (ex : Oradour-sur-Glane le 10 juin 1940 avec 640 morts) -> 600 000 morts en France (2% de la population) essentiellement des déportés, prisonniers, hommes envoyés au STO, .. car la guerre ne dure pas longtemps (drôle de guerre) donc pas beaucoup de pertes militaires -> 76 000 juifs morts en France : 1 sur 4. Malgré la joie de la victoire : traumatisme profond : quotidien difficile, morts. De plus lorsque la guerre est terminée : retour en France des rescapés accueillies par les services sociaux en France car ils n'ont plus rien -> succession de drames humains qui entretiennent la mémoire de la guerre. Pertes indirectes : diminution des naissances et hausse de la mortalité -> la population vieillie, l'espérance de vie diminue : répercutions économique (manque de main d'oeuvre + charges augmentent pour la population active). -> TRAUMATISME DE GUERRE DURABLE. Bilan matériel : bombardements, sabotage, affrontements alliés. L'Europe est la plus touchée : destruction de villes (ex : le Havre est rasé) -> ¼ e l'immobilier français disparait, d'installations industrielles, de réseaux de transport ... + 1 million de familles sans logement Bilan économique et financier : reprise économique difficile car ports, voies ferrées et ponts détruits + dépenses de guerre + pillage des allemands (production française réduite au ¾ et la production agricole atteint à peine les 2/4 de celle de 1938) + accélération de l'inflation (emprunts nationales, impôts), + balance commerciale déficitaire + rationnement poursuivi jusqu'en 1949 ... -> Les années noires de 1940 à 1944 Bilan du choc moral : Guerre d'un nouveau genre : bombardements systématique + solution finale, shoah (réalité de la déportation) + occupation (tortures, massacres, exécutions...) + utilisation des sciences au service de la guerre (expérimentations, nucléaires, ...) + Le tribunal des alliés définissent la différence entre crime de guerre et crime contre l'humanité -> impossible à mesurer, négation des droits de l'homme + choc qui aboutit à une volonté de rentrer dans une nouvelle période (qu'on perçoit dans les mouvements artistiques : expressionnistes d'après-guerre). La mémoire collective de la seconde guerre mondiale est liée aux atrocités de cette guerre que la guerre en elle-même. B/ L'épuration « sauvage « à l'épuration légale (jugement des collaborateurs) (livre page 54 et 55) Une épuration illégale et violent...

« Pertes indirectes   : diminution des naissances et hausse de la mortalité    la population vieillie, l’esp érance de vie diminue →   :   r épercutions  économique (manque de main d’œuvre + charges augmentent pour la population active).  TRAUMATISME DE GUERRE DURABLE. → ­ Bilan mat ériel        :    bombardements, sabotage, affrontements alli és. L’Europe est la plus touch ée   : destruction de villes   (ex   : le Havre est ras é) →  ¼ e l’immobilier fran çais disparait, d’installations industrielles, de r éseaux de transport …   + 1 million de familles sans logement ­ Bilan  économique et financier      : reprise  économique difficile car ports, voies ferr ées et ponts d étruits + d épenses de   guerr e + pillage des allemands (production fran çaise r éduite au  ¾ et la production agricole atteint  à peine les 2/4   de celle de 1938) + acc élération de l’inflation (emprunts nationales, imp ôts), + balance commerciale d éficitaire +   rationnement poursuivi jusqu’e n 1949 …  Les ann ées noires de 1940  à 1944 → ­ Bilan du choc moral        :    Guerre d’un nouveau genre   : bombardements syst ématique + solution finale, shoah (r éalit é   de la d éportation) + occupation (tortures, massacres, ex écutions...) + utilisation des sciences au  service de la   guerre (exp érimentations, nucl éaires, …) + Le tribunal des alli és d éfinissent la diff érence entre crime de guerre et   crime contre l’humanit é   impossible  à mesurer, n égation des droits de l’homme + choc qui aboutit  à une volont é →   de rentrer da ns une nouvelle p ériode (qu’on per çoit dans les mouvements artistiques   : expressionnistes d’apr ès­ guerre). La m émoire collective de la seconde guerre mondiale est li ée aux atrocit és de cette guerre que la guerre   en elle­m ême. B/ L’ épuration «   sauvage   »  à l’épuration l égale (jugement des collaborateurs) (livre page 54   et 55) ­ Une  épuration ill égale et violente        :    le gouvernement provisoire a pr évu de juger les collaborateurs mais d ès la   lib ération l’ épuration a commenc é (ex écutions violentes ressemblant  à une  guerre civile de juin 1944  à début   1945)   tribunaux populaires qui se donnent le droit de juger et d’ex écuter alors que le territoire est encore occup é →   + haine contre les milices qui traquent r ésistants et juifs   pr étexte  à toutes sortes de violences (e → x   : r èglement de   compte). A peu pr ès 9 000 victimes et 20 000 femmes tondues   : le gouvernement provisoire devait arr êter cela.

  Cette  épuration a une fonction d’exutoire   : il y a un besoin r éel de violence d û à l’occupation. ­ L’ épuration l égale        :    contr ôler l ’ épuration, mettre fin  à la guerre civile, r établir le r ôle de l’Etat, restaurer la   R épublique et juger les collaborateurs  et les collaborationnistes par le gouvernement provisoire (GPRF) qui dure   de 1944  à 1946. Cette  épuration  à plusieurs fonctions   : s é curit é, légitimation (affirmer le pouvoir de ceux qui   é purait au nom de la nation) et identitaire (reconstruction nationale). Leur premi ère t âche est de recr ée la   d émocratie et ses valeurs (disparues apr ès le r égime de Vichy le 10/07/1940). Le GPRF met en  place des   juridictions officielles pour juger les collaborateurs. Complexe   : besoin des administrations, de la police, des   enseignants, de la justice, de l’arm ée, … qui ont collabor és donc maintien de leurs fonctions. On juge d’abord les   hauts plac és (ex   :  Mar échal P étain qui est tr ès difficile  à juger car c’est le vainqueur de Verdun,   la France le   soutien et il raconte qu’il a collabor é pour rendre service  à la France (doc 3p.55)   condamn é à mort mais graci é →  . »

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