L'histoire et la géographie du Brésil

« peuvent pousser sur un même arpent de terrain alors qu'aux Etats-Unis on ne dénombre en général qu'une douzained'espèces pour une superficie équivalente.

La densité de la forêt rend donc son exploitation longue et difficile(caoutchouc, bois dur et noix du Brésil).

Le long de l'Amazone et de ses affluents, la faune est également trèsvariée.

Les animaux vivent surtout au niveau de la cime des arbres, à environ 45 mètres du sol, là où la lumière et lanourriture sont abondantes.

Les frondaisons abritent surtout des grenouilles, des salamandres, des singes, desmyriades d'insectes ainsi qu'une multitude d'oiseaux (environ 1.400 variétés).

Les espèces de papillons sont plusnombreuses au Brésil que dans n'importe partie du monde et se concentrent essentiellement dans le bassin del'Amazone.

Les animaux de grande taille sont en revanche relativement peu nombreux et vivent surtout sur les rivesdes fleuves: alligators, boas constricteurs, tortues et rongeurs.

Les tortues, qui étaient autrefois très répandues,sont actuellement en voie d'extinction.

Certaines d'entre elles enfouissent leurs oeufs dans le sable sur les bergesdes fleuves et leurs pontes, très vulnérables, ont été massivement détruites.

L'Amazonie se trouve à cheval surl'équateur, c'est pourquoi les températures tournent autour de 27°C pendant toute l'année.

Les températuresdiurnes dépassent rarement 38°C et les températures nocturnes sont juste un peu plus fraîches.

Le taux d'humiditéreste élevé tout au long de l'année et il pleut en général chaque jour.

Les précipitations les plus abondantes sontenregistrées entre décembre et avril: elles atteignent 20 à 25 centimètres par mois.

La saison sèche est très courte(juillet à septembre) et la pluviométrie mensuelle n'excède pas 5 centimètres au cours de cette brève période.

Leclimat des plaines qui s'étendent au sud de l'Amazone est plus contrasté: la saison des pluies et la saison sèche ysont beaucoup plus marquées.

Les variations climatiques sont plus prononcées dans l'intérieur des terres,particulièrement dans les zones montagneuses.

En revanche, le littoral qui longe l'Océan Atlantique possède unrégime climatique relativement homogène.

Les plaines côtières possèdent un climat similaire à celui de l'Amazonie carelles sont réchauffées par les alizés (vents réguliers et chargés d'humidité).

Les précipitations sont abondantes etles températures tournent en moyenne autour de 25°C.

Toutefois, de juin à août, le régime des températures estaffecté par les masses d'air froid qui viennent de l'Antarctique, bien que celles-ci se réchauffent graduellement entraversant l'Océan.

Leurs effets se font sentir jusque dans la région de Recife.

Pendant cette période de l'année, lestempératures enregistrées à Rio de Janeiro atteignent en moyenne 21°C alors qu'elles peuvent descendre jusqu'à14°C à Porto Alegre.

Dans le nord du Brésil, la faune et la flore présentent des similitudes avec celles de l'Amazonie.En revanche, au fur et à mesure que l'on descend vers le sud du pays, où les températures sont de plus en plusfraîches, elles se modifient progressivement car certaines espèces disparaissent.

Les arbres, en particulier, sont loind'atteindre la taille de ceux qui poussent à proximité de l'équateur et certaines espèces perdent leurs feuillespendant les mois les plus froids.

Les Brésiliens et leurs ancêtres ont massivement défriché les régions du littoral afinde se procurer du bois de construction et de mettre en culture de nouvelles terres.

L'environnement naturel n'adonc été préservé qu'en de rares endroits.

Les forêts tropicales du plateau de Sao Paulo, qui s'étendent au sud dumassif de Minas Gerais ainsi qu'au nord et à l'ouest du Paraná, ont connu le même sort.

Leur défrichage a toutefoiscommencé à une date plus récente.

Elles laissent ensuite place, vers le sud, à l'unique zone subtropicale du Brésil.La ville de Curitiba se trouve à 900 mètres d'altitude.

Les températures de février (le mois le plus chaud) n'ydépassent pas 21°C et tournent en moyenne autour de 12°C en juin (le mois le plus froid).

Les gelées sontrelativement fréquentes en hiver et quelques légères chutes de neige peuvent être enregistrées pendant cettesaison.

Les Brésiliens d'origine européenne ou italienne, qui vivent dans cette partie du Brésil, cultivent surtout desplantes adaptées aux zones tempérées: seigle, avoine, orge, pommes de terre, poires et raisins.

Ces cultures sonten effet peu productives dans le reste du territoire où domine le climat tropical.

Cette zone était autrefoisrecouverte d'immenses forêts de pins qui ont été défrichées afin de permettre la mise en place d'exploitationsagricoles.

Les arbres ont fourni du bois de charpente, du contre-plaqué et ont servi à la fabrication de pâte àpapier.

Contrairement aux régions qui s'étendent du Sud du Brésil jusqu'en Amazonie et qui bénéficient deprécipitations abondantes, l'intérieur des terres est affecté par la sécheresse qui sévit pendant la majeure partie del'année.

La pluviométrie annuelle oscille entre 165 centimètres (sur le Plateau central) et 84 centimètres (dans lenord-est du Brésil).

Sur le Plateau, 80% des pluies tombent entre novembre et mars et la saison la plus sèche sesitue entre mai et août.

Dans le nord-est du Brésil, les mois les plus secs se situent en revanche entre août etnovembre et la pluviométrie enregistrée pendant cette période ne dépasse pas quelques centimètres.

Lesprécipitations sont abondantes mais irrégulières.

Les périodes de sécheresse sont donc fréquentes et accentuentl'exode rural qui, à son tour, contribue au surpeuplement des villes.

La longue période de sécheresse qui caractérisel'intérieur du pays a des répercussions importantes sur la végétation.

Celle-ci se compose surtout de buissons et detouffes d'herbes.

Dans le nord-est aride du Brésil, les cactus constituent l'essentiel du paysage et les buissons sontrecouverts d'épines plutôt que de feuilles.

Les ranchs spécialisés dans l'élevage du bétail sont nombreux et voisinentavec de petites exploitations agricoles regroupées dans les vallées où les points d'eau sont plus fréquents.

Lesarbres tropicaux et les palmiers y poussent en abondance.

On y rencontre également une espèce de léopard tout àfait typique qui se nourrit de cerfs et décime les troupeaux qui paissent dans cette région.

La faune est aussicaractérisée par les coucous, les nandous (qui ressemblent aux autruches), une multitude d'oiseaux sauvages, lestatous, les iguanes et les serpents à sonnette.

Population: Avant la découverte du Brésil par les Portugais, le paysabritait plus de 4 millions d'indigènes.

Ces peuples formaient deux groupes raciaux et culturels distincts.

Les Paléo-Américains présentaient de nombreuses similitudes avec les Indiens des grandes plaines de l'Amérique du Nord etpeuplaient les régions les plus arides et les plus froides.

Ces tribus vivaient essentiellement de la cueillette et de lachasse.

D'autres tribus avait préféré s'établir dans les forêts tropicales et, en particulier, dans les junglesamazoniennes ainsi que sur le littoral de l'Océan Atlantique.

Elles vivaient dans des villages qui pouvaient regrouperjusqu'à 3.000 habitants.

Il s'agissait de pêcheurs et de fermiers expérimentés qui fabriquaient également despirogues, des hamacs, des radeaux de balsa, des armes leur permettant de chasser et de guerroyer.

Elles réalisaientégalement des poteries d'une grande finesse.

Leur régime alimentaire était surtout basé sur le manioc qui constitue,de nos jours encore, la base du régime alimentaire des Brésiliens.

Ces tribus qui vivaient dans la forêt tropicale etexploitaient les terres plus fertiles et les plus accessibles du pays ont malheureusement été victimes de lacolonisation des terres par les Européens.

Elles ont été exterminées sans merci au cours de guerres sanglantes,. »