L'histoire et la géographie de l'Afrique du Sud
Publié le 22/02/2012
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dans des zones de ségrégation.
Néanmoins, une immigration importante en partance des réserves a vite dépassé lesdéveloppements prévus.
Soweto, située près de Johannesburg, est un exemple type de cité noire.
Sa population estestimée à plus de 2 millions d'habitants.
Ces villes ont des écoles primaires, des lycées, des collèges techniques.Leurs habitants se déplacent en train, en bus, en taxi et en véhicule personnel pour se rendre sur leur lieu de travaildans les grandes villes.
La population blanche possède deux origines différentes: les descendants d'immigrantsnéerlandais et britanniques.
Les Afrikaners (qui parlent l'afrikaans, langue dérivée du néerlandais et du flamand) sontles descendants des premiers colons blancs.
Les immigrants britanniques parlant anglais ont commencé à occuperles villes à partir de 1820.Les Afrikaners ruraux commencèrent eux aussi à immigrer vers les centres industriels dès1920 et ils remplacent aujourd'hui les hommes d'affaires anglais.
Les mariages mixtes ont permis de rapprocher lesdeux groupes.
L'afrikaans et l'anglais sont des langues officielles.
Lorsque les représentants de la Compagnie EastIndia arrivèrent à Table Bay en 1652, ils rencontrèrent les chasseurs San ainsi que les fermiers et les éleveurs Khoi-Khoi.
Certains d'entre eux furent réduits à l'esclavage, mais la plupart réussirent à s'enfuir vers le nord afind'échapper aux colons.
Plusieurs tentatives pour importer des esclaves originaires de la côte échouèrent.
Ainsi, lacompagnie fit venir des esclaves malais, javanais, indiens et malgaches de ses comptoirs orientaux.
Les colonsblancs, les Khoisans et les esclaves asiatiques se marièrent entre eux au cours du siècle suivant et sont à l'originede la communauté mixte que l'on rencontre dans la région du Cap.
Les esclaves, une fois affranchis, demeurèrentdans la région comme travailleurs agricoles ou commerçants.
Ils parlaient africain et pratiquaient le christianisme.Les Malais qui étaient nombreux, et de confession musulmane, vécurent de manière indépendante.
On rencontreaujourd'hui la plupart de ces métisses dans la région du Cap.
Les mariages entre Blancs et Noirs ont créé un autregroupe métissé dont le nombre n'a pas cessé d'augmenter malgré les lois réprimant de telles unions.
Ces lois ont étéabolies en juin 1985.
La communauté asiatique se compose principalement d'Indiens originaires de l'est de l'Inde.
Ilsfurent amenés sur les côtes du Natal entre 1860 et 1895 comme travailleurs manuels.
Ils travaillaient dans lesplantations de canne à sucre car les Noirs refusaient le métier de cultivateurs.
Bien que les Indiens avaient le droitde retourner gratuitement en Inde, la plupart choisirent de rester en Afrique du Sud.
Ils devinrent jardiniers outravailleurs d'usine puis hommes d'affaires.
Ils abandonnèrent leur langue maternelle pour l'anglais et l'afrikaans.
DesAsiatiques, des Arabes venus de l'est de l'Afrique pour travailler comme commerçants dans la région minière duTransvaal, arrivèrent au début du XXe siècle.
Enfin, quelques centaines de Chinois sont les descendants d'ancêtresvenus de Canton pour travailler dans les mines.
Démographie: L'Afrique du Sud procède au recensement de sapopulation tous les dix ans pour tous les groupes raciaux.
L'enregistrement des naissances, des mariages, et desdécès est obligatoire.
Ce qui permet de faire des prévisions sur les taux de croissance à venir.
Au milieu des années80, les Africains noirs représentaient la partie de la population qui augmentait le plus rapidement.
En 1991, ilsétaient 28.397.171, ce qui représentait une croissance annuelle de 2,8% et un taux de natalité de 40 pour mille.
Ence qui concerne la population noire, on prévoyait alors un total de 66 millions d'habitants en 2010.
A l'inverse, lapopulation blanche devait atteindre 5,2 millions d'ici l'an 2000.
Mais après avoir augmenté très rapidement à la fin duXXe siècle, la population métissée qui représentait 2,8 millions de personnes, vit son taux de natalité chuter à 31pour mille.
Sa population augmenta moins rapidement et on s'attend à ce qu'elle atteigne environ 3,6 millions depersonnes d'ici à l'an 2000.
Bien que l'espérance de vie de la population noire soit relativement faible (59 ansenviron) et que le taux de mortalité infantile atteigne 80 pour mille , elle dépasse en nombre les autres catégoriesethniques.
Urbanisation.
Connue comme pays minier et agricole durant le XIXe siècle, l'Afrique du Sud s'estrapidement industrialisée et urbanisée.
Elle a attiré les habitants ruraux vers les cités, les ports et les centres deproduction.
Entre 1950 et 1985, le gouvernement qui considérait tous les hommes de couleur comme des résidentstemporaires des grandes villes, a essayé d'arrêter le flot d'exode rural.
Il a notamment demandé aux Noirs de détenirdes permis spéciaux pour travailler ou être employés dans les grandes villes.
Depuis 1985, ces lois ont été abolies.Les Noirs constituent désormais les habitants à part entière des régions urbaines.
Education: Le système éducatifsud-africain a été marqué par la ségrégation des races et des groupes ethniques jusqu'en 1991, même si les écolesprivées et certaines universités ont suivi des politiques d'intégration.
En janvier 1991, une politique d'intégrationlimitée fut votée afin que la ségrégation dans les écoles primaires et dans les lycées soit finalement abolie.
Après1984, le pays comptait cinq ministères de l'éducation différents devant individuellement répondre aux besoins dechaque groupe ethnique.
La scolarisation était obligatoire entre 7 et 16 ans pour tous les enfants blancs, indiens oumétisses, mais elle ne l'était pas pour les enfants noirs, sauf dans les 300 écoles primaires où les comités de parentsl'avaient imposée.
On dénombre 11 universités blanches (toutes désormais intégrées), une université indienne, uneuniversité mixte et quatre universités dirigées par un gouvernement noir (y compris une faculté de médecine).
Il y aaussi quatre universités dans les réserves.
Les étudiants, quelque soit leur race, peuvent choisir l'université de leurchoix, en particulier lorsqu'ils préparent une thèse.
L'université d'Afrique du Sud (UNISA) située à Pretoria estresponsable du programme " d'éducation à distance ", c'est-à-dire des études par correspondance.
Quelques115.000 étudiants (y compris plus de 3.000 originaires de pays étrangers) sont encadrés individuellement par desprofesseurs hautement qualifiés dans toutes les disciplines, sauf la médecine et les études d'ingénieur, et cejusqu'au doctorat.
On privilégie les études de mécanique qui sont dispensées dans des institutions situées dans laplupart des grandes villes.
D'autre part, les grandes sociétés industrielles offrent à leurs ouvriers des stagestechniques durant leurs heures de travail.
Les personnes possédant de faibles revenus reçoivent, toutes racesconfondues, des services médicaux et dentaires gratuits ou à un coût peu élevé.
Malheureusement, le manque depersonnel qualifié et l'éloignement rural font que certaines communautés ne peuvent bénéficier de ces services.
Lesautres personnes peuvent néanmoins profiter des services privés implantés dans l'ensemble du pays.
La formationmédicale est d'un niveau très satisfaisant.
Les greffes d'organes sont très répandues.
En ce qui concerne lesmaladies, la malaria est encore présente dans le nord-est du pays.
On dénombre quelques épidémies sporadiquesdans les régions rurales.
Par contre la fièvre jaune ne constitue plus une menace.
La tuberculose, la typhoïde et lecholéra persistent encore dans les zones pauvres.
La bilharzie, maladie véhiculée par l'eau, existe encore.
Il estdifficile de la contrecarrer car les systèmes d'acheminement de l'eau manquent dans les campagnes.
Les problèmesde santé liés à l'environnement, y compris la malnutrition et la pollution, font l'objet d'une attention particulière de la.
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