L'Exposition universelle de 1855 - Hymne à l'industrie
Publié le 27/02/2008
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Dès les premières années du règne de Napoléon III, la France connaît un essor économique remarquable. Une exposition de l'industrie, qui a lieu périodiquement à Paris depuis 1798, est l'occasion de mesurer les progrès accomplis et de faire valoir les réussites du régime aux yeux du pays et de l'étranger. Le gouvernement a cependant le souci de dépasser l'opération de prestige pour exalter aussi les forces productives et «l'esprit industriel» chers aux saint-simoniens. Afin de lui donner une dimension éclatante, on remet à 1855 l'exposition prévue pour 1854 et on élargit le programme. Ce sera une Exposition universelle, à l'imitation de celle qui s'est tenue à Londres en 1851. Le gouvernement impérial invite tous les pays à venir confronter à Paris les produits de leurs industries et de leurs agricultures. La Russie n'est pas exclue, malgré la guerre de Crimée.
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- Baudelaire a dit à l'occasion de l'Exposition universelle de 1855 : « Le beau est toujours bizarre. Je ne veux pas dire qu'il soit volontairement, froidement bizarre, car dans ce cas il serait un monstre sorti des rails de la vie. Je dis qu'il contient toujours un peu de bizarrerie de bizarrerie naïve, non voulue, inconsciente et que c'est cette bizarrerie qui le fait être particulièrement le Beau. C'est son immatriculation, sa caractéristique. Renversez la proposition, et tâchez de co