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L'expansion japonaise.

Publié le 24/01/2012

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Transformé politiquement et économiquement, le Japon — dont la population augmente d'ailleurs très vite rêve d'expansion en Asie, ce qu'il va réaliser en deux étapes. 1894-1895. GUERRE AVEC LA CHINE, sous prétexte de défendre les intérêts japonais en Corée. Le Japon attaque et prend Formose et, sur le continent, débarque des troupes à Port-Arthur et dans le Chantoung. La Chine vaincue, signe la paix à. Shimonoseki : elle cède Formose et Port-Arthur au Japon et reconnaît l'indépendance de a Corée. Effrayées par les progrès japonais, la Russie, la France et l'Allemagne interviennent et contraignent le Japon à abandonner Port-Arthur (novembre 1895). 1904-1905. GUERRE AVEC LA RUSSIE. Le japon, ulcéré de voir Port-Arthur occupé par les Russes, considère ceux-ci comme ses véritables adversaires en Asie. Encouragé par l'alliance anglaise — 1902 - (l'Angleterre veut gêner les Russes, trop entreprenants), il prépare la guerre. Les opérations commencent le 8 février 1904, par un raid naval sur Port-Arthur. Les japonais débarquent, s'emparent de la presqu'île du Liao-Toung et font le siège de Moukden (février-mars 19o5). Sur mer, l'escadre russe de la Baltique vient se faire battre, après un voyage épuisant, aux îles Tsoushima, par l'amiral Togo, le 27 mai 1905. Gênée par l'éloignement, le manque de transports et les troubles intérieurs (voir question no 88), la Russie accepte la médiation américaine. Le traité de Portsmouth (5 septembre 19o5) donne au Japon le sud de Sakhaline, Port-Arthur et le chemin de fer sud-mandchourien. La Corée est placée sous son protectorat. Solidement installé sur le continent, le Japon considère ces conquêtes comme des bases de départ pour de nouvelles annexions en Chine.

« L'ouverture du Japon En 1853, une escadre américaine commandée par le commodore (officier de marine) Perry entre dans la rade d'Edo et, sous la menace de ses canons, exige l'ouverture des grands ports japonais au commerce étranger.

Pour le Japon, figé dans des traditions millénaires, l'humiliation est si forte qu'elle va déclencher une révolution p EN SAVOIR PLUS LES SAMOURAÏS Il existe environ un demi-million de ces guerriers, dépendant des grandes familles féodales et soum is à un code de l'honneur particulièrement rigide, le bushido.

L'ouverture du Japon à l'Occident leur portera un coup fatal : privés de leurs fonctions traditionnelles, dépouillés du sabre qui signala it leur position socia­ le, ils n'ont plus leur place dans le Japon moderne .

L'échec de leur dernière révolte en 1877 en apportera la preuve .

celle de la modernisation.

Un très vieil empire Au milieu du XIX• siècle, l'« empire du Soleil-Levant »,peuplé de près de 30 millions d'habitants, est encore ~":W:Iili~~,r;~ un pays fermé et traditionnel.

Dieu sur terre, l'empereur ne gouverne pas lui-même et vit retiré dans son palais de Kyoto .

Le véritable pouvoir appartient a u shogun , chef militaire , toujours ~~:m~~\ choisi depuis le xvu• siècle dans la même famille, celle des Tokugawa .

Il s'appuie sur une puissante classe de grands seigneurs , les daimyo, eux-mêmes suzerains de nobles guerriers, les samourais.

La révolution de 1868 Les seuls étrangers qui avaient pénétré au Japon jusqu'alors étaient des missionnaires .

Mais, à partir de 1850, tous les grands pays occidentaux vont « négocier » par la menace des traités abaissant les droits de douane pour les marchandises entrant au Japon.

La situation économique que cela provoque , jointe à la honte d'avoir dû céder devant les « barbar es occidentaux », déclenche une série de révoltes.

En 1868, le dernier shogun abdique au profit de l'empereur, monté sur le trône l'année précédente à l'âge de quinze ans.

C'est le début d'une nouvelle ère : le Meiji («po litique éclairée »).. »

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