L'Europe sous la domination de l'Allemagne nazie pendant la Seconde Guerre mondiale

« La croissance s'accompagne de modifications de la population active : plus de femmes, plus de travailleurs immigrés,moins de chômage.

Le nombre d'agriculteurs baisse, alors que les ouvriers de l'industrie et surtout les employés dusecteur tertiaire sont en forte augmentation.

Cette tertiairisation de l économie s'accompagne de l'urbanisation :c'est l'époque de la construction des barres et des tours dans les banlieues des grandes villes.Mais cette croissance a ses limites.

Cette société d'abondance génère des gaspillages ; elle n'est pas accessible çtous et certains sont exclus, même dans les pays riches.

A partir de 1973, la forte croissance fait place à unecroissance plus ralentie : c'est la fin des Trente Glorieuses. Les migrations internationales, reflet des inégalités dans le monde Depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, les migrations, c'est-à-dire le départ et l'installation de personnes horspays d'origine, souvent de façon définitive, s'intensifient.

Les moyens de transports plus rapides et moins chers, lamondialisation de l'économie font que ces migrations concernent le monde entier.Les principaux pôles d'immigrations dont l'Europe et l'Amérique du Nord, les pôles d'émigration son l'Afrique, l'Asie duSud et l'Amérique latine.

L'essentiel des flux part des pays du Sud dans lesquels l'IDH est faible et se dirige vers lespays du Nord, pays riches et industrialisés.Les inégalités économiques du monde sont à l'origine des flux les plus massifs.

Des millions de personnes quittentchaque année l'Afrique ou l'Asie du Sud, attirées par l'espoir d'un emploi, d'un salaire, d'une vie meilleure dans unpays riche du Nord.

Ainsi, les industries d'Europe et d'Amérique de Nord ont abondamment utilisé la main-d'œuvreissue des pays pauvres du Sud.Mais, depuis la crise des années 1970, la fermeture des frontières a fortement limité l'immigration.

De nombreuxmigrants sont aujourd'hui clandestins, exploités par des patrons peu scrupuleux.

D'autres migrants économiques sesont développées plus récemment, entre les pays du Sud : ainsi, les riches Etats pétroliers du golfe Persique attirentune abondante main-d'œuvre d'Asie du Sud.Enfin, les flux existent entre les pays du Nord.

On voit aujourd'hui des habitants des anciens Etats communistesd'Europe de l'est venir travailler en Europe de l'ouest, dans l'agriculture ou dans l'industrie.

Ils sont attirés par demeilleurs salaires et un niveau de vie plus élevé.

Il y a aussi des migrations qui se font de l'Europe vers l'Amérique deNord.

Il s'agit de travailleurs hautement qualifiés qui sont attirés par de meilleures conditions de travail : c'est le «brain drain ».Les migrations sont aussi motivées par les conflits.

Des millions de personnes quittent chaque année leur pays pourfuir les persécutions et surtout la guerre.

Ces migrations touchent des Etats de tous les continents : Rwanda,Afghanistan, ancienne Yougoslavie… Parmi ces migrants, certains demandent asile dans un pays du Nord, mais laplupart cherchent refuge dans les pays le plus proche.

Plus de 20 millions de réfugiés sont actuellement sous laprotection du HRC, le Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés, organisme de l'ONU.Ainsi, jeunes diplômés, travailleurs hautement qualifiés ou peu qualifiés, réfugiés alimentent des flux de populationqui reflètent les inégalités économiques et les tensions politiques dans le monde. L'effondrement du monde communiste en Europe à partir de 1989 A partir de 985, Gorbatchev lance en URSS la Perestroïka, c'est-à-dire la restructuration de l'économie et du régimepolitique de l'état communiste né de la révolution de 1917.

Il autorise la création d'entreprises privées et reconnaîtles libertés publiques.

Cette démocratisation le fait renoncer à intervenir dans les affaires des démocratiespopulaires du bloc soviétique.

Les Polonais, les Hongrois élisent en 1989 des gouvernements non communistes, lesAllemands ouvrent le mur de Berlin en novembre 1989.La fin du communisme modifie profondément l'Europe centrale et orientale.

Les démocraties populaires, où, sur lemodèle soviétique, le pouvoir était exercé par un parti unique et l'état contrôlait la vie de tous, disparaissent.

Lesnouveau Etats adoptent le capitalisme et la démocratie libérale.

La carte de l'Europe se modifie.

En 1990, la RDA etla RFA disparaissent et l'Allemagne est réunifiée.

La Tchécoslovaquie se sépare en deux en 1993.

En Yougoslavie, lafin du communisme laisse libre cours aux nationalismes qui s'affrontent ; guerres civiles et crises politiquesaccompagnent le morcellement de cette ancienne fédération de 1991 à 1999, particulièrement en Bosnie, puis auKosovo.Les relations est-ouest sont aussi bouleversées par l'effondrement du communisme.

Deux ans après la chute du murqui symbolisait la Guerre froide à Berlin, l'URSS n'existe plus et la notion de bloc disparaît, c'est la fin de la Guerrefroide.

Les Etats-Unis semblent sortir vainqueurs de ce face-à-face initié en 1945 ; l'OTAN devient la seule grandeorganisation militaire.

L'Europe tente avec difficulté de réunir ces Etats qui ont connu des expériences économiqueset politiques différentes depuis 1945. Les formes de la décolonisation (1947-1962) En 1945, la France possède un grand empire colonial en Afrique : au sud du Sahara, l'Afrique Occidentale, l'AfriqueEquatoriale et Madagascar ; au nord, le Maroc, l'Algérie et la Tunisie.En Afrique du Nord, à la suite de troubles, l'indépendance de la Tunisie et la guerre en Algérie, où vivent 1 milliond'européens, et qui a connu dès le 8 mai 1945 ses premières émeutes, violemment réprimées à Sétif et à Guelma.Une série, d'attentats éclatent en novembre 1945, la France refuse la négociation, c'est le début d'une guerre dehuit ans.

Elle oppose le Front de libération nationale (FLN) à l'armée française.

La violence s'installe dans les deuxcamps.

Aux embuscades, aux attentats du FLN, les militaires français répondent par des ratissages meurtriers etpratiquent parfois la torture.

En 1958, les émeutes menées par des Européens à Alger provoquent le retour aupouvoir du général de Gaulle.

Tout en continuant les opérations militaires, il négocie avec le FLN.

Malgré l'oppositiondes pieds-noirs et les attentats de l'OAS (Organisation armée secrète) qui veut empêcher toute négociation, les. »