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L'EUROPE DE 1919 À 1939 LES DIFFICULTÉS DU ROYAUME-UNI ET DE LA FRANCE

Publié le 09/12/2011

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• Le temps épargné sur l'Angleterre. la France en profitera. Bien qu'assez ingrate. l'étude de l'évolution de la France entre 1919 et 1939 est en effet essentielle - ne serait-ce que pour bien faire comprendre le drame de mai-juin 1940 et tout ce qui a suivi. D'abord, les temps difficiles (1919-1926). avec deux années plus critiques que les autres : 1923 (la Ruhr et Poincaré). 1926 (la menace de banqueroute et le retour de Poincaré). En second lieu, les bonnes années (1926-1931). l'aisance financière. la trève des partis. les réformes sociales. .. et un certain « engourdissement « béat.

europe

« • L'étude de la France après 1919 doit naturellement permettre de mettre en lumière.

certaines personnalités - particulièrement Poincaré, Herriot et Blum.

Une attention particulière devra aussi être portée à la soirée tragique du 6 février.

Elle a été à la fois un aboutissement (paroxysme de la crise) et un point de départ (l'affrontement des «deux France»).

DOCUMENTATION COMPLÉMENTAIRE LE TRAITÉ ANGLO-IRLANDAIS DE 1921 Il fut négocié entre le Premier ministre Llyod George et le chef de la fraction révolutionnaire la plus modérée.

Cosgrave .

L'Irlande du Nord - l'Ulster -resta rattachée au Royaume­ Uni .

Le reste de l'Irlande forma un dominion ayant pour capitale Dublin.

Cet accord ramena le calme pour dix ans .

Tout fut remis en question en 1932 lorsque les élections amenèrent De Valera au pouvoir.

La proclamation de l'Eire en sortit ( 1937) .

Mais le nouvel État.

tout souverain qu'il se proclamât.

resta dans le Commonwealth britannique et continua à bénéficier des avantages consentis aux dominions .

L 'Eire ne quitta le Commonwealth et ne devint une république indépendante qu'en 1949.

LES ÉLECTIONS FRANÇAISES DE 1936 Elles se font au scrutin uninominal à deux tours.

Le premier tour eut lieu le 26 avril: le 2• tour .

le 3 mai.

Les résultats généraux furent les suivants : la coalition de Front populaire obtenait 370 sièges sur 598 .

Cette majorité était formée par 116 radicaux .

26 républicains socialistes.

146 socialistes S.

F.

1.

O..

1 0 membres du parti d'Unité prolétarienne.

72 communistes .

Par rapport aux élections de 1932 .

on notait : une avance modérée de la gauche (322 députés en 1932) : un recul des radicaux ( 1 59 en 1932).

des républicains socialistes (45 en 1932).

du parti d'Unité prolétarienne (11 en 1932): un progrès des S.

F.

1.

O .

(97 en 1932) et des communistes ( 10 en 1932).

LES ACCORDS MATIGNON (7 juin 1936) Ils résultèrent d'une séance tenue ce jour-là.

un dimanche.

à l'Hôtel Matignon , rue de Varenne à Paris, résidence du Président du Conseil.

Étaient présents les représentants du patronat français .

notamment le président de la Confédération générale de la Production française (première forme du C.

N.

P.

F.): les représentants syndicaux.

notamment Léon Jouhaux .

secrétaire général de la C.

G .

T .; Léon Blum .

Président du Conseil.

et R.

Salengro.

ministre de l'Intérieur.. »

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