L'Esclavage Dans Les Colonies Françaises
Publié le 21/01/2013
Extrait du document
B - Les Rébellions
1 - Haïti
À la veille de la Révolution française, la colonie de Saint-Domingue est d’une prospérité sans égale. Elle
est le premier producteur mondial de
sucre – avec plus de la moitié de la production – comme de café. Son commerce extérieur représente
plus du tiers de celui de la France métropolitaine, et un Français sur huit en vit directement ou
indirectement. Mais cette opulence est bâtie sur un système économique critiqué et une organisation
sociale inhumaine.
La société des colons est très inégalitaire, et l’esclavage particulièrement cruel. Le Code Noir de 1685,
pourtant édicté pour l’« humaniser «, punit ainsi de mort l’esclave qui aurait frappé son maître, voire aurait
commis un vol. L’esclave avait le statut juridique d’un bien meuble. Mais, ce code n’est pas respecté.
L’obligation d’évangélisation est négligée; le repos obligatoire du dimanche, souvent reporté. À la peine
capitale prévue, les décisions de justice ajoutent souvent des supplices pour leur caractère exemplaire.
La cruauté des colons est telle que l’espérance moyenne de vie d’un esclave ne dépassait guère dix ans
En 1789, les colons de Saint-Domingue considérèrent la convocation aux États généraux, comme une
opportunité pour se défaire du système de l’Exclusif. Mais, la Déclaration des Droits de l’Homme du 26
août 1789 leur apparaît dangereuse. D’autant que la Société des amis des Noirs, fondée à Paris le 19
février 1789 propose l’abolition progressive de l’esclavage et l’égalité immédiate des libres de couleur.
En novembre 1791, les libres se soulèvent dans plusieurs endroits de l’Ouest et du Sud et remportent
des victoires dès l'été. Dirigés par Jacques Beauvais
et André Rigaud, les mulâtres prennent même la capitale Port-au-Prince, qui est en grande partie
incendiée. Le 14 août 1791, à Bois-Caïman, dans la plaine du Nord, de nombreux esclaves décidèrent la
révolte. En quelques jours, toutes les plantations du Nord furent en flammes et un millier de blancs,
massacrés.
[pic]
Le soulèvement des esclaves entraîna de vifs débats à la nouvelle Assemblée législative de Paris. Celleci
d’abord sensible aux arguments des colons, envoya des commissaires civils pour ramener à l’ordre les
libres et les esclaves. Alors que ces derniers étaient demandeurs d’une paix honorable, la raideur des
colons ranima les révoltes. Le 4 avril 1792, fut promulguée dans l’enthousiasme l’égalité des droits des
libres et des blancs. Pour la faire appliquer, de nouveaux commissaires civils, dont Léger-Félicité
Sonthonax et Étienne Polverel, furent envoyés à Saint-Domingue, appuyés de quatre mille volontaires de
la garde nationale.
«
2 - Biographie de Toussaint Louverture ………………………………………………\
..
p 31
3 - Biographie de Victor Schœlcher ………………………………………………\
…… p 32
Glossaire ………………………………………………\
………………………………………..
p 35
Sources ………………………………………………\
…………………………………………..
p 35
De tout temps l’être humain n’a pu s’empêcher de montrer à son voisin sa supériorité.
Les différences
physiques, sociales, culturelles ou intellectuelles sont autant de motifs à considérer autrui comme
inférieur.
Avec la pratique de l’esclavage l’homme a atteint la forme ultime de l’asservissement de ses
semblables.
Il faut savoir que l’être humain a toujours voulu assouvir son désir de puissance, non seulement sur son
propre territoire, mais également au-delà des mers, pour peu que les richesses des terres découvertes lui
apportent un enrichissement supplémentaire.
On convoite toujours ce que l’on ne possède pas.
De plus,
les français, comme les autres peuples européens, croyaient vraiment être, parmi les humains, une race
supérieure
destinée à apporter les bienfaits de la civilisation aux « pauvres » autochtones.
Introduction : La Colonisation
Les anciennes colonies
Aux 17e et 18e siècles, la France était à la tête d’un vaste empire colonial, qui comprenait les Antilles (y
compris Haïti) qu’elle peuple d’esclaves africains, La Louisiane, le Canada, l’Inde et les îles
Mascareignes (La Réunion et L’Ile Maurice).
Mais après la guerre de Sept Ans et les guerres de la
Révolution et de l’Empire, il ne reste plus que la Guadeloupe, la Martinique La Réunion et quelques
comptoirs le long des côtes africaines et indiennes.
Le Maghreb
La conquête de l’Algérie est entreprise par Charles X en 1830.
Elle est à peu près terminée sous
Napoléon III.
Le pays devient territoire français où beaucoup d’Européens viennent s’installer.
La Tunisie
devient un protectorat en 1881.
Le royaume du Maroc est difficilement soumis entre 1907 et 1912 par le
général Lyautey.
L’Afrique Noire
Partis de leurs comptoirs du Sénégal et de Côte-d’Ivoire, les Français conquièrent dans les années 1880
l’essentiel du Sahel par la soumission des rois.
Mais ils se heurtent un peu partout à la concurrence
anglaise et allemande.
Après 1981, La France récupère l’essentiel des colonies allemandes : Le Togo et
le Cameroun.
Madagascar
Ce royaume a réussi à préserver son indépendance tout au long du 19e siècle en jouant de la rivalité
franco-anglaise.
Mais en 1897, le Général Galliéni dépose la reine Ranavalona et la Grande Ile devient
une colonie.
Le.
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- SCHOELCHER, Victor (21 juillet 1804-26 décembre 1893) Homme politique Sous-secrétaire d'Etat au sein du gouvernement provisoire mis en place après la révolution de 1848, Schoelcher fait adopter le décret par lequel l'esclavage est aboli dans les colonies françaises (27 avril 1848).
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