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Les violences coloniales

Publié le 10/11/2015

Extrait du document

La colonisation est un processus par lequel un pays annexe un état indépendant dans le but de le dominer tout en lui imposant sa propre culture et son administration politique. Bien souvent, ce phénomène a une visée économique. Ce concept s’est principalement manifesté dans le courant des XIXème et XXème siècles et a été pratiqué par de grandes puissances occidentales à savoir le Royaume-Uni, la France, l’Italie, les Pays-Bas mais aussi la Belgique. En effet, le roi Léopold II a entrepris la domination du Congo mais, à l’instar des autres conquêtes, uniquement pour son ambition personnelle[1]. Généralement, la colonisation d’un état indépendant se déroulait dans un climat de violences afin de soumettre les indigènes. Cette synthèse développera les différentes formes de celles-ci à travers les points de vue de trois auteurs, Hanna Arendt, philosophe juive, Adam Hochschild, journaliste américain et Jean Strengers, professeur d’histoire.                  Tout d’abord, les indigènes étaient soumis aux colons qui justifiaient leur venue par la...

« violence notamment en montrant des illustrations susceptibles d'émouvoir.                  Dans ce système, les peuples congolais devaient travailler pour les colons dans des exploitations de caoutchouc (dès 1890).

De ce travail, de nombreuses violences ont découlé car les colons avaient installé un climat de terreur en imposant des quotas de productions.

En effet, si ceux-ci n'étaient respectés, ils n'hésitaient pas à tuer des indigènes tout en rapportant à leurs chefs une main coupée de la victime comme preuve.

                          A.

Hochschild[7] et J.

Strengers[8] ont tous deux développé ce phénomène.

Cependant, ce dernier décrit cette pratique comme un débordement de la part des soldats qui coupaient aussi celles de certains indigènes blessés pour justifier les munitions qu'ils auraient utilisées pour d'autres choses.

Les deux auteurs ne livrent donc pas la même information.

A.

Hochschild a écrit ce texte dans le but de dénoncer le système politique de Léopold II en se basant sur des fictions (celles de Conrad) et sur des témoignages comme ceux de Morel et de Casement qui ont eux aussi pour objectif de condamner les violences commises par les colons.

D'ailleurs, Morel, étant contre les campagnes anti-congolaises tout comme Casement, a adopté une attitude très radicale envers la politique de Léopold II.

C'est ce que révèle J.

Stengers.[9]  Les sources        d'A.

Hochschild ne sont donc pas entièrement fiables et, par conséquent, il faut se méfier de son document.

Cependant, J.

Strengers, quant à lui, en tant qu'historien, écrit de manière plus objective car son but n'est pas de dénoncer mais de tenter d'analyser le système du roi.                  En conclusion, l'état envahit subissait d'importantes violences.

Les auteurs, en fonction de leur objectif d'écriture et de leur position par rapport aux faits, décrivent ceux-ci de manière plus ou moins semblable.

On remarque cependant qu'il y a des similitudes plus importantes entre les faits rapportés par H.

Arendt et J.

Strengers par rapport à ceux d'A.

Hochschild. [1]HOCHSCHILD Adam, Les fantômes du roi Léopold II, trad.

de M.-CL.

ELSEN et Fr.

STRASCHITZ, ed.. »

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