Les vagues d'immigration en France de 1850 à nos jours.
Publié le 23/01/2013
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« La Première Guerre mondiale marque les d ébuts d’une immigration organis ée par l’ État : étrangers et coloniaux prennent, dans certains secteurs, la rel ève des travailleurs fran çais partis au front. Pendant la Premi ère Guerre mondiale, on recrute des travailleurs jusqu’en Chine. C’est ainsi qu’arrivent en France 140 000 Chinois, dont 100 000 affect és à l’arm ée britannique et 40 000 aux usines fran çaises. Durant l’entredeuxguerres, le recrutement de travailleurs étrangers reste partag é entre le patronat (Comit é des Houill ères, Soci été G énérale d’Immigration) et l’ État. Les ann ées 1920, d écennie de croissance, sont marqu ées par une diversification sans pr écédent des nationalit és et des secteurs d’emploi. Entre 1921 et 1931, on assiste m ême à un quasi doublement de la population étrang ère qui s’ établit d ésormais à 6,6 % de la population totale du pays. Parall èlement, la France devient une terre d’asile pour les Russes chass és par le bolchevisme, les Italiens fuyant le fascisme et les r éfugi és arm éniens victimes de la r épression turque. Dans les ann ées 1930, ce sera au tour des r épublicains espagnols et des victimes du nazisme de tenter leur chance de l’autre c ôté de la fronti ère. En 1931, la pr ésence étrang ère, avec pr ès de trois millions de personnes recens ées, constitue 7% de la population totale, une proportion jamais d épass ée depuis, tout comme le nombres de travailleurs étrangers qui repr ésentaient pas moins de 7,7% des actifs en France. Le recensement de 1931 compte plus de 500 000 Polonais, r épartis dans 86 d épartements fran çais agricoles ou industriels, plus de 800 000 Italiens en France, 36 000 émigrants arm éniens sur toute l’ étendue du territoire, et 72 000 émigrants russe. Par ailleurs, la crise des ann ées 1930 provoque une vague de licenciements et de renvois au pays. De 1940 à 1944, pour la premi ère fois depuis plus de cent ans, l’Occupation a pour corollaire un quasiarr êt de toute immigration. En 1946, le recensement fait état d’une diminution sensible de la pr ésence étrang ère (retours aux pays et naturalisation). La France va alors ouvrir ses portes à de nouveaux pays tels que le Portugal, le Maroc ou encore l’Alg érie apr ès 1962. Ce nouveau cycle d'arriv ée s'amorce, stimul é par les besoins en maind'oeuvre des Trente Glorieuses de l' économie fran çaise. L’ État prend le relais du patronat ; il organise l’immigration de la main d’œuvre étrang ère et signe de nouveaux accords bilat éraux (Italie, Espagne, Portugal…). Parall èlement, les travailleurs alg ériens arrivent en m étropole librement en tant que ressortissants fran çais jusqu’en 1962, o ù ils ne sont pas moins de 350 000 . Au recensement de 1968, avec 607 000 ressortissants, les Espagnols deviennent la nationalit é étrang ère la plus nombreuse, d épassant les Italiens qui, . »
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