LES TUILERIES DANS L'HISTOIRE
Publié le 22/02/2012
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Les Tuileries
Des pierres où s'inscrit l'Histoire
1564
L'histoire d'un pays s'écrit autant dans
la pierre que dans les manuels: raconter
les Tuileries, c'est raconter la France.
Au XVI' siècle, au lieu dit «la Sablon-
nière», s'élevait une fabrique de tuiles
qui donna son nom à la maison de cam-
pagne bâtie, sur son emplacement, par
le sieur Neufville de Villeroi.
A la mort
d'Henri II, Catherine de Médicis installe
la cour au Louvre.
La proximité des
«Tuileries» lui donne l'idée d'y faire
construire, par Philibert Delorme, une
maison de plaisance à l'italienne, entou-
rée d'un parc.
Le plan qui est en fait
celui d'un gigantesque palais est loin
d'être achevé à sa mort.
Seuls sont éle-
vés alors le pavillon central et les deux
galeries adjacentes.
Henri IV, peu après son entrée à Paris,
entreprend la construction de la Grande
Galerie et du pavillon de Flore qui réu-
nissent le Louvre aux Tuileries.
Le pavillon de Marsan, oeuvre de Le
Vau, voit le jour sous Louis XIV.
Le
Nôtre embellit le parc, crée la magni-
fique perspective centrale, creuse les
bassins, aménage les parterres à la fran-
çaise.
De 1789 à 1792, les Tuileries abritent
Louis XVI et sa famille que les émeu-
tiers parisiens sont allés chercher à Ver-
sailles en octobre 1789.
1792 est une
année tragique pour le vieux palais:
envahi une première fois le 20 juin, il est
mis à sac au cours de la sanglante jour-
née du 10-Août, qui voit le massacre de
600 gardes suisses.
Rebaptisées Palais-
National, les Tuileries sont occupées, en
1793, par la Convention, puis, en 1796,
par le Conseil des Cinq-Cents.
Une nou-
velle vie de splendeur leur est insufflée
par Napoléon qui crée la salle du Con-
seil, reconstruit le théâtre, fait élever
l'arc de triomphe du Carrousel.
A partir de l'Empire et•jusqu'à la fin du
règne de Napoléon III, les Tuileries jus-
tifient leur vocation de résidence des
souverains.
Leurs vieux murs témoi-
gnent de toutes les convulsions qui agi-
tent les institutions de la France: la
chute de l'Empire, la Restauration et les
Cent-Jours, les Trois Glorieuses et la
monarchie de Juillet.
Le 24 février 1848,
de nouveau, les révolutionnaires enva-
hissent les Tuileries.
Le gouvernement
provisoire émigre au Luxembourg puis
à l'Hôtel de Ville.
Le pouvoir réintègre
le palais avec Napoléon III, à la suite du
coup d'Etat du 2 décembre 1851.
En
1871, les Tuileries paient un triste tribut
à la Commune.
Arrosées de goudron et
de pétrole, elles sont incendiées par les
insurgés.
Ce qu'il en reste sera démoli
sous la
iii
e
République.
Seuls les pavil-
lons de Flore et de Marsan seront
reconstruits.
Dans leur magnificence, les jardins
demeurent un modèle de grâce et de
goût, avec la grande allée qui, d'un élan
triomphal, s'ouvre sur la perspective des
Champs-Elysées.
Les Tuileries
Des pierres où s'inscrit l'Histoire 1564
L'histoire d'un pays s'écrit autant dans
la pierre que dans les manuels: raconter les Tuileries, c'est raconter la France.
Au XVI• siècle, au lieu dit «la Sablon nière», s'élevait une fabrique de tuiles
qui donna son nom à la maison de cam
pagne bâtie, sur son emplacement, par
le sieur Neufville de Villeroi.
A la mort
d'Henri II, Catherine de Médicis installe
la cour au Louvre.
La proximité des
«Tuileries» lui donne l'idée d'y faire
construire, par Philibert Delorme, une
maison de plaisance à l'italienne, entou
rée d'un parc.
Le plan qui est en fait
celui d'un gigantesque palais est loin
d'être achevé à sa mort.
Seuls sont éle vés alors le pavillon central et les deux
galeries adjacentes.
Henri IV, peu après son entrée à Paris,
entreprend la construction
de la Grande
Galerie et du pavillon de Flore qui réu
nissent
le Louvre aux Tuileries.
Le pavillon de Marsan, œuvre de Le Vau, voit le jour sous Louis XIV.
Le Nôtre embellit le parc, crée la magni
fique perspective centrale, creuse les bassins, aménage les parterres à la fran
çaise.
De 1789 à 1792,
les Tuileries abritent
Louis XVI et sa famille que les émeu
tiers parisiens sont allés chercher à Ver
sailles en octobre 1789.
1792 est une
année tragique pour
le vieux palais:
envahi une première fois le 20 juin, il est mis à sac au cours de la sanglante jour &ée du 10-Août, qui voit le massacre de 600 gardes suisses.
Rebaptisées Palais
National, les Tuileries sont occupées, en
1793, par la Convention, puis,
en 1796, par
le Conseil
des Cinq-Cents.
Une nou velle vie de splendeur leur est insuffiée
par Napoléon qui crée la salle du Con
seil, reconstruit le théâtre, fait élever
l'arc de triomphe du Carrousel.
A partir de l'Empire et·jusqu'à la fin du
règne de Napoléon III, les Tuileries jus
tifient leur vocation de résidence des
souverains.
Leurs vieux murs témoi
gnent de toutes les convulsions qui agi tent les institutions de la France: la
chute de l'Empire, la Restauration et les Cent-Jours, les Trois Glorieuses et la
monarchie de Juillet.
Le 24 février 1848, de nouveau, les révolutionnaires enva
hissent les Tuileries.
Le gouvernement
provisoire émigre au Luxembourg puis
à l'Hôtel
de Ville.
Le pouvoir réintègre le palais avec Napoléon III, à la suite du
coup d'Etat du 2 décembre 1851.
En
1871, les Tuileries paient un triste tribut
à la Commune.
Arrosées de goudron et de pétrole, elles sont incendiées par les insurgés.
Ce qu'il en reste sera démoli
sous la
III• République.
Seuls les pavil
lons de Flore et de Marsan seront
reconstruits.
Dans leur magnificence,
les jardins
demeurent un modèle de grâce et de
goût, avec la grande
allée qui, d'un élan
triomphal, s'ouvre sur la perspective des
Champs-Elysées..
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