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LES TRANSPORTS ROUTIERS

Publié le 08/11/2011

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La révolution industrielle du XIxe siècle et l'apparition du règne du machinisme ont contribué à modifier profondément tous les modes de transport. Sur mer, la rame, déjà surpassée par la voile, s'est vue supplantée par la machine à vapeur pour la propulsion des navires et des vaisseaux. Leur vitesse de déplacement s'en est trouvée accrue de même que leur régularité d'emploi. Sur terre, deux moyens· dè transport devaient naître, dont l'influence sur le plan économique et, par suite, sur le plan social, fut considérable. A l'époque où le chemin de fer, créé de toutes pièces, assurait ses premières liaisons, les transports routiers avaient, eux aussi, recours à la traction mécanique pour remplacer, puis supprimer peu à peu la traction animale et humaine.

« Perrin/Atlas-Photo De 2,200 km/h au XVIII" siècle, la vitesse moyenne de la diligence passa à 9,500 km/h vers 1850, grâce à l'amélioration de la viabilité .

La diligence comportait trois compartiments : le «coupé» à l'avant, puis l'« intérieur» et la «rotonde» à t'arrière.

Bref, les transports terrestres ont évolué, se sont transformés et améliorés à la cadence des progrès enregistrés dans la recherche, l'industrie et l'adap­ tation des véhicules routiers à tous les besoins de l'activité humaine telle qu'elle peut se définir à par­ tir du début de notre siècle.

Phénomène économique, ils ont permis d'ac­ croître les échanges, de réduire la durée des liaisons entre producteurs et consommateurs dans des conditions avantageuses pour tous.

Phénomène social, tous les véhicules auto­ mobiles contribuent au mieux être et à l'indépen­ dance de l'individu dans la mesure où leur conduite est sage et sans risques.

L'évolution des moyens de transports routiers dont le développement a été surprenant et florissant a nécessité la mise en œuvre d'une infrastructure et d'industries importantes, cependant que la circula­ tion de leurs véhicules faisait l'objet d'une législa­ tion spéciale et de plus en plus sévère et détaillée.

Courte histoire que celle des transports routiers motorisés puisqu'elle s'échelonne à peine sur un siècle.

Mais il semble intéressant de jeter un rapide coup d'œil sur leur passé et leurs antécédents dont les principales étapes furent marquées, au fil du temps, par des découvertes, des expérimentations et des réalisations qui en ont fait, progressivement, ce qu'ils sont aujourd'hui.

Ce sera aussi l'occasion de rendre un modeste hommage à tous ceux qui ont consacré leur science, leur sagacité et aussi leur courag~, jusqu'au mépris de la mort, au développe­ ment.

dd un moyen de transport désormais si bien ancr~ ans ~o~ mœurs que nous tendons à en ~~biter les ongme~ et toutes les difficultés rencon- ees par ceux qUI avaient foi en son avenir.

Le passé des transports terrestres Les ressources scientifiques de la paléontologie restent impuissantes qu~t à l'endroit précis où l'homme fit son apparition sur la tecre.

Elles nous confirment cependant que celui-ci ne disposait que de la marche comme moyen primitif et naturel pour ses déplacements.

Parties de l'Asie ou de !ln­ de, les générations successives n'en n'ont pas moins peuplé tout l'Ancien Continent sans autre moyen que la seule locomotion humaine.

Vivant de pêche, de chasse ou de cueillette, l'homme des cavernes ne se livrait qu'à des déplacements plus ou moins fré­ quents et courts.

A certaines époques, ses déplace­ ments prirent la forme de migrations massives et sans espoir de retour.

L'étude des gisements et des vestiges nous permet de penser que cette circulation empruntait de préférence les vallées des ,grands cours d'eau.

Ainsi naquit le portage humain.

Nos ancêtres n'avaient d'autres ressources que de transporter leur maigre bagage à dos d'homme.

Cette pratique devait se poursuivre, à travers tous les temps, jus­ qu'à notre époque.. »

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