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Les traités de Bâle (1795) - HISTOIRE

Publié le 27/02/2008

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histoire

Par les traités de Bâle, signés en 1795 avec la Prusse et l'Espagne, la France révolutionnaire réussit à disloquer la première coalition. Elle consolidait ainsi ses frontières et rendait des troupes disponibles pour affronter ses deux grands adversaires, l'Autriche et l'Angleterre. Le traité avec la Prusse La France accordait une importance capitale aux négociations avec la Prusse, qui restait le pôle de la diplomatie française face à l'empire des Habsbourg. De son côté, la Prusse avait besoin de sortir de la coalition, mais Frédéric-Guillaume répugnait à traiter avec les régicides français, et son entourage était divisé entre faucons et colombes. C'est la question polonaise qui fit pencher la balance.

histoire

« Les trait& de Bale 1795 Par les trait& de Bale, sign& en 1795 avec la Prusse et l'Espagne, la France revolutionnaire reussit a disloquer la premiere coalition.

Elle consolidait ainsi ses frontieres et rendait des troupes dis- ponibles pour affronter ses deux grands adversaires, l'Autriche et l'Angleterre. Le traite avec la Prusse La France accordait une importance capi- tale aux negociations avec la Prusse, qui restait le pole de la diplomatie francaise face a l'empire des Habsbourg.

De son cote, la Prusse avait besoin de sortir de la coalition, mail Frederic-Guillaume re- pugnait A traiter avec les regicides francais, et son entourage etait divise entre faucons et colombes.

C'est la question polonaise qui fit pencher la balance.

Le 3 janvier 1795, l'Autriche et la Russie avaient signe A Saint-Petersbourg un traite qui rayait la Pologne de la carte de l'Europe.

La Prusse risquait de se voir exclue du partage et ne pouvait esperer y participer qu'en exi- geant des compensations pour les terri- toires laisses A la France.

Le traite fut signe par Hardenberg pour la Prusse et Barthelemy pour la France, dans la nuit du 4 au 5 avril 1795.

La Prusse reconnaissait l'occupation francaise de la rive gauche du Rhin jusqu'a la paix generale. Le traite avec l'Espagne Au nord, la France avait consolide sa position par le traite de La Haye du 16 mai, qui scellait l'alliance avec la republique batave.

Au sud, l'Espagne etait entrée malgre elle dans la coalition A la suite de la declaration de guerre de la France en mars 1793.

Les deux pays desiraient la paix.

Le roi d'Espagne Charles IV, un Bourbon, de- manda d' abord la constitution d 'un royaume mitoyen au profit de Louis XVII, prisonnier au Temple.

Finalement, par le traite signe le 22 juillet, la France restitua A l'Espagne les territoires conquis (Cata- logne, Pays basque).

Elle obtenait la partie espagnole de l'ile de Saint-Domingue (l'actuelle Republique dominicaine).

Les relations commerciales du temps du pacte de Famille, en 1761, etaient retablies.

La France laissait A l'Espagne une partie de son materiel militaire, pour ne pas lui imposer de trop lourdes charges.

Elle ac- ceptait la mediation espagnole pour le Portugal et les Etats d'Italie.

Ainsi, les trois trait& signes a Bale et I La Haye entre avril et juillet 1795 affaiblissaient notablement la coalition, qui restait pourtant forte des deux plus redoutables adversaires de la France, l'Autriche et l'Angleterre. Temoignage "Je pense que le roi de Prusse fera la paix.

...Ilse dedommagera volontiers aux clepens de la Pologne et des princes allemands ses voisins de ce qu'il perdra sur la rive gauche du Rhin.

11 ne se rapprochera de nous que lorsque la peur du progres de la Russie lui en fera une necessite." Barthelemy, rapport du 1" fevrier 1795 Les traités de Bâle Par les traités de Bâle, signés en 1795 avec la Prusse et l'Espagne, la France révolutionnaire réussit à disloquer la première coalition.

Elle consolidait ainsi ses frontières et rendait des troupes dis­ ponibles pour affronter ses deux grands adversaires, l'Autriche et l'Angleterre.

Le traité avec la Prusse La France accordait une importance capi­ tale aux négociations avec la Prusse, qui restait le pôle de la diplomatie française face à l'empire des Habsbourg.

De son côté, la Prusse avait besoin de sortir de la coalition, mais Frédéric-Guillaume ré­ pugnait à traiter avec les régicides français, et son entourage était divisé entre faucons et colombes.

C'est la question polonaise qui fit pencher la balance.

Le 3 janvier 1795,1' Autriche et la Russie avaient signé à Saint-Pétersbourg un traité qui rayait la Pologne de la carte de l'Europe.

La Prusse risquait de se voir exclue du partage et ne pouvait espérer y participer qu'en exi­ geant des compensations pour les terri­ toires laissés à la France.

Le traité fut signé par Hardenberg pour la Prusse et Barthélémy pour la France, dans la nuit du 4 au 5 avrill795.

La Prusse reconnaissait l'occupation française de la rive gauche du Rhin jusqu'à la paix générale.

Le traité avec l'Espagne Au nord, la France avait consolidé sa position par le traité de La Haye du 16 mai, qui scellait l'alliance avec la république batave.

Au sud, l'Espagne était entrée malgré elle dans la coalition à la suite de la déclaration de guerre de la France en mars 1793.

Les deux pays désiraient la paix.

Le 1795 roi d'Espagne Charles IV, un Bourbon, de­ manda d'abord la constitution d'un royaume mitoyen au profit de Louis XVII, prisonnier au Temple.

Finalement, par le traité signé le 22 juillet, la France restitua à l'Espagne les territoires conquis (Cata­ logne, Pays basque).

Elle obtenait la partie espagnole de l'île de Saint-Domingue (l'actuelle République dominicaine).

Les relations commerciales du temps du pacte de Famille, en 1761, étaient rétablies.

La France laissait à l'Espagne une partie de son matériel militaire, pour ne pas lui imposer de trop lourdes charges.

Elle ac­ ceptait la médiation espagnole pour le Portugal et les Etats d'Italie.

Ainsi, les trois traités signés à Bâle et à La Haye entre avril et juillet 1795 affaiblissaient notablement la coalition, qui restait pourtant forte des deux plus redoutables adversaires de la France, l'Autriche et l'Angleterre.

Témoignage "Je pense que le roi de Prusse fera la paix.

...

D se dédommagera volontiers aux dépens de la Pologne et des princes allemands ses voisins de ce qu'il perdra sur la rive gauche du Rhin.

D ne se rapprochera de nous que lorsque la peur du progrès de la Russie lui en fera une nécessité." Barthélémy, rapport du t•• février 1795. »

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