Les tombes de Diehouty et de Djehoutyemheb
Publié le 03/01/2015
Extrait du document
«
La légende preme égale
ment que ce sont les scribes
de Djehoutyemheb
qui para
chevèrent
la décoration, no
tamment en vue d'y ajouter
les nouveaux noms.
Un grand nombre de
scènes festives
U
ne autre des fêtes évo
quées -
et elle est rare
ment figurée avec un tel luxe
de détails - est celle de Mout.
Il s'agit donc de célébrer la
Dame du ciel, protectrice du
royaume .
La femme de Dje
houtyemheb , Bak-Khonsou,
est représentée en
tant que
chanteuse sacrée d'Amon-Rê
mais
aussi de Mout et de
s de la décoration.
as, les adoratrices
mon reçoivent
urs, parfums et
ents des mains de
unes servantes.
Khonsou, dieux locaux.
Elle
joue ici du sistre juste au
dessus de
la table d'offran
des, d'ailleurs accompagnée
de
sa propre mère qui, elle
aussi, était chargée du culte
de ces divinités.
Elles portent
la menat, sorte de lourd col
lier musical à l'effigie de
Mout, composé de perles
qui, agitées,
produisent des
sonorités
censées plaire aux
divinités .
La fête de Mout était une cé
lébration particu 1 ièrement
joyeuse, qui mêlait chants,
musiques, parfums mais
aussi
liqueurs et vins.
De jeunes
servantes enduisaient
d'on
guents parfumés le haut du
corps et les perruques des femmes
de
l'assistance et, de
temps
à autre, puisaient de
l'alcool dans les grandes
jarres
pour en distribuer à
l'assemblée .
Les femmes sem
blent néanmoins plus sen
sibles aux délicates senteurs
des fleurs qu'aux vins et aux
liqueurs, car ont dans les
mains plus souvent des lotus
que les fines coupes conte
nant de la boi sson .
Un culte généreux
C
ertains des tableaux re
présentant
le culte rendu
à Djehouty
et à sa mère, en
particulier lors de la fête de
la Vallée, sont dans un état
de conservation remarqua
ble.
On les voit notamment
tous deux assis sur une ban
quette à pieds de lion, la
main de la mère reposant sur
l'épaule de son fils.
Il est à
noter que la femme porte
une robe à bretelle unique,
mode qui n'avait plus cours
lorsque le tombeau fut repris
par Djehoutyemheb, mais les
artistes ne prirent pas la pei
ne,
pour l'occasion, de re-
mettre au goût du jour ces
particularités vestimentai res .
Son fils, quant à lui, porte un
simple pagne et un manteau
attaché sur une
épaule .
Les
égyptologues remarquent
d'après la peinture que le lin
est d'une grande finesse, ce
qui n'a rien d'étonnant de la
part d'un responsab le des
ateliers de tissage! Tout deux
ont à la main un lotus fleuri,
gage de la vie nouvelle, et,
comme dans
la plupart des
tableaux égyptiens, font face
à une table d'offrande s abon
damment garnie .
On remarque une amphore à
vin (sous la tab le à gauche), à
côté des jarres de bière ainsi
que des pains, de
la viande,
des
fioles de parfums, le
tout, comme à l'accoutumée,
protégé des insectes par de
la paille tressée, ici de cou
leur bleue ..
»
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