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Les titulatures royales

Publié le 03/01/2015

Extrait du document

quant à lui, place le pharaon sous la protection de la dées-se vautour Nekhbet et du co-bra Ouadjet, tous deux divi-nités tutélaires respective-ment de la Haute-Égypte et de la Basse-Égypte. N'ou-blions pas que l'Égypte était considérée tout au long de son histoire comme la ré¬union des terres du Sud et du Nord. Un autre titre renvoie d'ail-leurs à la nature double du pays, le nom de roi de Haute et de Basse-Égypte, Dans les documents offi-ciels égyptiens, le pha¬raon est partout. Il s'oc¬cupe de tout, politique, religion, justice, culte des morts, etc. Rien d'éton¬nant dès lors à ce que ses noms et titres appairais-sent de façon récurrente dans les textes.

« quant à lui, place le pharaon sous la protection de la dées ­ se vautour Nekhbet et du co­ bra Ouadjet, tous deux divi­ nités tutélaires respective ­ ment de la Haute -Égypte et de la Basse-Égypte .

N'ou ­ blions pas que l'Égypte était considérée tout au long de son histoire comme la ré­ union des terres du Sud et du Nord.

Un autre titre renvoie d'ail­ leurs à la nature double du pays, le nom de roi de Haute et de Basse-Égypte, * ~ QQ « Celui du jonc et celui de l'abeille ».

Le jonc était le symbole de la Haute-Égypte, alors que l'abeille représentait vrai ­ semblablement à une épo­ que indéterminée la Basse ­ Égypte .

Beaucoup plus mys­ térieux est le nom d'Horus d'or ~ i ROIS D'ABORD ! da·ns l'écriture égyptienne Josition honorifique » .

que qui tire son origine de ;es et protocolaires .

tient le nom d'un dieu ou •rique « dieu » ou « roi », le /'expression, même si, toit se lire en dernier.

re roi (nésout) » se dira 1ais s'écrira out sa (le canard) .

prononcera hém ntjer dieu), mais il se notera : er hém).

dont la signification reste in­ connue.

Enfin, peut-être le plus fameux, le nom de fils de Rê , 8 ~ met l'accent sur la parenté des pharaons avec le dieu ayant institu é la monarchie sur terre: Rê, le premier pha- raon.

Tous les rois suivants, divins puis humains, seront cons idérés comme ses succes­ seurs et héritiers.

Ces cinq titres précédaient don c chacun un nom du roi.

Ils composent l'ensemble de la titulature du pharaon , qu'il est pourtant rare de rencontrer dans son intégra­ lité dans un même texte .

Les plus fréquemment employés so nt les noms de roi de Hau ­ te et de Basse-Égypte, et de fils de Rê .

Ce sont en fait les deux seuls noms véritables du roi : le premier lui est donné lors de son couronne­ ment, alors que le seco nd est son nom de naissance .

Eux seuls sont entourés d'un cartouche CJI , qui protè­ g e le nom royal.

Les trois autres composantes de la ti- tulature sont choi sies au dé­ but de chaque règne.

De na­ ture purement idéologique, elles reflètent l'orientation politique du nouveau souve ­ .rain.

Une sorte de program­ me ! Il arrive d'ailleurs que le roi modifie sa titulature lors­ qu'il veut signifier un tour ­ nant important de son r èg ne.

La fonction royale E n plus de ces appellations de nature protocolaire, il existe bien évidemment des termes génériques désignant le souverain .

Le plus répandu d'entre eux est * ~ · « Celui du jonc » qui , lorsqu 'il est employé seul, se rapporte au roi de l'Égypte entière.

On trouve aussi « souverain »,. »

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