Les Terres Australes et Antarctiques françaises (TAAF)

« les nots , l'ensemble représente 85 km'.

Amsterdam couvre la plus grande partie avec une superficie de 58 km' , tandis que Saint-Paul s 'étend sur 7 km'.

llfLIEF Ces nes sont issues d 'une chaîne volcanique sous-marine (dorsale ).

L'île d'Amsterdam présente, dans sa partie ouest.

d'abruptes falaises surplombant l'océan.

La côte orientale est moins élevée .

Le point culminant est le mont de la Dives , ~ 881 rn d'altitude.

À 100 km au sud d'Amsterdam, Saint -Paul est une ne volcanique en partie effondrée .

Son centre est un cratère transformé en lagon , ouvert sur l'océan par un étro~ passage .

Le relief y est peu élevé, ~ peine 260 rn pour le point le plus haut CLIMAT Bénéficiant d'un climat océanique tempéré plus doux que celui des nes Kerguelen et Crozet , Saint-Paul et Amsterdam ne sont pas enneigées .

En revanche , les précipitations y sont importantes -plus de 1 ooo mm par an -et les vents d'ouest y soufflent constamment FAUNE n FLOIE Amsterdam est la seule île des TAAF ~ abriter des arbres .

En dehors des fougères et de graminées , le phylica , une plante arborescente , est l 'unique espèce autochtone .

Sur les 1 500 hectares de forêt de phylicas répertoriés au XVIII' siècle, il n 'en reste aujourd 'hui qu'une dizaine.

Les déboisements , les incendies et les bovins sauvages , introduits par un Réunionnais , ont décimé l'ancienne forêt.

Des phylicas ont été replantés dans les années 1980, un espace déclaré réserve naturelle , et les bovins sont désormais derrière des enclos.

t: ohlm d'AIIIstertlom , le skua antarctique , le gorfou sauteur et l'albatros , tel l'albatros à bec jaune, caractérisent la faune d'Amsterdam .

l:albatros d 'Amsterdam ne se reproduit que sur le plateau des Tourbières, dans la partie ouest de 111e.

Léopard s de mer et orques sont visibles prés des côtes.

La pêche ~ la langouste est assez fructueuse au large de 111e d'Amsterdam mais soumise~ des quotas stricts .

LA BASE MAKl"IN·DE·VIVItS C'est dans l'île Amsterdam qu'est construite , en 1950, la première base scientifique permanente des TAAF.

Le nom du météorologue qui y conduisait les opérations scientifiques , Martin de Viviès, lui fut attribué .

Située dans le nord de l'île, la base, centre de mesure et d'étude de l'atmosphère de premier plan, accueille une vingtaine de personnes.

Elle est desservie quatre fois par an par le Marion­ Dufresne ~ partir de la Réunion .

Il faut trois semaines au navire pour effectuer le trajet le batiment faisant escale aux Crozet et aux Kerguelen avant d'atteindre 171e Amsterdam.

Entre 1837 et 1840 , une explorotlon sc/tntifiqut est conduite par le navigateur Dumont d'Urville , ~ bord de l'Astrolabe et de la Z élée.

De précieux relevés cartographiques d 'une partie de l'Antarctique sont établi s ~ cette occasion .

En hommage ~ sa femme Adèle , Dumont d'Urville attribue le nom de terre Adélie aux terres antarctiques découvertes par lui et son équipage .

SITUATION À 66° de latitude sud et 140° de longitude est la terre Adélie s'étend sur une étroite bande de 350 000 km' sur le continent Antarctique .

Elle est située ~ proximité du pôle Sud magnétique .

RELIEF n CLIMAT Plateau couvert d'un glacier, la terre Adélie n'a pas de végétation à l'exception de quelques lichens et mousses microscopiques .

Les températures y sont glaciales ~ l'intérieur des terres, à proximité du pôle : -25 oc~ -35 oc durant l'été austral , -60 oc ~ -70 oc en h iver.

Près de la mer- site de la base Dumont ­ d ' Urville -le climat est polaire océanique .

Les températures y sont plus douces : -1 oc~ +7 oc durant l'été et de -15 oc~ -20 oc en hiver.

Les vents violents chargés de glace, ou bliuards , caractérisent cette région .

Le vent « catabatique " résulte d 'un courant d'air très froid circulant ~ environ 3 ooo mètres au-dessus du plateau continental , en direction des côtes et de l'océan Antarctique .

FAUNE La France est responsable devant la communauté internationale du patrimoine biologique de la terre Adélie , considéré comme vierge .

Parmi les mammifères marins, le phoque de Weddell est le plus présent C'est ici que le manchot empereur et le manchot Adélie se reproduisent À deux kilométres de la base Dumont d 'Urville vit une importante colonie de manchots empereurs.

Différentes espèces d'oiseaux comme le skua antarctique , le fulmar antarctique , le pétrel géant et le pétrel des neiges , ainsi que le damier du Cap et le labbe antarctique y résident STATUT DE LA TERRE AotUE Régie par le tra~é international de Washington de 1959 sur l'Antarctique et par le protocole de Madrid de 1991 relatif à la protection de l'environnement en Antarctique , la terre Adélie est une zone démiiMrisée et sous protection .

Elle est décrétée « réserve naturelle consacrée ~ la paix et à la science » .

Si elle est gérée par la France, elle ne lui appartient pas.

Toute activit é, toute manipulation ou prélèvement do~ être déclaré au Conseil national de la protect ion de la nature .

LA BASE 0UMONT·D'URVIW Une première station est établie en 1950 : la base Commandant -Charcot.

Après un incendie, la bost Du-nt­ d'UI'IIillt est implantée sur l'île des Pétrels .

Une piste aérienne a été construite en 1993 mais se révéla vite hors d 'usage.

La relève des chercheurs est lies Kerguelen t -.

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