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Les structures du premier Empire

Publié le 27/02/2008

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Le début d'une France moderne. Les structures du premier Empire sont en partie héritées de la Révolution française, mais la plupart sont l'oeuvre de Napoléon lui-même. Celui-ci veut imiter les grands conquérants de l'Histoire, comme Alexandre, César ou Charlemagne. Chef de l'exécutif, il exerce son pouvoir sans partage, entouré de sa famille dont de nombreux membres reçoivent des trônes, tels Louis, roi de Hollande, ou Joseph, roi d'Espagne. Il est assisté de dignitaires et conseillé par les maréchaux d'Empire. Pour eux, il remet en vigueur les titres disparus, comme ceux de grand électeur, d'archichancelier, de connétable et de grand amiral; il s'entoure du grand chambellan Talleyrand, du grand écuyer Caulaincourt, du grand veneur Berthier, du grand maître des cérémonies Ségur.

« Les structures du premier Empire Le debut d'une France moderne 1804-1814 Les structures du premier Empire sont en partie heritees de la Revolution fran- caise, mais la plupart sont l'ceuvre de Napoleon lui-meme.

Celui-ci veut imiter les grands conquerants de 1'Histoire, comme Alexandre, Cesar ou Charlema- gne. Chef de l'executif, it exerce son pouvoir sans partage, entoure de sa famille dont de nombreux membres recoivent des tones, tels Louis, roi de Hollande, ou Joseph, roi d'Espagne.

II est assists de dignitaires et conseille par les mare- chaux d'Empire.

Pour eux, il remet en vigueur les titres disparus, comme ceux de grand electeur, d'archichancelier, de connetable et de grand amiral;it s'entoure du grand chambellan Talley- rand, du grand ecuyer Caulaincourt, du grand veneur Berthier, du grand maitre des ceremonies Segur.

Il se constitue aussi une cour aux Tuileries, a Saint- Cloud et a Fontainebleau.

Elle com- prend une maison de l'imperatrice, une pour Madame Mere, d'autres pour la famille Bonaparte, constituee en une dynastie de «princes frangaisit; s'y ajou- tent la maison militaire de l'Empereur et la Garde imperiale; de nombreux mare- chaux regoivent des titres de noblesse, duc, comte...

Grace a la Legion d'hon- neur, l'Empereur pense unir soldats et officiers dans un meme culte a l'Empire et a l'Empereur.

Le pouvoir legislatif, represents par les Assemblies, a ete de- fini dans la Constitution de I'an VIII, au lendemain du 18-Brumaire, mais le Conseil d'Etat, le Tribunat (supprime en 1807), le Corps legislatif et le Senat ne font que ratifier les decisions de l'Empe- reur, sans pouvoir les discuter et encore moins s'y opposer. Le pouvoir judiciaire est regle par les Codes napoleoniens.

Le Code civil, acheve en 1804, est en partie rceuvre de Sieyes; it reprend un certain nombre d'idees revolutionnaires, comme regalia de tous devant la loi, mais il est tres con- servateur quant a la propriete, au divor- ce ou a la condition feminine.

Le Code d'instruction criminel, devenu Code pe- nal, ne reprend pas toute la Declaration des droits de l'homme puisqu'il remet en vigueur les peines corporelles. L'enseignement est astreint a une disci- pline militaire et contraignante, grace a l'Universite imperiale, aux lycees impe- riaux et aux petites ecoles. Sur le plan territorial, l'Empire s'est considorablement agrandi; en 1811, il comprend 130 departements, ainsi que des Etats vassaux, ou des allies, que regroupe notamment la Confederation du Rhin. En 1815, la chute de Napoleon boule- verse ces structures, mais l'administra- tion, notamment prefectorale, se main- tient jusqu'a nos jours, ainsi que la Le- gion d'honneur et les Codes. Les structures du premier Empire Le début d'une France moderne 1804-1814 Les structures du premier Empire sont en partie héritées de la Révolution fran­ çaise, mais la plupart sont l'œuvre de Napoléon lui-même.

Celui-ci veut imiter les grands conquérants de l'Histoire, comme Alexandre, César ou Charlema­ gne.

Chef de l'exécutif, il exerce son pouvoir sans partage, entouré de sa famille dont de nombreux membres reçoivent des trônes, tels Louis, roi de Hollande, ou Joseph, roi d'Espagne.

Il est assisté de dignitaires ct conseillé par les maré­ chaux d'Empire.

Pour eux, il remet en vigueur les titres disparus, comme ceux de grand électeur, d'archichancelier, de connétable et de grand amiral; il s'entoure du grand chambellan Talley­ rand, du grand écuyer Caulaincourt, du grand veneur Berthier, du grand maître des cérémonies Ségur.

Il sc constitue aussi une cour aux Tuileries, à Saint­ Cloud et à Fontainebleau.

Elle com­ prend une maison de l'impératrice, une pour Madame Mère, d'autres pour la famille Bonaparte, constituée en une dynastie de «princes français»; s'y ajou­ tent la maison militaire de l'Empereur et la Garde impériale; de nombreux maré­ chaux reçoivent des titres de noblesse, duc, comte ...

Grâce à la Légion d'hon­ neur, l'Empereur pense unir soldats et officiers dans un même culte à l'Empire et à l'Empereur.

Le pouvoir législatif, représenté par les Assemblées, a été dé­ fini dans la Constitution de l'an VIII, au lendemain du 18-Brumaire, mais le Conseil d'Etat, le Tribunat (supprimé en 1807), le Corps législatif et le Sénat ne font que ratifier les décisions de l'Empe­ reur, sans pouvoir les discuter ct encore moins s'y opposer.

Le pouvoir judiciaire est réglé par les Codes napoléoniens.

Le Code civil, achevé en 1804, est en partie l'œuvre de Sieyès; il reprend un certain nombre d'idées révolutionnaires, comme l'égalité de tous devant la loi, mais il est très con­ servateur quant à la propriété, au divor­ ce ou à la condition féminine.

Le Code d'instruction criminel, devenu Code pé­ nal, ne reprend pas toute la Déclaration des droits de l'homme puisqu'il remet en vigueur les peines corporelles.

L'enseignement est astreint à une disci­ pline militaire et contraignante, grâce à l'Université impériale, aux lycées impé­ riaux et aux petites écoles.

Sur le plan territorial, l'Empire s'est considérablement agrandi; en 1811, il comprend 130 départements, ainsi que des Etats vassaux, ou des alliés, que regroupe notamment la Confédération du Rhin.

En 1815, la chute de Napoléon boule­ verse ces structures, mais l'administra­ tion, notamment préfectorale, se main­ tient jusqu'à nos jours, ainsi que la Lé­ gion d'honneur et les Codes.. »

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