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Les soviétiques et la seconde guerre mondiale

Publié le 17/05/2022

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« Les soviétiques et la IInde guerre mondiale Khôlle 12 xi Introduction Accroche : La grande guerre patriotique : c’est sous ce nom que la IInde guerre mondiale est restée dans les mémoires en Russie, ou du moins c’est ce à quoi s’efforcèrent Staline et sa propagande.

Ce terme suggère a permis l’union de tous les russes derrière leurs chefs mais il introduit une distance avec la Ière guerre mondiale : car si celle-ci a précipité la chute du régime tsariste, celle-là au contraire conforte le régime en place. Contexte (grandes lignes) Ce régime, dominé pendant cette période par l’énigmatique et paradoxale figure de Staline, c’est à la fois la dictature d’un homme et celle d’un parti sur un mode totalitaire.

Organisé politiquement, économiquement et socialement selon les principes communistes, l’Urss est depuis sa naissance en 1917 une exception politique, isolée sur le plan internationale non seulement parce qu’elle ne fait pas d’émules - la révolution prolétarienne ne se propage pas contrairement aux attentes des dirigeants soviétiques et les quelques tentatives communistes en Europe se soldent par des échecs sanglants – mais aussi parce qu’elle suscite peur et méfiance par cette volonté expansionniste, peur qu’elle-même ressent, décrite souvent par ses chefs comme une citadelle assiégée.

Or, au sortir de la guerre, en 1945, elle se trouve propulsée au premier plan des relations internationales et est célébrée par des hommes tels que Charles de Gaulle ou Winston Churchill, très éloignée pourtant du communisme idéologiquement.

Comment expliquer un tel revirement ? => En quoi le rôle des soviétiques dans la IInde guerre mondiale permet-il à l’Urss de s’affirmer comme une grande puissance internationale bien que ce soit le pays qui ait été le plus durement touché par la guerre ? Au cours des années 1930 et ce jusqu’en 1941, l’Urss joue un jeu d’alliances très pragmatique, s’affirmant peu à peu comme un allié non négligeable si ce n’est indispensable, avant d’être propulsée, par la force des choses – l’opération Barbarossa – dans les bras des Alliés.

C’est donc à leur côté qu’elle va mener une guerre terrible pour la population poussant ses dirigeants à nuancer leur idéologie pour obtenir à tout prix une victoire qui a le goût du sang.

C’est ce double volet de la victoire et des sacrifices immenses qui forme un bilan très paradoxal au sortir de la guerre, asseyant la puissance soviétique. I.

Des années 1930’s à 1941, une Urss qui par la force des choses cherche une alliance pragmatique et dont l’alliance est recherchée. Rapprochement avec les démocraties face à l’imminence de la guerre : ⁃ 33 : victoire d’Hitler n’inquiète pas d’abord Staline mais anticommunisme nazi (pacte Axe et traité avec la Pologne) + provocations successives (Rhénanie, Anschluss, …) : Sartre raconte que dans les années 30’s, ses camarades se nommaient déjà la génération d’entre-deux guerres ⁃ 34 : Litvinov rencontre Cordell Hull et Roosevelt à Washington: reconnaissance de l’Urss par les Usa > chacun des deux malgré une répulsion réciproque a besoin de l’autre ⁃ 36 : Komintern donne l’ordre aux PC de s’allier avec les socialistes : nombreux gouvernement de front populaire ⁃ > Soviétiques deviennent fréquentables mais que façade ? Peur demeure Le pacte germano-soviétique : ⁃ Inquiétude de Staline inefficacité Europe : Munich + réticences France et UK nouveau voyage 39 qui ne donne rien : Urss plus grand ennemi que l’Allemagne ⁃ Absolument besoin d’une alliance quelle qu’elle soit : purges 38 > sait que la guerre le touchera mais veut sortir vainqueur ⁃ 23 août 1939 : Ribbentrop et Molotov pacte non-agression de 10 ans, coopération économique, protocole secret : Pologne, pays Baltes et Finlande ⁃ Contre-nature mais révélateur ambition des deux = pragmatisme : s’assurer paix à l’Ouest Russie / est Allemagne pour guerre de l’autre côté 22 juin 1941, l’opération Barbarossa, un revirement majeur: ⁃ Aveuglement de Staline jusqu’au matin même malgré avertissements ⁃ Hitler plus pragmatique d’autant que faiblesse Armée rouge = Finlande ⁃ Blitzkrieg : avancée jusqu’à 35 km Berlin, 45 milles morts militaires juste en 41, 3 millions prisonniers > expérimentation Auschwitz. »

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