Les sociétés industrielles et l'urbanisation entre 1850 à 1939. Comment les sociétés industrielles accompagnent – elles les mutations économiques et techniques de la seconde Révolution Industrielle ?
Publié le 03/03/2012
Extrait du document
1) Le cadre des mutations sociales : la ville
La révolution industrielle s’accompagne de la révolution urbaine qui va prendre plusieurs aspects :
· Quantitatifs : le nombre d’urbains augmente ; en 1850 1/5 d’européens dans les villes, 1900 75 % d’anglais dans les villes, 50 % d’allemands et 40 % de français et d’américains.
Ce phénomène est du à la transition démographique qui s’accompagne d’un accroissement de la population.
· L’Exode rural : départ des gens de la compagne pour fuir la pauvreté et un trop plein de personne. En même temps apparait la mécanisation donc moins de main d’œuvre donc moins de travail.
Ces départs sont facilités par les transports (réseaux urbains). C’est la modernité de la ville qui attire.
· Industrialisation : naissance de nouvelles villes dans des espaces voués à l’industrie
Exemple : Longuiry Lorraine ville crée de toute pièce.
«
2) Une nouvelle stratification sociale qui donne naissance aux sociétés industrielles modernes.
Les sociétés préindustrielles étaient séparées en trois ordres et étaient figées ; les gens se
distinguaient à la naissance.
Ce sont les révolutions libérales du 18 ème siècle qui font
exploser les sociétés traditionnelles : naissance de la liberté individuelle.
Les bourgeois vont
profiter de cette ascension ; ce qui explique que la révolution Industrielle est dominée par la
bourgeoisie.
La société industrielle va obéir à une nouvelle stratification sociale avec au
sommet de la pyramide la bourgeoisie qui est à son apogée : elle domine politiquement,
économiquement et culturellement la société.
Elle impose ces valeurs : le travail, la discipline
et l’épargne.
On distingue la haute bourgeoisie : ils vivent dans des châteaux (mode de vie aristocratique
près de la noblesse).
Ce sont des familles qui ce sont enrichies dans l’industrie et le
commerce.
Ils ont de grandes maisons décorées, participent à de grand bals mais sont
méprisés par les nobles.
La moyenne et la petite bourgeoisie ont un mode vie plus austère
mais partagent les mêmes valeurs.
Ils exercent des professions libérales : médecin, notaire,
commerçant.
Ils donnent toutes les chances à leurs enfants de continuer leurs ascensions
sociales.
Les nobles ont perdu de leur prestige et ressources (biens confisqués si ils ont quitté
la France, les impôts seigneuriaux, l es banalités et le cens ne sont plus versés.
Cependant
cette situation n’est pas généralisée en Europe : Au centre et à L’Est la noblesse domine
l’organisation sociale car il n’y a pas de révolutions libérales ; cependant dans certains
domaines la noblesse est influente : l’armée et la politique.
La monarchie est revenue
plusieurs fois en France après la révolution française.
Ils forment un parti : L’ordre Morale.
L’aristocratie fascine la bourgeoisie qui cherche à imiter sa manière de vivre, son mode de
vie.
Les paysans vivent un vrai malaise : les ouvriers agricoles doivent quitter la compagne ; à
la ville ils vont perdre beaucoup : logement, tranquillité, crises régulières qui font baisser les
pris agricoles.
Ce groupe se considère comme les victimes de l’industrialisation, ils rejettent
la société moderne, politiquement on les retrouve près des conservateurs, les
traditionnalistes.
Ils défendent la hiérarchie, l’autorité, la morale et la religion.
(A la fin du
XIX : ils changent d’idée politique).
Les nouveaux groupes sociaux : les ouvriers sont diversifiés par leur niveau de qualification :
« les contremaitres, les ouvriers qualifiés, les ouvriers, les man œuvres, les domestiques » et
en fonction de leur secteur d’activité « les métallurgiques, les ouvriers de l’automobile et
ceux des mines ».
Ils défendent des intérêts particuliers en fonction de leur branche : ils ne
sont pas solidaires (solidarité interprofessionnelles difficiles à mettre en place).
Leurs
conditions de travail sont difficiles : l’ouvrier n’est pas protégé, la durée n’est pas
réglementée (7 jours sur 7 pendant 12 heures), la pénibilité des taches n’est pas réduite avec
la modernisation ; au contraire les cadence de travail augmentent.
Exemple : le travail
chronométré dans les usines pendant l’Entre Deux Guerres.
Les conditions de vie sont
proches de la misère : le chômage, la maladie représentent l’insécurité.
Ils vont être
conscient tardivement qu’ils forment une classe particulière et qu’ils ont des intérêts
communs à défendre à la fin du XIX.
Cette conscience va se nourrir d’actions collectives :
grèves, manifestations et puis petit à petit les syndicats vont commencer à être autorisés.
A
la fin du XIX, grâce aux actions les conditions s’améliorent :.
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