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Les risques naturels en France

Publié le 09/09/2012

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Malgré toutes les préventions et les précautions, le risque « 0 « n’existe pas. En comparaison à l’échelle européenne, la France ne se distingue pas par des risques naturels de forte amplitude. Cependant, les risques anthropiques sont bien plus importants et en augmentation. Cependant, il faut relativiser l’importance des risques naturels en France, par rapport à d’autres régions dans le monde. La perception du risque varie selon le niveau de développement et la sensibilité de l’opinion publique du pays concerné. De plus, la richesse d’un pays comme la France lui permet un retour à l’état initial à la suite de catastrophes. Par ailleurs, la France reste largement en retard par rapport à d’autres pays comme le Japon et les Etats-Unis, qui ont une vraie culture du risque. C’est pourquoi on essaye de rattraper le retard en éduquant la population aux risques naturels.

« l'attribution des permis de construire.

L'Etat a ainsi réalisé de grands travaux dans des secteurs à risques (Bercy).

Dans les espaces ruraux, les remembrements, lesarrachages de haies ont eu pour effet d'augmenter la fréquence et la violence des crues.

La construction sur les zones humides au bord des cours d'eau, où les eauxpouvaient s'étaler en cas de crues, favorise aussi la concentration et la montée des eaux.

Enfin, la forte mobilité touristique et la multiplication des infrastructures detransport est un facteur d'augmentation des risques.

Ces populations citadines se déplacent dans des milieux naturels fragiles et hostiles qu'elles assimilent souvent àun terrain de jeux et dont elles méconnaissent les dangers.

Ainsi, l'Etat s'est lancé dans une politique d'aménagements face aux risques naturels. Les différents politiques, à l'aide de scientifiques, se sont penchés sur l'enjeu de la protection et la prévention des risques naturels.

En effet, l'Etat a développé, depuisune dizaines d'années, une politique de gestion des risques.

Cela permet une plus grande cohérence à l'échelle nationale.

Mais cependant ce système apparaît moinsadapté aux réalités régionales que dans les pays voisins, qui fonctionnent surtout à l'échelon régional.

Il est responsable des dispositifs de surveillance, d'alerte et desecours.

Il contrôle et valide les plans de prévention des risques, la gestion des risques se fait en collaboration avec des établissements, tels que Météo France, quiélabore des cartes d'aléas et de vulnérabilité.

La gestion des risques en France se fait avec la mise en place de mesures visant la protection et la prévision.

Ainsi, onréalise des infrastructures techniques, comme des talus pour contenir les débordements des fleuves (digues, barrages, etc.).

Le but est de mettre les populations àl'abri, ainsi que les biens.

La prévention des risques est mise en place avec la loi de 1995 sur le plan de prévision des risques (PPR), qui effectue un zonage desterritoires en fonctions des zones à risques.

La gestion et la préservation des milieux passent par la mise en place d'une politique de développement durable, mis enplace dans la charte de l'environnement de 2005.

Il y a l'idée d'un aménagement durable.

Ainsi, différents plans ont vu le jour.

La loi de restauration des terrainsmontagnards au 19e siècle, avec la mise en place de huit parcs nationaux en France et quarante six parcs naturels régionaux.

En 1985, la loi montagne insiste sur laprotection de l'environnement.

En 1986, la loi littoral tente de limiter la pression immobilière.

La loi sur l'eau de 1992 protège la gestion de la ressource eau.

Il ya parla suite des plans régionaux de la qualité de l'air, loi de 1996.

Elle vise la prévention ou la réduction de la pollution atmosphérique.

C'est un véritable verdissementdes administrations qui s'opère.

Tous ces dispositifs s'inscrivent dans un cadre européen pour la gestion et la protection des eaux au niveau européen (Natura : 2000sites à protéger, exemple la directive oiseaux).

La prévision des risques naturels est aussi une affaire de mémoire, se souvenir des expériences passées, c'est aussi uneaffaire d'instruction et d'éducation sur la nature, l'environnement, la géographie.

C'est ainsi qu'à l'école la notion de développement durable est très vite abordée, pourtransmettre les gestes citoyens. Malgré toutes les préventions et les précautions, le risque « 0 » n'existe pas.

En comparaison à l'échelle européenne, la France ne se distingue pas par des risquesnaturels de forte amplitude.

Cependant, les risques anthropiques sont bien plus importants et en augmentation.

Cependant, il faut relativiser l'importance des risquesnaturels en France, par rapport à d'autres régions dans le monde.

La perception du risque varie selon le niveau de développement et la sensibilité de l'opinion publiquedu pays concerné.

De plus, la richesse d'un pays comme la France lui permet un retour à l'état initial à la suite de catastrophes.

Par ailleurs, la France reste largementen retard par rapport à d'autres pays comme le Japon et les Etats-Unis, qui ont une vraie culture du risque.

C'est pourquoi on essaye de rattraper le retard en éduquantla population aux risques naturels.. »

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