Les ressources humaines et naturelles dans les années 1980 (histoire)
Publié le 22/03/2020
Extrait du document
■ Une population active nombreuse. Elle s'élève à 131 M* de personnes sur un effectif potentiel de 164 M. Les femmes (51,8 % de la population active) ont suppléé à la pénurie de main-d'œuvre masculine décimée par la guerre.
■ Des mutations dans la structure professionnelle. La répartition de la population active par secteurs d'activités révèle l'importance de l'emploi agricole, la faiblesse relative du secteur tertiaire (fig. 3).
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Les ressources humaines et naturelles
I> Un ca ital humain considérable
■
Une population active nombreuse.
Elle s'élève à 131 M* de personnes sur un effectif potentiel de 164 M.
Les femmes (51,8 % de la population active) ont suppléé à la pénurie de main-d'œuvre masculine décimée par la guerre.
■
Des mutations dans la structure professionnelle.
La répartition de la population active par secteurs d'activités révèle l'importance de l'emploi agricole, la faiblesse relative du secteur tertiaire (fig.
3).
■
Pléthore et pénurie de main-d'œuvre.
C'est la conséquence d'une mauvaise répartition de la force de travail : dans l'Est, les usines man
quent de personnel, alors qu'ailleurs certaines entreprises entretiennent des effectifs très supérieurs à leurs besoins réels.
D'autre part, beaucoup d'ingénieurs, de techniciens et de travailleurs qualifiés étaient affectés aux industries de l'armement (11 % de la production industrielle).
f>
De gigantesques ressources en matières premières
■
Des richesses minérales.
Toute une gamme de ressources mi
nières assure de solides bases à l'industrie de la CEi (fig.
1).
Un déclin du charbon.
Les réserves houillères sont considérables
mais la production décroît (fig.
Z,.
Le Donbass est de plus en plus
relayé par les bassins asiatiques dont l'éloignement est compensé par
les facilités et le faible coût d'exploitation (fig.
1).
■ Les hydrocarbures : une aubaine.
Atout essentiel dans ce pays im
mense, le pétrole et surtout le gaz naturel, aisément transportables par conduites, ont
connu une vigoureuse expansion de 1963 à 1985 (fig.
2).
Ils fournissent actuellement
71 % de l'énergie utilisée dans la CEi (:19 producteur mondial de pétrole et 1"'
de gaz).
Aux productions des gisements du Caucase et de l'Oural (:19 Bakou), s'ajoutent celles de
la Sibérie occidentale dont les réserves pétrolières et gazières sont énormes (:38 Bakou).
Les autres gisements sont moins importants (Iakoutie, Sakhaline, ...
) (fig.
1).
■ Des hydrocentrales géantes.
75 % de l'énergie proviennent des centrales
thermiques et 12 % sont fournis par les énormes hydrocentrales équipant les barrages
construits sur le Dniepr, la Volga et les fleuves sibériens (fig.
1).
& Des roblèmes nouveaux
■ Un ralentissement de l'extraction pétrolière.
Les gisements an
ciens tarissent, tandis que l'exploitation des champs sibériens coûte de plus en plus cher.
Aussi prévoit-on de réduire la consommation de pé
trole et de lui substituer le gaz naturel et le charbon dans les centrales
thermiques.
■
Et l'équipement nucléaire? En 1991, 45 tranches étaient en service, fournissant environ 12 % de l'électricité.
Mais la catastrophe survenue en 1986 à la centrale de Tchernobyl, en Ukraine, pourrait remettre en cause la poursuite du programme électro-nucléaire..
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