LES RELATIONS INTERNATIONALES ENTRE LES DEUX GUERRES
Publié le 02/08/2014
Extrait du document
«
Réponses 1.
Oui, littéralement.
La commission interalliée de contrôle cons
tate en 1925 que /'Allemagne a exécuté à la lettre les clauses militaires du traité.
Mais le général von Seeckt, directeur des
forces terrestres, s'applique à faire de la Reichswehr, armée de 100 000 hommes recrutés par engagements de quatorze ans, une "Gran de Armée en miniature" : perfectionnement des cadres, entrainement d'aviateurs et d'officiers de blindés en Russie, construction de prototypes d'avions, de chars, de canons, en Suède, Turquie, Espagne, etc., souvent par des filiales de firmes allemandes (Junkers, Krupp).
D'autre part, le gouvernement tolérera les S.S., /es S.A., /es Stahlhelm, parce qu'ils peuvent éventuellement fournir des auxiliaires à l'armée.
2.
Non.
P.
Laval a cru possible de s'appuyer sur Mussolini, que ses ambitions dans le bassin danubien opposaient à Hitler , pour former avec lui et /es Anglais un front (Stresa, 16 avril 1935) qui contiendrait /'Allemagne plus efficacement que le cordon des ttats slaves.
Il fallait bien, en contrepartie, ne pas faire obstacle à l'expansion coloniale de l'Italie.
3.
Non.
La première tentative a eu lieu avant la guerre d'tthiopie, et Mussolini s'est opposé à une réunion de /'Autriche à l'Alle magne, qui aurait ruiné toute sa politique d'influence dans le bassin danubien.
La seconde opération a lieu après /es sanc tions : Mussolini est solidaire de l'Allemagne qui a aidé écono miquement l'Italie, et accepte /'Anschluss.
Il y gagne la recon naissance du Führer; elle se manifestera le 12 septembre 1943 par l'envoi de parachutistes allemands au Gran Sasso, pour délivrer Mussolini qui y était incarcéré.
4.
Non.
La solution de Munich divisa profondément /'opinion fran çaise : les communistes, certains nationalistes d'extrême droite (de Kérilis), et /es observateurs attentifs dénoncèrent /'imprudent abandon des alliés slaves, la reculade qui encou ragerait toutes /es agressions; d'autres nationalistes, séduits par le fascisme, /es partis du centre en général, /es socialistes approuvèrent, certains sans trop d'illusion, avec l'espoir que,
la question des Sudètes réglée, l'Allemagne serait enfin satis faite.
La grande masse, qui avait senti l'imminence de la guerre, éprouva un immense soulagement.
En fait, on devait se retrou ver plus faible en face des nouvelles exigences d'une Allemagne plus forte.
5.
Lors de l'attaque de Madrid, les unités rebelles du général Franco formaient quatre colonnes qui convergeaient vers la ville; les franquistes de l'intérieur, qui tentaient de désorga niser la défense républicaine, furent qualifiés de cinquième colonne.
Le mot devait être employé ensuite pour désigner /es individus favorables à /'hitlérisme dans /es pays en guerre contre l'Allemagne.
190.
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