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Les relations internationales depuis le milieu des années 1970 : d'un monde bipolaire à un ordre unipolaire ?

Publié le 30/08/2012

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-la première puissance planétaire globale sans égal (« empire mondial « ), la seule complète. Les autres puissances dépassées, trop partielles. Une nouvelle expression en 1998 : hyperpuissance avec poids économique écrasant (Japon X2), rayonnement culturel, force et présence militaire (presque 50% des dépenses + bases et flottes partout, direction et extension des alliances héritées de la guerre froide), réseau de surveillance Echelon. « Hard et Soft power «. A les moyens d'imposer sa vision des relations internationales. *Mais existe un désordre, un contexte conflictuel plus étendu et divers, « libéré « par la fin de la guerre froide : -conflits internes aux Etats avec oppositions « ethniques «, religieuses, nationales (guerres civiles, mouvements séparatistes..). Concentrés dans les PED (Région du Golfe, Afrique etc. Mais touche proximité des puissances : Europe (ex-Yougoslavie), Russie. Egalement conflits entre Etats (frontaliers, ressources etc.) anciens (Inde/Pakistan, , Irak/Koweït…). Et conflits asymétriques (Israël/Palestiniens, Russie/ Tchétchènes…) -progression internationale de l'islamisme avec sa version terroriste, favorisée par la longue guerre en Afghanistan (recrutements de combattants, puis talibans en 1996) et l'échec de la prise du pouvoir dans les autres pays musulmans. S'attaquent à l'Occident surtout Etats-Unis en utilisant sa présence en Arabie saoudite et le conflit du Proche-Orient. Le sommet est le choc du 11 septembre 2001.

« La victoire du modèle américain est évidente et il ne semble plus exister d'obstacle à son influence mondiale.

Pourtant les Etats-Unis doivent déjà prouver la réalitéde leur détermination en se lançant dans la guerre du Golfe reflet d'une nouvelle donne internationale. (III) Ainsi, la fin du communisme et donc de la guerre froide laisse les Etats-Unis seuls sur le devant de la scène et ceux-ci comptent bien en profiter pour étendreleur vision économique et politique au reste du monde mais les adversaires ne manquent pas surtout face à leur unilatéralisme grandissant. (A) L'hyperpuissance américaine domine bien le nouvel l'ordre international mais elle doit faire face à un monde encore plus conflictuel dans lequel, directementagressée, elle définit une nouvelle bipolarité asymétrique.*Monde politique unipolaire : -la première puissance planétaire globale sans égal (« empire mondial « ), la seule complète.

Les autres puissances dépassées, trop partielles.

Une nouvelle expressionen 1998 : hyperpuissance avec poids économique écrasant (Japon X2), rayonnement culturel, force et présence militaire (presque 50% des dépenses + bases et flottespartout, direction et extension des alliances héritées de la guerre froide), réseau de surveillance Echelon.

« Hard et Soft power ».

A les moyens d'imposer sa visiondes relations internationales. *Mais existe un désordre, un contexte conflictuel plus étendu et divers, « libéré » par la fin de la guerre froide :-conflits internes aux Etats avec oppositions « ethniques », religieuses, nationales (guerres civiles, mouvements séparatistes..).

Concentrés dans les PED (Région duGolfe, Afrique etc.

Mais touche proximité des puissances : Europe (ex-Yougoslavie), Russie.

Egalement conflits entre Etats (frontaliers, ressources etc.) anciens(Inde/Pakistan, , Irak/Koweït…).

Et conflits asymétriques (Israël/Palestiniens, Russie/ Tchétchènes…)-progression internationale de l'islamisme avec sa version terroriste, favorisée par la longue guerre en Afghanistan (recrutements de combattants, puis talibans en1996) et l'échec de la prise du pouvoir dans les autres pays musulmans.

S'attaquent à l'Occident surtout Etats-Unis en utilisant sa présence en Arabie saoudite et leconflit du Proche-Orient.

Le sommet est le choc du 11 septembre 2001. *Dans ce contexte les Etats-Unis assument progressivement un rôle de maintien de l'ordre mais de plus en plus unilatéral :-dès 1991 avec guerre du Golfe mais sous le mandat de l'ONU et intervention limitée (libérer le Koweït).

Puis mise en avant de sa « mission » pour répandre modèledémocratique et économie libérale avec « enlargment » de Clinton en 1992 : rôle de « gendarme », hégémonie assumés avec définition des Etats-voyous, desinterventions en Bosnie, Somalie.

Mais les troupes sont restées en Arabie.

Subissent déjà des attentats à l'extérieur (Kenya en 1998) ou au World Trade Center (1994)avec l'ombre d'al-Qaida.-unilatéralisme affirmé avec OTAN en ex-Yougoslavie mais surtout avec G.

Bush et les « néo-conservateurs » (des « faucons ») après le 11 septembre (horreur ethumiliation) : assurer sa sécurité, définition d'une nouvelle opposition manichéenne en deux camps déséquilibrés avec l'axe du mal.

Décident des menaces et desinterventions : avec ONU si accord (Afghanistan contre les talibans), seuls sinon comme en Irak 2003 (B) De ce fait, même s'il n'en tient pas encore compte, le « gendarme planétaire » est contesté par les partisans d'un monde multipolaire, d'un ordre multilatéral : * Depuis 1991, contestation par d'autres puissances de ce « gendarme » trop fort, trop seul, puis surtout de son attitude qui nie le rôle de l'ONU, les règlesinternationales (fixées par lui en 1945 !).

Quelques autres puissances existent même si plus faibles pour nuancer un petit peu la domination unique : quelques Etatsqui comptent sur le plan économique (Japon, leaders de l'UE) ou militaire (Russie) ou sont des puissances régionales du Sud dans tous les domaines (Inde et surtoutChine).

Ils peuvent se rapprocher pour essayer de rééquilibrer les relations internationales même si c'est encore une ébauche, surtout un discours. *Action aussi à l'ONU car droit de veto de certains : rejet de cette idée de guerre préventive en Irak (Russie, Chine, France), demande de sécurité collective dans lecadre de l'ONU qui a retrouvé une plus grande légitimité dans le cadre de la sécurité collective.

Ils ont obligé les Etats-Unis à révéler nettement leurs réellesintentions unilatérales.

Même chose pour la Cour Pénale internationale qu'ils ont soutenu alors que non reconnue par les Etats-Unis.

Favorisent ainsi l'autrecontestation plus globale ; l'antiaméricanisme : une partie des opinions publiques même dans pays occidentaux, les ONG, les altermondialistes et d'autres groupes depressions. Conclusion Depuis trente ans on a bien globalement assisté au passage d'un contexte international dominé par l'affrontement de deux pôles aux idéologies inconciliables,capitaliste et communiste, à celui marqué par la présence écrasante d'une puissance sans équivalent dans l'histoire.

Après avoir subi la pression des Etats-Unis durantle dernier round de la guerre fraîche, l'URSS n'a pu résister à une libéralisation incompatible avec son système économique improductif et avec son totalitarismerejeté par sa population et celle des pays d'Europe de l'Est.

Sa faillite rapide a laissé le vainqueur seul avec une force militaire et une influence économique etculturelle largement forgées durant leur lutte.Cependant, tel le terrorisme islamiste, d'autres rejets des dominants avaient déjà émergé au sein de l'ordre bipolaire depuis les années 1970.

Après 1991, ils ont forcél'hyperpuissance, voulant répandre universellement son modèle économique et sa vision de la démocratie, à assumer un rôle de gendarme.

Mais, cet hégémonisme n'ajamais totalement été accepté par des puissances secondaires, comme la France, souhaitant un ordre multipolaire.

La politique unilatérale justifiée par les attentats du11 septembre provoquant une remise en cause plus forte encore de la légitimité de l'action des Etats-Unis.Ce choix entre deux conceptions afin de contrôler un monde complexe et conflictuel est le nouvel enjeu pour le futur proche alors que l'antiaméricanisme virulentprogresse comme une nouvelle fracture dangereuse.. »

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