Les relations entre l'URSS et les Etats-Unis de 1947 au début des années soixante ?

« C'est à cela que nous nous engageons- et à plus encore.

Aux plus an­ ciens de nos alliés, avec lesquels nous avons des origines culturelles et spi­ rituelles communes, nous promettons la loyauté d'amis fidèles unis[ ...

].

À ces nouveaux États que nous accueillons maintenant parmi les na­ tions libres, nous donnons maintenant notre parole qu'une forme de contrôle colonial n'aura pas disparu pour être simplement remplacée par une tyrannie beaucoup plus féroce.

À ceux qui dans les huttes et dans les villages de la moitié du globe lut­ tent pour briser les fers de la misère des masses, nous promettons d'em­ ployer tous nos efforts à les aider à s'aider eux-mêmes, le temps qu'il fau­ dra - non pas parce que les communistes le font, non pas parce que nous recherchons leurs faveurs, mais parce que c'est juste [ ...

].

Finalement aux nations qui pourraient devenir nos adversaires nous of­ frons non pas une promesse, mais une requête : que les deux camps re­ prennent la recherche de la paix avant que les sombres forces de la des­ truction libérées par la science n'entraînent l'humanité à sa perte volontairement préparée ou accidentelle.

Nous ne pouvons pas risquer de les tenter en étant faibles.

Car c'est seu­ lement lorsque personne ne doutera de la puissance de nos armes que nous aurons la certitude qu'elles ne seront jamais employées[ ...

].

Source: T.

SORENSEN, Kennedy, 1966.

OU ESTIONS 1.

Présentez le texte et son auteur.

2.

Quels sont dans ce texte les principes qui inspirent la politique étran­ gère des États-Unis? En quoi la politique extérieure de Kennedy serait­ elle différente de celle de ses prédécesseurs (paragraphes 2 et 3)? 3.

Quelles sont les préoccupations du président à l'égard des anciennes colonies et des questions du sous-développement ? 4.

Quelle politique entend-il mener à l'égard des« adversaires» possibles (paragraphes 6 et 7)? Pourquoi? Cela fut-il suivi d'effet?. »