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Les pauvres sont*ils forcement maginaux à l'époque médiévale

Publié le 12/05/2013

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Les pauvres sont ils nécessairement marginaux en moyen âge ? Du début à la fin du moyen âge, l'image du pauvre a connu de nombreux changements sociaux. Malgré le peu de sources historiques relatant la vie du pauvre nous savons qu'au cours des siècles féodaux, les pauvres ont connu une certaine marginalisation, cependant il ne faut pas généraliser ce processus. Pour Michel Mollat, dans Encyclopaedia universalis, les pauvres sont « ceux qui, par eux-mêmes, sont incapables d'assumer pleinement et librement leur condition d'homme dans le milieu où ils vivent «. Nous pouvons ajouter que la pauvreté peut être définit comme une situation temporaire ou permanente de faiblesse, de dépendance, de déchéance, comme une situation entraînant l'impuissance et le mépris social, comme un manque (d'argent, d'influence, de pouvoir, de naissance légitime, de force physique, de capacité intellectuelle, de liberté personnelle). Quant au mot « Marginalité «, il renvoi au latin MARGO qui signifie la marge, la bordure, le bord. Le terme marginal n'est pas un mot des sources historiques. il fut crée par un historien sociologue américain. Un homme ne né pas marginal, c'est un processus. C'est la société qui définit qui est marginal et qui le met de coté. Le marginal est un individu exclu d'un groupe, à l'écart de la société, faute d'en respecter les normes (règles et usages socialement prescris caractérisant les pratiques d'une collectivité ou d'un groupe particulier).Ses pratiques le mettent hors jeu de la société. Les normes dépendent du groupe social. La marginalité, c'est le fait de penser la société comme un espace différencié. Les marginaux le sont uniquement dans le regard des autres. Ils se mettent eux-mêmes à l'écart ou c'est les sociétés qui les rejettent. Le Moyen Âge est une période historique occidentale située entre l'Antiquité et la Renaissance (temps modernes). Elle s'étend sur une durée de près de mille ans que les historiens ont divisée en plusieurs parties : le haut moyen âge, le moyen âge classique et le bas moyen âge. Au Moyen âge, la société féodale repose sur trois ordres : la noblesse, le clergé et les laïcs. Ces derniers se composant de bourgeois mais surtout de paysans libres et non libres appelé également labotores. Les pauvres se retrouvent essentiellement dans cette classe sociale. La pauvreté n'est pas forcement marginal puisqu'elle semble être une permanence au moyen âge. Les pauvres dans la société médiévale sont majoritaires en nombres. On peut donc conclure que minoritaire ne veut pas forcement dire marginaux. Au moyen âge, il est rare de voir la présence marquée des marginaux. Il ne faut pas confondre pauvre et marginal mais le pauvre peut être classé parmi les marginaux. De plus certains auteurs comme Jean de Salisbury voit en la société médiévale une société organique ou chaque individu est utile à la société : « Nul ne doit vivre pour soi seul : chacun, à la place que Dieu lui a assignée, doit oeuvrer pour tous les autres, comme le font les organes d'un corps dans lequel l'oeil est fait pour voir pour tout le corps, le pied pour marcher pour tout le corps. «. Le pauvre a sa place dans la société autant que le noble ou le clerc Il faut retenir que dans la société médiévale, il y a deux sortes de pauvres : Ceux acceptés et connus des communautés, qui ont le droit à la charité, on les appelle les pauvres paroissiales. Et de l'autre côté les pauvres marginalisés, dangereuse, exclu de la société. Nous allons décrire cela plus précisément. Tout d'abord Il y a donc la pauvreté volontaire mais très peu présente, acceptée dans la société médiévale. Au Moyen âge, la perception de la pauvreté est très complexe. D'un côté, la tradition antique de stigmatisation et de mépris des indigents se perpétuait mais, de l'autre, les croyances religieuses venaient renverser les jugements de valeur en critiquant la richesse et élevant la pauvreté et la charité au rang de vertus chrétiennes. La doctrine médiévale attribuait aux riches et aux pauvres des fonctions distinctes: les premiers étaient tenus de faire l'aumône (Assistance), tandis que les seconds priaient en contrepartie pour le salut de l'âme de leurs bienfaiteurs; une valeur toute...

« positive.

Luc, évangéliste dit « Si tu veux être parfait, va, vends ce que tu possèdes, donne-le aux pauvres, et tu auras un trésor dans le ciel ».

Cependant, les tendances extrémistes de ce mouvement furent toutefois condamnées pour hérésie car ils ne respecter pas la norme religieuse de la chrétienté et de l’orthodoxie.

La marginalité religieuse : les hérétiques (cathares, vaudois…), les Juifs, etc.… Cette catégorie est celle que nous connaissons le mieux.

Cependant, ces marginaux sont dans une situation de pauvreté volontaire par leurs opinions religieuses qui sont aux marges de la norme.

Il y a également les ermites qui ont décidé de se mettre en marge de la société par un choix de vie spirituel reposant sur l’isolement et la pauvreté, la prière et méditation.

Nous pouvons voir cela dans un texte de la grande châtreuse.

Nous pouvons déduire que certains mendiant sont intégrés par le groupement, ne sont aps forcement marginalisés, mais que d’autres le sont. Mais il y a également les pauvres involontaires.

Il faut savoir qui est le marginal dans l’époque médiévale.

Nous devons établir une typologie.

Nous avons les marginaux physiques c'est-à-dire les malades : ceux dont la maladie représente des caractéristiques physiques repoussantes, comme les lépreux (pandémie), les pestiférés (épidémie) ou les malades mentaux.

Nous pouvons aussi intégrer dans notre typologie les marginaux délinquants : tous ceux, qui par leurs actions se situent en dehors de la société et de ses normes, de ses franges : les voleurs, violeurs, criminels, prostitué(e)s tous ceux qui subissent les conséquences de leurs actes marginaux : les prisonniers, hors-la-loi, ceux ayant subis un bannissement.

Notre typologie intègrera aussi les marginaux matériels : tous ceux dont la situation matérielle rejette à la périphérie sociale, tels les démunis face à la guerre, la faim, les aléas de l’existence Evoquons aussi la marginalité professionnelle : gens dont le métier, l’occupation, les placent en situation de marginalité.

Notamment ceux qui sont en contact avec certains tabous : le sang : les bouchers le corps, la mort : les équarisseurs des objets impurs : gardiens de pourceaux, usuriers la pollution : les teinturiers, tanneurs situation de déracinement et d’errance : les mercenaires, routiers, voyageurs, étudiants, acteurs étrangers.

Et enfin, la marginalité imaginaire : la société en sécrète, s’en invente : sorciers, sorcières, monstres… Cette typologie est à titre indicatif, et contestable, car elle simplifie ce qui est complexe. Il faut également ajouter que le pauvre est également marginalisé spatialement : il se situe aux abords des villes, dans les forêts, favelas, borgate romaine, périphéries.

Au moyen âge les pauvres vivres dans les faubourgs hors de la ville, et du centre riche.

Des gens qui n’ont pas trouvé leurs places dans la société.

Cela montre une fracture sociale et spatiale.

Le pauvre est également très peu présent dans la politique. Au bas Moyen âge , la pauvreté se charge peu à peu de notions craintives : le pauvre devient synonyme de dangereux.

Des le bas moyen âge, la vision sur les pauvres dans la société change, la mendicité est mal vu et se veut être réprimandé par la police.

Cela est du entre t’autre au fait des révoltes des paysans qui apparurent et qui occasionna une peur sur le reste de la population.

Nous pouvons parler ici des jacqueries de 1358, des révoltes paysannes dans le bassin parisien qui remettent en cause leurs conditions de vie.

Conclusion : Cependant, tout au long du Moyen Age se maintient cependant la tradition des grandes distributions collectives d’aumônes médiatisées par l’Eglise, qui sont souvent l’occasion de fêtes populaires pour les nécessiteux, mendiants ou non.

Cependant, les pauvres légitimes sont le vieillard, l’orphelin et l’infirme.

Ce qui a alors pour conséquence l’organisation de sociétés de mendiants, qui cherchent à gagner ces apparences légitimes : « L’activité des mendiants est intégrée à la vie urbaine à un point tel qu’ils fondent leurs propres organisations corporatives, ce qui consacre leur insertion sociale » et de fait en se retrouvent pas marginalisés.

D’ailleurs, Une bonne partie des connaissances que nous possédons sur les pauvres au moyen âge provient des documents venant des institutions d’assistance et de charité : avec les hospices, les hôpitaux.

Pour répondre au libellé, le pauvre n’est donc pas nécessairement marginal au moyen âge mais a connu un bouleversement. »

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