Les pauvres sont*ils forcement maginaux à l'époque médiévale
Publié le 12/05/2013
Extrait du document
«
positive.
Luc, évangéliste dit « Si tu veux être parfait, va, vends ce que tu possèdes, donne-le
aux pauvres, et tu auras un trésor dans le ciel ».
Cependant, les tendances extrémistes de ce
mouvement furent toutefois condamnées pour hérésie car ils ne respecter pas la norme religieuse de
la chrétienté et de l’orthodoxie.
La marginalité religieuse : les hérétiques (cathares, vaudois…), les
Juifs, etc.… Cette catégorie est celle que nous connaissons le mieux.
Cependant, ces marginaux
sont dans une situation de pauvreté volontaire par leurs opinions religieuses qui sont aux marges de
la norme.
Il y a également les ermites qui ont décidé de se mettre en marge de la société par un
choix de vie spirituel reposant sur l’isolement et la pauvreté, la prière et méditation.
Nous pouvons
voir cela dans un texte de la grande châtreuse.
Nous pouvons déduire que certains mendiant sont
intégrés par le groupement, ne sont aps forcement marginalisés, mais que d’autres le sont.
Mais il y a également les pauvres involontaires.
Il faut savoir qui est le marginal dans l’époque
médiévale.
Nous devons établir une typologie.
Nous avons les marginaux physiques c'est-à-dire les
malades : ceux dont la maladie représente des caractéristiques physiques repoussantes, comme les
lépreux (pandémie), les pestiférés (épidémie) ou les malades mentaux.
Nous pouvons aussi intégrer
dans notre typologie les marginaux délinquants : tous ceux, qui par leurs actions se situent en dehors
de la société et de ses normes, de ses franges : les voleurs, violeurs, criminels, prostitué(e)s tous
ceux qui subissent les conséquences de leurs actes marginaux : les prisonniers, hors-la-loi, ceux
ayant subis un bannissement.
Notre typologie intègrera aussi les marginaux matériels : tous ceux
dont la situation matérielle rejette à la périphérie sociale, tels les démunis face à la guerre, la faim, les
aléas de l’existence Evoquons aussi la marginalité professionnelle : gens dont le métier, l’occupation,
les placent en situation de marginalité.
Notamment ceux qui sont en contact avec certains tabous : le
sang : les bouchers le corps, la mort : les équarisseurs des objets impurs : gardiens de pourceaux,
usuriers la pollution : les teinturiers, tanneurs situation de déracinement et d’errance : les
mercenaires, routiers, voyageurs, étudiants, acteurs étrangers.
Et enfin, la marginalité imaginaire : la
société en sécrète, s’en invente : sorciers, sorcières, monstres… Cette typologie est à titre indicatif, et
contestable, car elle simplifie ce qui est complexe.
Il faut également ajouter que le pauvre est également marginalisé spatialement : il se situe aux abords
des villes, dans les forêts, favelas, borgate romaine, périphéries.
Au moyen âge les pauvres vivres
dans les faubourgs hors de la ville, et du centre riche.
Des gens qui n’ont pas trouvé leurs places
dans la société.
Cela montre une fracture sociale et spatiale.
Le pauvre est également très peu
présent dans la politique.
Au bas Moyen âge , la pauvreté se charge peu à peu de notions craintives : le pauvre devient
synonyme de dangereux.
Des le bas moyen âge, la vision sur les pauvres dans la société change, la
mendicité est mal vu et se veut être réprimandé par la police.
Cela est du entre t’autre au fait des
révoltes des paysans qui apparurent et qui occasionna une peur sur le reste de la population.
Nous
pouvons parler ici des jacqueries de 1358, des révoltes paysannes dans le bassin parisien qui
remettent en cause leurs conditions de vie.
Conclusion :
Cependant, tout au long du Moyen Age se maintient cependant la tradition des grandes
distributions collectives d’aumônes médiatisées par l’Eglise, qui sont souvent l’occasion de fêtes
populaires pour les nécessiteux, mendiants ou non.
Cependant, les pauvres légitimes sont le vieillard,
l’orphelin et l’infirme.
Ce qui a alors pour conséquence l’organisation de sociétés de mendiants, qui
cherchent à gagner ces apparences légitimes : « L’activité des mendiants est intégrée à la vie
urbaine à un point tel qu’ils fondent leurs propres organisations corporatives, ce qui consacre
leur insertion sociale » et de fait en se retrouvent pas marginalisés.
D’ailleurs, Une bonne partie des
connaissances que nous possédons sur les pauvres au moyen âge provient des documents venant
des institutions d’assistance et de charité : avec les hospices, les hôpitaux.
Pour répondre au libellé,
le pauvre n’est donc pas nécessairement marginal au moyen âge mais a connu un bouleversement.
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