Les mutations de l'espace industriel français ?

« Dans la région du Nord-Pas-de-Calais, les capitaux de l'industrie textile se sont reconvertis dans la vente parcorrespondance.

La principale industrie de reconversion est l'industrie automobile qui emploie environ trente millepersonnes.La région parisienne et la région lyonnaise sont les deux grandes régions industrielles dynamiques.L'Île-de-France est la première région industrielle du pays.

Le poids démographique et financier de la capitale, ledéveloppement important du secteur tertiaire et tertiaire supérieur, la présence de grandes entreprises et decentres de recherche expliquent que le potentiel industriel est considérable et diversifié : industries de luxe,aéronautique, aérospatiale, chimie, industries de pointe...La région Rhône-Alpes occupe la deuxième place.

Une longue tradition industrielle, des ressources énergétiques(hydraulique et nucléaire), un potentiel de recherche et une situation géographique favorable constituent desatouts pour cette région.

Chimie, métallurgie, industries de pointe y sont largement représentées.Les régions situées à l'ouest de la ligne Le Havre-Marseille ont aujourd'hui un dynamisme incontestable, même sielles ne regroupent que le 1/4 des emplois industriels français.

Leur pauvreté en matières premières et en énergien'est plus aujourd'hui un handicap.

Plusieurs facteurs sont à l'origine de ce mouvement :– la politique de décentralisation industrielle organisée par l'État qui a fait venir dans ces régions des industries à larecherche d'une main-d'oeuvre abondante et bon marché ;– le développement des zones industrielles portuaires (ZIP) en liaison avec les importations croissantesd'hydrocarbures et de matières premières.De plus, cette périphérie dynamique attire les cadres.

Elle offre un cadre de vie agréable (mer, montagne, climat),des activités technologiques avancées et est dotée de nombreux technopôles (Nantes, Bordeaux, Toulouse,Montpellier...).Parmi les activités à technologies avancées, il y a l'aéronautique à Toulouse, Nantes, Saint-Nazaire et Bordeaux.

EnBretagne, une importante industrie agro-alimentaire qui représente le quart des emplois s'est développée.

Cetterégion se place aussi au 2e rang dans le domaine des «Télécoms» derrière l'Île-de-France.Cependant, dans l'Ouest et le Sud, les activités industrielles n'ont pas un rôle dominant sur l'économie et il y aussides espaces industriels en crise : chantiers navals de Saint-Nazaire, de La Ciotat, de La Seyne, industries du textileet de l'habillement du Choletais... Conclusion Tous les secteurs de l'économie sont confrontés plus ou moins durement à la concurrence internationale.

Certainesindustries, comme l'aéronautique, une partie de l'électronique, l'agro-alimentaire sont dynamiques.

En revanche,certains secteurs comme la construction automobile, le textile et l'habillement sont en difficulté.

Lesrestructurations, les délocalisations dont ils font l'objet sont à l'origine des licenciements économiques ou des misesen préretraite et viennent alourdir les chiffres du chômage.. »