Les migrations internationales (migrations touristiques exclues) ?
Publié le 27/02/2008
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B - LES MIGRATIONS DE TRAVAIL
1.
Les migrations de main-d'oeuvre non spécialiséeEn général les travailleurs immigrés constituent une main-d'oeuvre peu ou pas formée, parfois illettrée, et souventd'origine rurale.
Ils fuirent des pays sous-développés, surpeuplés, englués dans le chômage et le sous-emploi, lesdifficultés alimentaires.Certaines migrations sont spontanées, d'autres entrent dans le cadre d'accords bilatéraux.
Les États pétroliers dugolfe arabo-persique recrutent dans différents pays asiatiques.
L'Europe occidentale a signé des conventions avecdes P.V.D., ainsi la R.F.A.
avec la Turquie dès 1961.
Sans titre de séjour, un immigré devient un travailleurclandestin, comme les fameux « Wet back » qui plongent dans le Rio Grande séparant le Mexique des États-Unis.Dans certains cas ces migrations peuvent être saisonnières, comme celles des Mexicains qui partent récolter lesfruits en Californie quelques mois par an.Mais le plus souvent le but est de se constituer un pécule dans l'espoir de revenir au pays après quelques années.
2.
Les migrations de main-d'oeuvre très qualifiéeDans le cadre de l'assistance technique au Tiers-Monde, des enseignants et divers cadres partent travailler dansdes P.V.D.
Le «drainage des cerveaux», quant à lui, traduit un phénomène différent.
Attirés par les meilleursconditions de travail et la qualité de vie, des chercheurs scientifiques et des spécialistes quittent l'Asie ou l'Afrique àdestination des pays industrialisés.
Les États-Unis bénéficient ainsi d'un nombre important de cadres dont laformation ne leur a rien coûté.
II - LES GRANDS COURANTS MIGRATOIRES
Nous sommes loin des grands flux migratoires caractéristiques du XIXe siècle et qui ont duré jusqu'à la premièreguerre mondiale.
Aujourd'hui une vingtaine de travailleurs étrangers vivent officiellement dans les pays d'accueil,chiffre à doubler si l'on tient compte des familles.
Désormais, ce nombre augmente faiblement, en moyenne un millionpar an.
A - LES ÉTATS-UNIS DEMEURENT LE PRINCIPAL FOYER D'IMMIGRATION
Du xixe siècle à la veille de la Seconde Guerre mondiale, ils ont accueilli une quarantaine de millions d'étrangers,essentiellement d'origine européenne, et qui ont constitué le « melting pot ».Au recensement de 1980, 6 millions d'étrangers en situation régulière ont été dénombrés.
Mais la réalité est touteautre, il faut au minimum doubler ce chiffre pour y inclure les clandestins.
Et annuellement en moyenne c'est unmillion de travailleurs légaux et clandestins qui pénètrent en provenance d'Amérique latine, d'Asie orientale et desCaraïbes.Sur le continent américain, l'Argentine, mais surtout le Vénézuéla ne sont pas des quantités négligeables.
Mais lecontre-choc pétrolier sur l'économie vénézuélienne a réduit les capacités d'accueil.
B - EN EUROPE OCCIDENTALE LES FLUX S'AMENUISENT
1.
Dans les années 50-60, elle devient la principale terre d'immigration L'Europe manque de bras pour achever lareconstruction et pour soutenir la forte croissance des Trente Glorieuses.
De plus les nationaux refusent les tâchespénibles et peu rémunératrices.Ce continent exerce une forte attraction sur les populations méditerranéennes : Grecs, Yougoslaves, Turcspréfèrent la RFA, alors que Portugais et Espagnols préfèrent en général la France.
On note aussi une inversion desflux entre les métropoles et leurs anciennes colonies : Maghrébins vers la France, Indiens, Pakistanais et Irlandaisvers le Royaume-Uni.
2.
À partir de 1974 l'Europe se refermeLa crise économique, l'arrivée des enfants du «baby-boom » sur le marché du travail et l'essor du travail fémininaboutissent à la montée du chômage.
Une législation restrictive est mise en place.
Les entrées clandestinescontinuent, et de fortes minorités étrangères se maintiennent en Europe occidentale, particulièrement en R.F.A., enFrance et au R.U.
C - LE DÉCLIN DES FLUX VERS LES NOUVEAUX PAYS RICHES DU TIERS-MONDE
1.
Les pays pétroliers du golfeBrusquement enrichis après la flambée du prix du pétrole, ils ont pris d'autant plus facilement le relais de l'Europecomme pays d'accueil qu'ils étaient quasi vides d'hommes.
Les travailleurs immigrés viennent d'abord des paysarabes (Égypte, Jordanie, Syrie...), puis de l'Asie du sud (Pakistan, Inde, Philippines...).
On compterait 4 à 5 millionsd'étrangers qui formeraient plus de la moitié de la population active.
En dépit de leur rôle indispensable, tout est faitpour empêcher la fixation des immigrés, en limitant le séjour et en empêchant le regroupement familial par exemple.Le contre choc pétrolier a provoqué un gel de l'immigration et même des expulsions.
Entre 1983 et 1987, l'Arabiesaoudite a renvoyé 1 million de personnes.
2.
Les migrations africainesLeur caractère est temporaire.
Elles partent des zones rurales enclavées ou à faible revenu vers les États côtiers les.
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